Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a plaidé pour le respect des décisions énoncées par la justice algérienne. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a plaidé pour le respect des décisions énoncées par la justice algérienne. La "justice à un rôle majeur à accomplir. Il consiste en l'application de la loi" dira Tayeb Louh d'un ton ferme lorsqu'il a été interrogé sur l'affaire du rachat du groupe El Khabar par l'homme d'affaires Issad Rebrab. Le ministre de la Justice, qui s'exprimait hier en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée à l'adoption de cinq projets de loi, a fait montre de son irritation lorsque il a été invité à faire une lecture sur la décision de justice qui a annulé la transaction de rachat. "Je n'interviens pas dans le travail de la justice. Aussi je ne commente pas les décisions de justice" a répondu sur un ton sec Tayeb Louh. Et d'ajouter que "personne ne peut commenter les décisions de justice. Laissez la justice faire son travail". Le ministre a refusé, par la suite, de rajouter le moindre mot sur cette affaire traitée par la justice. Cette dernière a, pour rappel, annulée le rachat du groupe El Khabar par l'homme d'affaires Issad Rebrab. Par ailleurs Louh a aussi été interpellé sur le dernier rapport du secrétariat d'Etat américain qui pointe du doigt l'Algérie sur la question du trafic des êtres humains. "En Algérie il n'y a pas de phénomène de trafic d'êtres humains" a indiqué le ministre en précisant que "la réalité algérienne est très éloignée et n'a rien à voir avec le contenu de ce rapport". D'ailleurs le ministre a indiqué qu'il y a eu juste deux cas traités par la justice algérienne, preuve que le rapport américain est loin de la réalité des faits. Dans sa réponse, le ministre de la Justice a rappelé les dispositions introduites en 2014 dans le code pénal qui incriminent les trafiquants d'être humains. Il a aussi précisé que l'Algérie, de par ses obligations et engagements internationaux, est tenue de présenter chaque année des rapports détaillés à l'organisation des Nations unies. Pour rappel les Etats-Unis ont accusé l'Algérie de ne pas lutter assez contre le trafic d'être humains ce d'autant qu'elle est devenue un pays de passage, source et destination de femmes et d'hommes soumis au travail forcé et au trafic sexuel. Le département d'Etat américain considère que l'Algérie devient de plus en plus une destination de l'immigration clandestine et par conséquent du trafic d'êtres humains. Selon ce rapport, de nombreux migrants qui entrent de leur plein gré mais illégalement en Algérie pour rejoindre notamment les pays européens ont du mal à payer les passeurs et se retrouvent endettés envers eux et c'est ce qui crée des situations favorables à l'exploitation et au trafic d'êtres humains. Le rapport donne alors l'exemple des femmes migrantes qui peuvent être forcées à se prostituer, à mendier ou à travailler comme domestiques. L'Algérie a, comme l'a fait hier le ministre de la Justice, récusé ces rapports annuels. La "justice à un rôle majeur à accomplir. Il consiste en l'application de la loi" dira Tayeb Louh d'un ton ferme lorsqu'il a été interrogé sur l'affaire du rachat du groupe El Khabar par l'homme d'affaires Issad Rebrab. Le ministre de la Justice, qui s'exprimait hier en marge d'une séance plénière du Conseil de la nation consacrée à l'adoption de cinq projets de loi, a fait montre de son irritation lorsque il a été invité à faire une lecture sur la décision de justice qui a annulé la transaction de rachat. "Je n'interviens pas dans le travail de la justice. Aussi je ne commente pas les décisions de justice" a répondu sur un ton sec Tayeb Louh. Et d'ajouter que "personne ne peut commenter les décisions de justice. Laissez la justice faire son travail". Le ministre a refusé, par la suite, de rajouter le moindre mot sur cette affaire traitée par la justice. Cette dernière a, pour rappel, annulée le rachat du groupe El Khabar par l'homme d'affaires Issad Rebrab. Par ailleurs Louh a aussi été interpellé sur le dernier rapport du secrétariat d'Etat américain qui pointe du doigt l'Algérie sur la question du trafic des êtres humains. "En Algérie il n'y a pas de phénomène de trafic d'êtres humains" a indiqué le ministre en précisant que "la réalité algérienne est très éloignée et n'a rien à voir avec le contenu de ce rapport". D'ailleurs le ministre a indiqué qu'il y a eu juste deux cas traités par la justice algérienne, preuve que le rapport américain est loin de la réalité des faits. Dans sa réponse, le ministre de la Justice a rappelé les dispositions introduites en 2014 dans le code pénal qui incriminent les trafiquants d'être humains. Il a aussi précisé que l'Algérie, de par ses obligations et engagements internationaux, est tenue de présenter chaque année des rapports détaillés à l'organisation des Nations unies. Pour rappel les Etats-Unis ont accusé l'Algérie de ne pas lutter assez contre le trafic d'être humains ce d'autant qu'elle est devenue un pays de passage, source et destination de femmes et d'hommes soumis au travail forcé et au trafic sexuel. Le département d'Etat américain considère que l'Algérie devient de plus en plus une destination de l'immigration clandestine et par conséquent du trafic d'êtres humains. Selon ce rapport, de nombreux migrants qui entrent de leur plein gré mais illégalement en Algérie pour rejoindre notamment les pays européens ont du mal à payer les passeurs et se retrouvent endettés envers eux et c'est ce qui crée des situations favorables à l'exploitation et au trafic d'êtres humains. Le rapport donne alors l'exemple des femmes migrantes qui peuvent être forcées à se prostituer, à mendier ou à travailler comme domestiques. L'Algérie a, comme l'a fait hier le ministre de la Justice, récusé ces rapports annuels.