Le dernier "black out" de l'Onec illustre combien les hackers ne lâchent pas prise. Les institutions de l'Etat demeurent la cible de ces attaques. Que ce soit des ministères, des grandes entreprises publiques et même les administrations, les cyber attaques ne cessent de se multiplier menaçant même leur crédibilité. Le dernier "black out" de l'Onec illustre combien les hackers ne lâchent pas prise. Les institutions de l'Etat demeurent la cible de ces attaques. Que ce soit des ministères, des grandes entreprises publiques et même les administrations, les cyber attaques ne cessent de se multiplier menaçant même leur crédibilité. Les attaques en règle sont bien planifiées avec un mode opératoire qui change à chaque fois mais le but est le même : paralyser une institution quelle que soient son importance et sa taille. Il ressort ainsi d'un bilan effectué par les services de sécurité que 45 % des sites piratés sont l'oeuvre des hackers qui utilisent une technologie de pointe pour défigurer les sites web ou vols de données et même décrypter les codes de passe des serveurs. Tous les moyens sont utilisés tels que les "chevaux de Troie", les virus d'incubation et le dernier en date qui sont les malwares sorte d'outils utilisés généralement par le système Android dans les smartphones. En Algérie, les services de sécurité ont dénombré des milliers de ces malwares qui peuvent être utilisés pour endommager les sites des administrations publiques ou autres institutions de haute importance stratégique. C'est dire que l'Algérie à l'image des autres pays n'échappe pas à cette "guerre virtuelle" dont la menace grandit de plus en plus. Récemment un hacker a réussi à pirater le site de la plus grande université algérienne qui est celle de l'USTHB de Bab Ezzouar ou encore l'université de Bouira qui s'est vue infliger une altération de ses bases de données suite à l'introduction d'un virus informatique puissant. Mais la menace concerne également les compagnies publiques à l'instar d'Air Algérie, Sonatrach ou Seaal et Sonelgaz. Selon Younes Grar "avec la montée de la connectivité d'Internent haut débit et celle via le mobile, la menace de piratage sera toujours croissante". Il faut savoir que selon l'association professionnelle Business Software Alliance "l'Algérie détient le record dans les pays arabes en matière de piratage avec 84% ce qui la place à la tête de ces pays". Mais un tel taux reste quand même à relativiser vu que 60 % des cas recensés dans la cybercriminalité sont liés aux insultes et atteintes à la vie privée. N'empêche que la recommandation urgente des experts en TIC est de munir d'antivirus et de pare-feux que certaines entreprises commercialisent actuellement. Ils mettent en garde contre les anti-virus gratuits et téléchargeables qui ont très peu d'efficacité face à la puissance du hacking bien organisé. Autre recommandation, c'est celle qui porte sur la réorganisation de toute la structure informatique de l'entreprise ou de l'institution avec la création de portails sécurisés alimentés d'un système anti-intrusion. Ces outils qui restent onéreux pour le grand public, restent quand même les techniques les plus performantes. Pour la protection des données, l'ARPT institution garante de la régulation et le contrôle en matière de télécommunications a appelé les opérateurs dans le secteur de la téléphonie mobile à mettre en avant des systèmes de routage et blocage des intrusions de virus. Il s'agit d'un système d'alerte qui prévoit tout dommage pouvant causer des pertes de données et occasionner des pertes pour les entreprises ou les institutions de l'Etat. Les attaques en règle sont bien planifiées avec un mode opératoire qui change à chaque fois mais le but est le même : paralyser une institution quelle que soient son importance et sa taille. Il ressort ainsi d'un bilan effectué par les services de sécurité que 45 % des sites piratés sont l'oeuvre des hackers qui utilisent une technologie de pointe pour défigurer les sites web ou vols de données et même décrypter les codes de passe des serveurs. Tous les moyens sont utilisés tels que les "chevaux de Troie", les virus d'incubation et le dernier en date qui sont les malwares sorte d'outils utilisés généralement par le système Android dans les smartphones. En Algérie, les services de sécurité ont dénombré des milliers de ces malwares qui peuvent être utilisés pour endommager les sites des administrations publiques ou autres institutions de haute importance stratégique. C'est dire que l'Algérie à l'image des autres pays n'échappe pas à cette "guerre virtuelle" dont la menace grandit de plus en plus. Récemment un hacker a réussi à pirater le site de la plus grande université algérienne qui est celle de l'USTHB de Bab Ezzouar ou encore l'université de Bouira qui s'est vue infliger une altération de ses bases de données suite à l'introduction d'un virus informatique puissant. Mais la menace concerne également les compagnies publiques à l'instar d'Air Algérie, Sonatrach ou Seaal et Sonelgaz. Selon Younes Grar "avec la montée de la connectivité d'Internent haut débit et celle via le mobile, la menace de piratage sera toujours croissante". Il faut savoir que selon l'association professionnelle Business Software Alliance "l'Algérie détient le record dans les pays arabes en matière de piratage avec 84% ce qui la place à la tête de ces pays". Mais un tel taux reste quand même à relativiser vu que 60 % des cas recensés dans la cybercriminalité sont liés aux insultes et atteintes à la vie privée. N'empêche que la recommandation urgente des experts en TIC est de munir d'antivirus et de pare-feux que certaines entreprises commercialisent actuellement. Ils mettent en garde contre les anti-virus gratuits et téléchargeables qui ont très peu d'efficacité face à la puissance du hacking bien organisé. Autre recommandation, c'est celle qui porte sur la réorganisation de toute la structure informatique de l'entreprise ou de l'institution avec la création de portails sécurisés alimentés d'un système anti-intrusion. Ces outils qui restent onéreux pour le grand public, restent quand même les techniques les plus performantes. Pour la protection des données, l'ARPT institution garante de la régulation et le contrôle en matière de télécommunications a appelé les opérateurs dans le secteur de la téléphonie mobile à mettre en avant des systèmes de routage et blocage des intrusions de virus. Il s'agit d'un système d'alerte qui prévoit tout dommage pouvant causer des pertes de données et occasionner des pertes pour les entreprises ou les institutions de l'Etat.