Apparemment les patrons algériens rechignent à mettre la "main à la poche" s'agissant de la souscription à l'emprunt obligataire. C'est en tout cas ce que laisse clairement entendre le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad. Apparemment les patrons algériens rechignent à mettre la "main à la poche" s'agissant de la souscription à l'emprunt obligataire. C'est en tout cas ce que laisse clairement entendre le président du Forum des chefs d'entreprise (FCE), Ali Haddad. Le patron des patrons vient en effet d'adresser un courrier aux chefs d'entreprise en vue de les inciter à participer activement à cette opération lancée par le gouvernement, pour rappel, au mois d'avril dernier. Dans ce courrier, adressé avant-hier jeudi, Ali Haddad invite, ainsi, les concernés "à se rapprocher des banques et des caisses de placement et à poursuivre la procédure de souscription à cet emprunt". Une invite qui ne laisse aucun doute sur le fait que les patrons sont en train de faire montre d'une grande inertie. Autant dire qu'ils traînent le "pas" et c'est ce qui a sans doute irrité Ali Haddad au point de le faire monter au créneau. Cette attitude des patrons contraste avec leur enthousiasme affiché au mois de juin dernier où, lors d'une seule soirée à l'hôtel El Aurassi, le FCE a réussi à collecter pas moins de 152 milliards de dinars, soit presque l'équivalent de 1,5 milliard de dollars. Autant dire que c'est un joli coup réalisé par cette organisation patronale. D'ailleurs Ali Haddad n'a pas manqué de rappeler dans sa missive cet "événement historique". Il dira en effet que c'est grâce à cet événement que "l'opinion publique a pu constater que le FCE était non seulement une force de proposition mais aussi un acteur majeur de la sphère économique en Algérie". Or deux mois après cet événement historique les patrons n'ont pas tenu leurs engagements. D'où ce rappel à l'ordre du chef du FCE. "Cette mobilisation n'aurait aucun sens si nous ne tenons pas nos engagements" indique Ali Haddad tout en appelant les membres de l'organisation à le "tenir informé, dans les meilleurs délais possible, de la situation de vos souscriptions, pour ceux d'entre vous qui ont déjà concrétisé leurs engagements". Car, a-t-il ajouté, "votre contribution, même symbolique, est primordiale car il y va de la crédibilité du FCE". Cette organisation patronale, de loin la plus implorante, a pourtant fait le forcing auprès de ses membres pour mobiliser des fonds et prêter ainsi main forte au gouvernement qui a mis tous les moyens pour la réussite de cette opération de l'emprunt obligataire. L'exécutif a en effet sollicité la participation de tous les acteurs de la sphère économique et sociale. L'UGTA, qui est un partenaire important du gouvernement, a elle aussi été mise à l'épreuve. Sidi Said, son secrétaire général a mobilisé toutes les fédérations à l'effet de sensibiliser les travailleurs sur l'importance de souscrire à l'emprunt obligataire. Cette offensive de charme ne semble pas porter ses fruits auprès des travailleurs qui font face à l'érosion de leur pouvoir d'achat et n'ont pas une grande marge de manoeuvre s'agissant de l'épargne. L'opinion publique ne sait pas combien de milliards le gouvernement a pu collecter. L'exécutif communique peut sur cette opération et fait preuve de prudence. Cela remonte a plus d'un mois depuis que le gouvernement a livré des chiffres sur l'opération. Ainsi l'emprunt obligataire a permis de collecter un montant de plus de 461 milliards de dinars. Un chiffre annoncé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à la mi-juillet en marge d'une visite d'inspection et de travail dans la wilaya d'Oum-El-Bouaghi. "Lorsque nous avions sollicité l'aide de nos concitoyens à travers l'emprunt obligataire, nous nous sommes fixés un seuil de 400 milliards de dinars, mais à l'heure où je vous parle, nous avons atteint le montant de 461,72 milliards DA", a indiqué alors le Premier ministre. Sellal a précisé que le FCE s'était engagé à "souscrire, dans les prochaines semaines, avec un montant de 150 mds DA, ce qui va permettre d'atteindre un montant global de 612 mds DA". Or, le FCE n'a pas, pour l'heure, tenu ses engagements, d'où le rappel à l'ordre de Haddad à ses troupes. Le gouvernement espère, à travers cette opération, mobiliser des ressources financières à même de lui permettre un tant soit peu de juguler les effets de la crise financière à laquelle il fait face suite à la chute des prix du baril de pétrole. Le patron des patrons vient en effet d'adresser un courrier aux chefs d'entreprise en vue de les inciter à participer activement à cette opération lancée par le gouvernement, pour rappel, au mois d'avril dernier. Dans ce courrier, adressé avant-hier jeudi, Ali Haddad invite, ainsi, les concernés "à se rapprocher des banques et des caisses de placement et à poursuivre la procédure de souscription à cet emprunt". Une invite qui ne laisse aucun doute sur le fait que les patrons sont en train de faire montre d'une grande inertie. Autant dire qu'ils traînent le "pas" et c'est ce qui a sans doute irrité Ali Haddad au point de le faire monter au créneau. Cette attitude des patrons contraste avec leur enthousiasme affiché au mois de juin dernier où, lors d'une seule soirée à l'hôtel El Aurassi, le FCE a réussi à collecter pas moins de 152 milliards de dinars, soit presque l'équivalent de 1,5 milliard de dollars. Autant dire que c'est un joli coup réalisé par cette organisation patronale. D'ailleurs Ali Haddad n'a pas manqué de rappeler dans sa missive cet "événement historique". Il dira en effet que c'est grâce à cet événement que "l'opinion publique a pu constater que le FCE était non seulement une force de proposition mais aussi un acteur majeur de la sphère économique en Algérie". Or deux mois après cet événement historique les patrons n'ont pas tenu leurs engagements. D'où ce rappel à l'ordre du chef du FCE. "Cette mobilisation n'aurait aucun sens si nous ne tenons pas nos engagements" indique Ali Haddad tout en appelant les membres de l'organisation à le "tenir informé, dans les meilleurs délais possible, de la situation de vos souscriptions, pour ceux d'entre vous qui ont déjà concrétisé leurs engagements". Car, a-t-il ajouté, "votre contribution, même symbolique, est primordiale car il y va de la crédibilité du FCE". Cette organisation patronale, de loin la plus implorante, a pourtant fait le forcing auprès de ses membres pour mobiliser des fonds et prêter ainsi main forte au gouvernement qui a mis tous les moyens pour la réussite de cette opération de l'emprunt obligataire. L'exécutif a en effet sollicité la participation de tous les acteurs de la sphère économique et sociale. L'UGTA, qui est un partenaire important du gouvernement, a elle aussi été mise à l'épreuve. Sidi Said, son secrétaire général a mobilisé toutes les fédérations à l'effet de sensibiliser les travailleurs sur l'importance de souscrire à l'emprunt obligataire. Cette offensive de charme ne semble pas porter ses fruits auprès des travailleurs qui font face à l'érosion de leur pouvoir d'achat et n'ont pas une grande marge de manoeuvre s'agissant de l'épargne. L'opinion publique ne sait pas combien de milliards le gouvernement a pu collecter. L'exécutif communique peut sur cette opération et fait preuve de prudence. Cela remonte a plus d'un mois depuis que le gouvernement a livré des chiffres sur l'opération. Ainsi l'emprunt obligataire a permis de collecter un montant de plus de 461 milliards de dinars. Un chiffre annoncé par le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, à la mi-juillet en marge d'une visite d'inspection et de travail dans la wilaya d'Oum-El-Bouaghi. "Lorsque nous avions sollicité l'aide de nos concitoyens à travers l'emprunt obligataire, nous nous sommes fixés un seuil de 400 milliards de dinars, mais à l'heure où je vous parle, nous avons atteint le montant de 461,72 milliards DA", a indiqué alors le Premier ministre. Sellal a précisé que le FCE s'était engagé à "souscrire, dans les prochaines semaines, avec un montant de 150 mds DA, ce qui va permettre d'atteindre un montant global de 612 mds DA". Or, le FCE n'a pas, pour l'heure, tenu ses engagements, d'où le rappel à l'ordre de Haddad à ses troupes. Le gouvernement espère, à travers cette opération, mobiliser des ressources financières à même de lui permettre un tant soit peu de juguler les effets de la crise financière à laquelle il fait face suite à la chute des prix du baril de pétrole.