Le nombre des cotisants pour la retraite a baissé de manière considérable depuis 1980, une situation ayant imposé une réforme du système national de retraites, à travers notamment la révision de l'âge de départ à la retraite. Le nombre des cotisants pour la retraite a baissé de manière considérable depuis 1980, une situation ayant imposé une réforme du système national de retraites, à travers notamment la révision de l'âge de départ à la retraite. Dans les années 80, "on avait sept ( 7 ) travailleurs pour un (1) retraité. Aujourd'hui, ils sont moins de trois (3) à cotiser pour chaque pensionné", a relevé mercredi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une déclaration en marge de sa visite de travail dans la wilaya de Saïda. Expliquant ainsi le choix du gouvernement de recourir à une réforme du système national de retraite, il a ajouté que ce dossier "est la meilleure illustration de notre démarche visant à garantir la pérennité du système et les droits des travailleurs ainsi que ceux des jeunes qui intégreront dans le futur le marché du travail". Il est à souligner que le projet de loi fixant la limitation de l'âge de la retraite à l'âge de 60 ans pour les hommes et de 55 ans pour les femmes, adopté fin juillet dernier en Conseil des ministres, a ainsi été pensé dans le souci de préserver la pérennité du système national de retraites et l'équilibre de la Caisse nationale de retraites (CNR). Il est "l'aboutissement" des consultations menées par le gouvernement avec les partenaires sociaux et le patronat lors de la dernière tripartite et est intervenu, faut-il le relever, dans une conjoncture marquée par une crise économique conséquente à la chute des prix des hydrocarbures, nécessitant une rationalisation des dépenses publiques. Le départ à la retraite sans condition d'âge, applicable jusque-là, est une mesure "transitoire" qui était destinée à atténuer les effets du Plan d'ajustement structurel (PAS) de 1994, mais qu'il n'est plus possible de continuer à maintenir, sous peine de porter préjudice aux équilibres financiers de la CNR, avaient expliqué les initiateurs du projet de réforme du système de retraite. Aussi, Sellal a tenu à rappeler que la nouvelle mesure n'est qu'"un retour à la situation de 1996", et ce, après "un profond dialogue avec toutes les parties concernées". Le texte de loi, qui sera soumis pour adoption devant le Parlement prévoit, outre la limitation de l'âge de départ à la retraite, le maintien de la retraite anticipée pour les femmes et les métiers "hautement pénibles", les dispositions d'application devant intervenir ultérieurement. En vertu de la nouvelle réglementation, les personnes désirant poursuivre leur travail jusqu'à l'âge de 65 ans, pourront le faire avec l'accord de leur employeur alors que ladite loi donne la possibilité aux travailleurs exerçant dans des métiers hautement qualifiés ou déficitaires (qui seront définis par voie réglementaire) d'exercer au-delà de l'âge de la retraite. Pour ce qui est du départ à la retraite sans condition d'âge, l'ordonnance 97-13 du 31 mai 1997 reste en vigueur jusqu'à la fin de l'année en cours. L'avant-projet de loi sur la retraite tend à préserver l'avenir de la CNR, dont les dépenses mensuelles en matière de pensions et allocations de retraites ont atteint près de 86 milliards DA en 2016, soit une hausse de près de 18 % par rapport à la moyenne mensuelle de 2015. S'agissant de la dépense annuelle, le montant est passé de 797 milliards DA en 2014 à 507 milliards DA pour le seul premier semestre 2016. Une somme appelée à dépasser les 1.000 milliards DA au titre de l'année en cours, soit une augmentation de 200 milliards DA durant cette période de référence (2014-2016). La caisse prévoit, en outre, des dépenses de pas moins de 1.000 milliards DA pour l'ensemble de l'année en cours, sachant qu'elle gère plus de 2,8 millions de dossiers de retraites dont 2.016.817 retraites normales (âge 60 ans), 594.247 retraites proportionnelles, 261.717 retraites sans conditions d'âge, 507 retraites anticipées et 6.892 retraites servies à l'étranger. Dans les années 80, "on avait sept ( 7 ) travailleurs pour un (1) retraité. Aujourd'hui, ils sont moins de trois (3) à cotiser pour chaque pensionné", a relevé mercredi le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, dans une déclaration en marge de sa visite de travail dans la wilaya de Saïda. Expliquant ainsi le choix du gouvernement de recourir à une réforme du système national de retraite, il a ajouté que ce dossier "est la meilleure illustration de notre démarche visant à garantir la pérennité du système et les droits des travailleurs ainsi que ceux des jeunes qui intégreront dans le futur le marché du travail". Il est à souligner que le projet de loi fixant la limitation de l'âge de la retraite à l'âge de 60 ans pour les hommes et de 55 ans pour les femmes, adopté fin juillet dernier en Conseil des ministres, a ainsi été pensé dans le souci de préserver la pérennité du système national de retraites et l'équilibre de la Caisse nationale de retraites (CNR). Il est "l'aboutissement" des consultations menées par le gouvernement avec les partenaires sociaux et le patronat lors de la dernière tripartite et est intervenu, faut-il le relever, dans une conjoncture marquée par une crise économique conséquente à la chute des prix des hydrocarbures, nécessitant une rationalisation des dépenses publiques. Le départ à la retraite sans condition d'âge, applicable jusque-là, est une mesure "transitoire" qui était destinée à atténuer les effets du Plan d'ajustement structurel (PAS) de 1994, mais qu'il n'est plus possible de continuer à maintenir, sous peine de porter préjudice aux équilibres financiers de la CNR, avaient expliqué les initiateurs du projet de réforme du système de retraite. Aussi, Sellal a tenu à rappeler que la nouvelle mesure n'est qu'"un retour à la situation de 1996", et ce, après "un profond dialogue avec toutes les parties concernées". Le texte de loi, qui sera soumis pour adoption devant le Parlement prévoit, outre la limitation de l'âge de départ à la retraite, le maintien de la retraite anticipée pour les femmes et les métiers "hautement pénibles", les dispositions d'application devant intervenir ultérieurement. En vertu de la nouvelle réglementation, les personnes désirant poursuivre leur travail jusqu'à l'âge de 65 ans, pourront le faire avec l'accord de leur employeur alors que ladite loi donne la possibilité aux travailleurs exerçant dans des métiers hautement qualifiés ou déficitaires (qui seront définis par voie réglementaire) d'exercer au-delà de l'âge de la retraite. Pour ce qui est du départ à la retraite sans condition d'âge, l'ordonnance 97-13 du 31 mai 1997 reste en vigueur jusqu'à la fin de l'année en cours. L'avant-projet de loi sur la retraite tend à préserver l'avenir de la CNR, dont les dépenses mensuelles en matière de pensions et allocations de retraites ont atteint près de 86 milliards DA en 2016, soit une hausse de près de 18 % par rapport à la moyenne mensuelle de 2015. S'agissant de la dépense annuelle, le montant est passé de 797 milliards DA en 2014 à 507 milliards DA pour le seul premier semestre 2016. Une somme appelée à dépasser les 1.000 milliards DA au titre de l'année en cours, soit une augmentation de 200 milliards DA durant cette période de référence (2014-2016). La caisse prévoit, en outre, des dépenses de pas moins de 1.000 milliards DA pour l'ensemble de l'année en cours, sachant qu'elle gère plus de 2,8 millions de dossiers de retraites dont 2.016.817 retraites normales (âge 60 ans), 594.247 retraites proportionnelles, 261.717 retraites sans conditions d'âge, 507 retraites anticipées et 6.892 retraites servies à l'étranger.