La part des personnes âgées dans la population de l'Algérie (60 ans et plus) a enregistré une légère progression, passant ainsi de 8,5 % en 2014 à 8,7 % en 2015 par rapport à 2014, selon les statistiques annoncé hier par l'Office national des statistiques (ONS). La part des personnes âgées dans la population de l'Algérie (60 ans et plus) a enregistré une légère progression, passant ainsi de 8,5 % en 2014 à 8,7 % en 2015 par rapport à 2014, selon les statistiques annoncé hier par l'Office national des statistiques (ONS). La part des personnes âgées de 60 et plus, continue toujours sa progression, passant de 8,5 % à 8,7 % entre 2014 et 2015, avec un effectif de 3.484.000 personnes, dont plus de 511.000 sont âgés de 80 ans et plus, détaille l'ONS. Progression de la population âgée de moins de 15 ans La population en âge d'activité (15 à 59 ans) continue d'enregistrer une régression, passant ainsi de 63,1 % à 62,5 %, entre 2014 et 2015, alors que la part de la population âgée de moins de 15 ans poursuit également sa progression puisqu'elle passe de 28,4 % à 28,8 % durant la même période. La part de la population âgée de moins de 5 ans continue sa progression, passant de 11,6 % à 11,7 % entre 2014 et 2015, tandis la population féminine en âge de procréer (15-49 ans) a atteint 10,8 millions de femmes. L'espérance de vie a enregistré un recul d'un dixième de point, par rapport à l'année 2014, atteignant ainsi 77,1 ans, en raison de l'augmentation en 2015 du nombre de décès. 183.000 décès en 2014 En effet, l'année 2015 a connu un volume des décès atteignant 183.000, soit un accroissement relatif de 5,2 % par rapport à l'année 2014, et qui s'est traduit par l'augmentation du taux brut de mortalité qui est passé de 4,44 % (pour mille) à 4,57 % durant cette période. Il est à relever que cette baisse a plutôt touché les hommes, dont le niveau est passé de 76,6 à 76,4 ans durant cette même période, alors que celle des femmes a connu plutôt une stagnation en s'établissant à 77,8 ans. Même le volume des décès de moins d'un an a atteint 23.150 en 2015, correspondant à une augmentation relative de 3,9 % par rapport à l'année précédente. Cette hausse peut être imputée aussi bien à l'augmentation du volume des naissances vivantes enregistrée au cours de l'année, mais aussi à une augmentation relativement significative du niveau de la mortalité infantile. Concernant la mortinatalité, après la stagnation enregistrée en 2013 et en 2014, le volume des mort-nés a connu un recul durant l'année 2015, pour atteindre 14.620 cas, soit une baisse relative de 3,0 % par rapport à 2014. Cette diminution en volume associée à l'augmentation du volume des naissances vivantes s'est traduite également par une réduction significative du taux de mortinatalité qui est passé à 13,9 %, soit un gain de 0,7 point par rapport à l'année 2014. Pour la mortalité infanto juvénile, après la baisse enregistrée entre 2013 et 2014, la probabilité de décès entre la naissance et l'âge exact de 5 ans exprimé par le quotient de mortalité infanto-juvénile, a connu une légère hausse estimée à un dixième de point (0,1) entre 2014 et 2015, atteignant ainsi un niveau de 25,7 %. Cette hausse, bien que dans une proportion moindre que celle enregistrée par la mortalité infantile, a été atténuée par le recul notable de la mortalité juvénile, dont le niveau est passé de 3,6 % à 3,4 % durant cette même période. Décliné par sexe, le quotient de mortalité infanto juvénile a atteint 27,1 % auprès des garçons et 24,2 auprès des filles. Par ailleurs, la baisse enregistrée dans le volume des mariages entre 2013 et 2014 s'est poursuivi en 2015, toutefois avec un rythme "plus soutenu". En effet, les bureaux de l'état civil ont registré une diminution du nombre des mariages enregistrés par rapport à 2014 avec 369.074 unions contractées en 2015, contre 386.422 l'année auparavant, soit une baisse relative de 4,5 %. Ainsi le taux brut de nuptialité a connu ainsi un fléchissement passant de 9,88 % à 9,24 % entre 2014 et 2015. L'année 2015 a été, en outre, marquée par l'enregistrement de 1.040.000 naissances vivantes auprès des services de l'état civil, soit une moyenne de plus de 2.800 naissances vivantes par jour, alors que la moyenne enregistrée au cours de l'année 2014 s'établissait à 2 .700 naissances/jour et celle de 2013 à 2 .600 naissances/jour. Il est à noter que c'est la seconde année consécutive où le volume de naissances dépasse le seuil d'un million. La répartition de ces naissances par sexe exprimée par le rapport de masculinité donne 104 garçons pour 100 filles. En volume, les naissances ont connu une augmentation de 26.000 naissances entre 2014 et 2015, soit un accroissement relatif de 2,6 % qui correspond à la moitié de celui enregistré entre 2013 et 2014 (5,3 %). Le taux brut de natalité continue d'enregistrer une progression continue pour atteindre 26,03 après avoir atteint 25,93 en 2014 et 25,14 en 2013. De même, l'indice conjoncturel de fécondité a connu une hausse, passant de 3,0 à 3,1 enfants par femme durant cette période, dépassant ainsi le seuil de trois (3) enfants par femme. L'âge moyen à l'accouchemen est de 31,8 ans en 2015. En revanche, l'âge moyen à l'accouchement affiche le même niveau que celui observé l'année précédente, soit 31,8 ans. En termes d'évolution de la population, au cours de l'année 2015, la population résidente totale a connu un accroissement naturel atteignant 858.000 personnes, soit un taux d'accroissement naturel de 2,15 %. Ce taux a connu une stagnation entre 2014 et 2015 qui est imputée essentiellement à l'augmentation dans le même ordre de grandeur aussi bien des naissances vivantes que du volume des décès. En résumé, l'Algérie compte 40,4 millions d'habitants au 1er janvier 2016, avec des prévisions de 41,2 millions d'habitants au 1er janvier 2017, 1.040.000 naissances vivantes, 183.000 décès et 369.000 mariages en 2015. La part des personnes âgées de 60 et plus, continue toujours sa progression, passant de 8,5 % à 8,7 % entre 2014 et 2015, avec un effectif de 3.484.000 personnes, dont plus de 511.000 sont âgés de 80 ans et plus, détaille l'ONS. Progression de la population âgée de moins de 15 ans La population en âge d'activité (15 à 59 ans) continue d'enregistrer une régression, passant ainsi de 63,1 % à 62,5 %, entre 2014 et 2015, alors que la part de la population âgée de moins de 15 ans poursuit également sa progression puisqu'elle passe de 28,4 % à 28,8 % durant la même période. La part de la population âgée de moins de 5 ans continue sa progression, passant de 11,6 % à 11,7 % entre 2014 et 2015, tandis la population féminine en âge de procréer (15-49 ans) a atteint 10,8 millions de femmes. L'espérance de vie a enregistré un recul d'un dixième de point, par rapport à l'année 2014, atteignant ainsi 77,1 ans, en raison de l'augmentation en 2015 du nombre de décès. 183.000 décès en 2014 En effet, l'année 2015 a connu un volume des décès atteignant 183.000, soit un accroissement relatif de 5,2 % par rapport à l'année 2014, et qui s'est traduit par l'augmentation du taux brut de mortalité qui est passé de 4,44 % (pour mille) à 4,57 % durant cette période. Il est à relever que cette baisse a plutôt touché les hommes, dont le niveau est passé de 76,6 à 76,4 ans durant cette même période, alors que celle des femmes a connu plutôt une stagnation en s'établissant à 77,8 ans. Même le volume des décès de moins d'un an a atteint 23.150 en 2015, correspondant à une augmentation relative de 3,9 % par rapport à l'année précédente. Cette hausse peut être imputée aussi bien à l'augmentation du volume des naissances vivantes enregistrée au cours de l'année, mais aussi à une augmentation relativement significative du niveau de la mortalité infantile. Concernant la mortinatalité, après la stagnation enregistrée en 2013 et en 2014, le volume des mort-nés a connu un recul durant l'année 2015, pour atteindre 14.620 cas, soit une baisse relative de 3,0 % par rapport à 2014. Cette diminution en volume associée à l'augmentation du volume des naissances vivantes s'est traduite également par une réduction significative du taux de mortinatalité qui est passé à 13,9 %, soit un gain de 0,7 point par rapport à l'année 2014. Pour la mortalité infanto juvénile, après la baisse enregistrée entre 2013 et 2014, la probabilité de décès entre la naissance et l'âge exact de 5 ans exprimé par le quotient de mortalité infanto-juvénile, a connu une légère hausse estimée à un dixième de point (0,1) entre 2014 et 2015, atteignant ainsi un niveau de 25,7 %. Cette hausse, bien que dans une proportion moindre que celle enregistrée par la mortalité infantile, a été atténuée par le recul notable de la mortalité juvénile, dont le niveau est passé de 3,6 % à 3,4 % durant cette même période. Décliné par sexe, le quotient de mortalité infanto juvénile a atteint 27,1 % auprès des garçons et 24,2 auprès des filles. Par ailleurs, la baisse enregistrée dans le volume des mariages entre 2013 et 2014 s'est poursuivi en 2015, toutefois avec un rythme "plus soutenu". En effet, les bureaux de l'état civil ont registré une diminution du nombre des mariages enregistrés par rapport à 2014 avec 369.074 unions contractées en 2015, contre 386.422 l'année auparavant, soit une baisse relative de 4,5 %. Ainsi le taux brut de nuptialité a connu ainsi un fléchissement passant de 9,88 % à 9,24 % entre 2014 et 2015. L'année 2015 a été, en outre, marquée par l'enregistrement de 1.040.000 naissances vivantes auprès des services de l'état civil, soit une moyenne de plus de 2.800 naissances vivantes par jour, alors que la moyenne enregistrée au cours de l'année 2014 s'établissait à 2 .700 naissances/jour et celle de 2013 à 2 .600 naissances/jour. Il est à noter que c'est la seconde année consécutive où le volume de naissances dépasse le seuil d'un million. La répartition de ces naissances par sexe exprimée par le rapport de masculinité donne 104 garçons pour 100 filles. En volume, les naissances ont connu une augmentation de 26.000 naissances entre 2014 et 2015, soit un accroissement relatif de 2,6 % qui correspond à la moitié de celui enregistré entre 2013 et 2014 (5,3 %). Le taux brut de natalité continue d'enregistrer une progression continue pour atteindre 26,03 après avoir atteint 25,93 en 2014 et 25,14 en 2013. De même, l'indice conjoncturel de fécondité a connu une hausse, passant de 3,0 à 3,1 enfants par femme durant cette période, dépassant ainsi le seuil de trois (3) enfants par femme. L'âge moyen à l'accouchemen est de 31,8 ans en 2015. En revanche, l'âge moyen à l'accouchement affiche le même niveau que celui observé l'année précédente, soit 31,8 ans. En termes d'évolution de la population, au cours de l'année 2015, la population résidente totale a connu un accroissement naturel atteignant 858.000 personnes, soit un taux d'accroissement naturel de 2,15 %. Ce taux a connu une stagnation entre 2014 et 2015 qui est imputée essentiellement à l'augmentation dans le même ordre de grandeur aussi bien des naissances vivantes que du volume des décès. En résumé, l'Algérie compte 40,4 millions d'habitants au 1er janvier 2016, avec des prévisions de 41,2 millions d'habitants au 1er janvier 2017, 1.040.000 naissances vivantes, 183.000 décès et 369.000 mariages en 2015.