De jeunes militants prônant une rupture radicale avec Pékin ont pour la première fois été élus au Conseil législatif hongkongais, deux ans après les grandes manifestations pro-démocratie de 2014 dans l'ex-colonie britannique. De jeunes militants prônant une rupture radicale avec Pékin ont pour la première fois été élus au Conseil législatif hongkongais, deux ans après les grandes manifestations pro-démocratie de 2014 dans l'ex-colonie britannique. Plusieurs candidats indépendantistes radicaux ont été élus, dimanche 4 septembre, à Hong Kong, où la participation a atteint un niveau record pour ce premier grand rendez-vous électoral depuis les manifestations de rue en faveur de la démocratie en 2014. Alors que les résultats définitifs sont attendus plus tard dans la journée, un décompte initial suggère également que l'opposition pro-démocratique est en mesure de conserver sa minorité de blocage au Conseil législatif (LegCo) qui lui permet de rejeter des décisions de l'exécutif, favorable à Pékin. Ce seuil est fixé à un tiers des 70 sièges, élus pour partie au suffrage universel direct et pour partie par des collèges électoraux désignés. Dans l'assemblée sortante, le bloc démocrate était juste audessus, avec 27 élus. Ces élections s'annonçaient comme les plus disputées depuis la rétrocession à la Chine de l'ancienne colonie britannique, en 1997, et les électeurs ne s'y sont pas trompés. La commission des affaires électorales a ainsi annoncé que la participation avait atteint 58 % des 3,7 millions d'électeurs inscrits, soit la plus forte mobilisation observée depuis la rétrocession. Une vingtaine de jeunes militants du "Mouvement des parapluies", qui avait jeté il y a deux ans des dizaines de milliers de personnes dans les rues de la ville pour réclamer plus de démocratie, étaient candidats à ces élections, sur près de 300 candidats. Plusieurs candidats indépendantistes radicaux ont été élus, dimanche 4 septembre, à Hong Kong, où la participation a atteint un niveau record pour ce premier grand rendez-vous électoral depuis les manifestations de rue en faveur de la démocratie en 2014. Alors que les résultats définitifs sont attendus plus tard dans la journée, un décompte initial suggère également que l'opposition pro-démocratique est en mesure de conserver sa minorité de blocage au Conseil législatif (LegCo) qui lui permet de rejeter des décisions de l'exécutif, favorable à Pékin. Ce seuil est fixé à un tiers des 70 sièges, élus pour partie au suffrage universel direct et pour partie par des collèges électoraux désignés. Dans l'assemblée sortante, le bloc démocrate était juste audessus, avec 27 élus. Ces élections s'annonçaient comme les plus disputées depuis la rétrocession à la Chine de l'ancienne colonie britannique, en 1997, et les électeurs ne s'y sont pas trompés. La commission des affaires électorales a ainsi annoncé que la participation avait atteint 58 % des 3,7 millions d'électeurs inscrits, soit la plus forte mobilisation observée depuis la rétrocession. Une vingtaine de jeunes militants du "Mouvement des parapluies", qui avait jeté il y a deux ans des dizaines de milliers de personnes dans les rues de la ville pour réclamer plus de démocratie, étaient candidats à ces élections, sur près de 300 candidats.