Malgré les mises en garde d'Ankara et l'offensive des troupes turques dans le nord de la Syrie, les Kurdes syriens, qui jouissent d'une autonomie de fait depuis le début du conflit, se proposent d'adopter un nouveau régime politique pour renforcer cette autonomie et étendre leur territoire. Malgré les mises en garde d'Ankara et l'offensive des troupes turques dans le nord de la Syrie, les Kurdes syriens, qui jouissent d'une autonomie de fait depuis le début du conflit, se proposent d'adopter un nouveau régime politique pour renforcer cette autonomie et étendre leur territoire. Dans le nord de la Syrie, les Kurdes se proposent d'adopter la Constitution de leur entité territoriale, rapportent les agences internationales, se référant à Hadiya Youssef, présidente de l'assemblée fondatrice du "Système démocratique fédéral du Rojava (Kurdistan syrien, ndlr)". "L'assemblée fondatrice du système démocratique du Rojava et du nord de la Syrie se réunira début octobre pour adopter la Constitution de l'entité territoriale des Kurdes (...). Nous ne renoncerons pas à ce projet, et l'intervention turque ne nous arrêtera pas", a assuré Mme Youssef. Le 17 mars dernier, la conférence constitutionnelle tenue à Rumeila (province de Haseke) a annoncé l'établissement de la "région fédérale démocratique du Rojava", nom donné par les Kurdes au nord de la Syrie (Kurdistan syrien). Environ 200 délégués s'y sont alors réunis avec l'intention de préserver leur autonomie et de l'étendre à des secteurs dont les miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) venaient de chasser les djihadistes de l'Etat islamique (Daech). Ankara, qui assimile les Kurdes de Syrie aux séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), craint que leurs succès n'attisent la guérilla dans le sud-est turc, où les Kurdes sont majoritaires, et les a sommés de se replier à l'est de l'Euphrate, mais les YPG sont aussi le premier relais sur le terrain des Etats-Unis dans la lutte contre Daech. Après l'adoption de la Constitution, qui fera de Qamichli, ville à la frontière avec la Turquie, la capitale du Kurdistan syrien, débuteront, selon Mme Youssef, les préparatifs d'élections locales qui seront suivies à terme par un scrutin régional. Damas qualifie d'illégitime la proclamation par les Kurdes syriens de leur région autonome dans le nord du pays. L'ambassadeur de Syrie à Moscou Riad Haddad a déclaré en amont que la plupart des Kurdes étaient opposés au schisme et plaidaient en faveur de l'unité du pays. Moscou déclare également impossible de proclamer la création d'une entité kurde en Syrie en-dehors d'un dialogue inter-syrien. Dans le nord de la Syrie, les Kurdes se proposent d'adopter la Constitution de leur entité territoriale, rapportent les agences internationales, se référant à Hadiya Youssef, présidente de l'assemblée fondatrice du "Système démocratique fédéral du Rojava (Kurdistan syrien, ndlr)". "L'assemblée fondatrice du système démocratique du Rojava et du nord de la Syrie se réunira début octobre pour adopter la Constitution de l'entité territoriale des Kurdes (...). Nous ne renoncerons pas à ce projet, et l'intervention turque ne nous arrêtera pas", a assuré Mme Youssef. Le 17 mars dernier, la conférence constitutionnelle tenue à Rumeila (province de Haseke) a annoncé l'établissement de la "région fédérale démocratique du Rojava", nom donné par les Kurdes au nord de la Syrie (Kurdistan syrien). Environ 200 délégués s'y sont alors réunis avec l'intention de préserver leur autonomie et de l'étendre à des secteurs dont les miliciens kurdes des Unités de protection du peuple (YPG) venaient de chasser les djihadistes de l'Etat islamique (Daech). Ankara, qui assimile les Kurdes de Syrie aux séparatistes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), craint que leurs succès n'attisent la guérilla dans le sud-est turc, où les Kurdes sont majoritaires, et les a sommés de se replier à l'est de l'Euphrate, mais les YPG sont aussi le premier relais sur le terrain des Etats-Unis dans la lutte contre Daech. Après l'adoption de la Constitution, qui fera de Qamichli, ville à la frontière avec la Turquie, la capitale du Kurdistan syrien, débuteront, selon Mme Youssef, les préparatifs d'élections locales qui seront suivies à terme par un scrutin régional. Damas qualifie d'illégitime la proclamation par les Kurdes syriens de leur région autonome dans le nord du pays. L'ambassadeur de Syrie à Moscou Riad Haddad a déclaré en amont que la plupart des Kurdes étaient opposés au schisme et plaidaient en faveur de l'unité du pays. Moscou déclare également impossible de proclamer la création d'une entité kurde en Syrie en-dehors d'un dialogue inter-syrien.