Décidément les relations entre l'Algérie et la France ne sont pas encore prêtes à évoluer dans un environnement apaisé. Le lourd dossier de l'histoire commune est encore très pesant. Le ministre des Moudjahidine, T'ayez Zitouni,a donné la parfaite illustration de cette situation . Décidément les relations entre l'Algérie et la France ne sont pas encore prêtes à évoluer dans un environnement apaisé. Le lourd dossier de l'histoire commune est encore très pesant. Le ministre des Moudjahidine, T'ayez Zitouni,a donné la parfaite illustration de cette situation . Mieux encore le représentant du gouvernement, qui a sèchement répondu aux derniers propos du président François Hollande, a reconnu que les relations entre les deux pays traversent une mauvaise pente. Apparemment très remonté contre l'ancienne puissance coloniale, le ministre des Moudjahidine est allé jusqu'à déclarer que la France devrait être châtiée pour l'ensemble des crimes commis en Algérie. Invité hier de la chaîne I de la Radio nationale, Tayeb Zitouni a taclé le président français en estimant que ses «déclarations sont contradictoires avec ce qu'il disait lors de son précédent mandat et lors de sa visite en Algérie en 2012». Le ministre des Moudjahidine fait certainement référence aux propos du président français sur la question des harkis. François Hollande a indiqué que la « France a abandonné les harkis qui ont été massacrés ». Il reprenait donc a son compte la thèse selon laquelle des dizaines de milliers de harkis ont été massacrés par le FLN. De plus, selon les révélations d'un livre sorti récemment il a aussi indiqué lors d'un entretien avec le président russe Vladimir Poutine sur le problème syrien que " Bouteflika était du côté de ceux que vos appelez les terroristes ». Pour l'invité de la Radio nationale «certains politiques français regrettaient encore l'Algérie française et sont complexés par rapport à la révolution algérienne». Par conséquent, le ministre a regretté l'état des relations entre le deux pays et dont l'entière responsabilité incombe aux politiques français et à leurs propos haineux envers l'Algérie. Passant à l'offensive Tayeb Zitouni a martelé que la France devrait être punie pour les horribles crimes commis contre le peuple algérien "alors même que ce pays prétend être la patrie des droits de l'homme, des libertés, de la démocratie et de l'égalité ». Sur sa lancée il a soutenu que le jour viendra où le dossier des souffrances du peuple algérien sera présenté par les historiens aux organisations chargées de la défense des droits de l'homme. Sur les négociations avec la France pour la récupération des archives de l'Algérie, le ministre a rappelé sa dernière visite en France et les multiples réunions entre les deux parties qui ont, à cette fin, institué une commission commune pour régler cette épineuse question. Il a de même évoqué la commission commune en charge du dossier des dédommagements des victimes des essais nucléaires. Un dossier qui n'avance pas selon le ministre à cause de la loi Morin. Comme dossier encore en suspens, le ministre des Moudjahidine a aussi parlé des disparus en indiquant que l'Algérie a recensé pas moins de 2000 disparus, dont Maurice Audin, Larbi Tebessi et Ahmed Bouguerra. Il a reproché à la Frace de faire l'impasse sur cette question malgré le fait qu'elle soit interpellée par l'Algérie. Enfin, Tayeb Zitouni est revenu sur l'affaire des crânes des combattants algériens qui sont exposés dans un musée parisien et que l'Algérie voudrait rapatrier. Il a de nouveau indiqué que l'ambassadeur d'Algérie en France a été chargé de prendre à bras le corps ce dossier. Mieux encore le représentant du gouvernement, qui a sèchement répondu aux derniers propos du président François Hollande, a reconnu que les relations entre les deux pays traversent une mauvaise pente. Apparemment très remonté contre l'ancienne puissance coloniale, le ministre des Moudjahidine est allé jusqu'à déclarer que la France devrait être châtiée pour l'ensemble des crimes commis en Algérie. Invité hier de la chaîne I de la Radio nationale, Tayeb Zitouni a taclé le président français en estimant que ses «déclarations sont contradictoires avec ce qu'il disait lors de son précédent mandat et lors de sa visite en Algérie en 2012». Le ministre des Moudjahidine fait certainement référence aux propos du président français sur la question des harkis. François Hollande a indiqué que la « France a abandonné les harkis qui ont été massacrés ». Il reprenait donc a son compte la thèse selon laquelle des dizaines de milliers de harkis ont été massacrés par le FLN. De plus, selon les révélations d'un livre sorti récemment il a aussi indiqué lors d'un entretien avec le président russe Vladimir Poutine sur le problème syrien que " Bouteflika était du côté de ceux que vos appelez les terroristes ». Pour l'invité de la Radio nationale «certains politiques français regrettaient encore l'Algérie française et sont complexés par rapport à la révolution algérienne». Par conséquent, le ministre a regretté l'état des relations entre le deux pays et dont l'entière responsabilité incombe aux politiques français et à leurs propos haineux envers l'Algérie. Passant à l'offensive Tayeb Zitouni a martelé que la France devrait être punie pour les horribles crimes commis contre le peuple algérien "alors même que ce pays prétend être la patrie des droits de l'homme, des libertés, de la démocratie et de l'égalité ». Sur sa lancée il a soutenu que le jour viendra où le dossier des souffrances du peuple algérien sera présenté par les historiens aux organisations chargées de la défense des droits de l'homme. Sur les négociations avec la France pour la récupération des archives de l'Algérie, le ministre a rappelé sa dernière visite en France et les multiples réunions entre les deux parties qui ont, à cette fin, institué une commission commune pour régler cette épineuse question. Il a de même évoqué la commission commune en charge du dossier des dédommagements des victimes des essais nucléaires. Un dossier qui n'avance pas selon le ministre à cause de la loi Morin. Comme dossier encore en suspens, le ministre des Moudjahidine a aussi parlé des disparus en indiquant que l'Algérie a recensé pas moins de 2000 disparus, dont Maurice Audin, Larbi Tebessi et Ahmed Bouguerra. Il a reproché à la Frace de faire l'impasse sur cette question malgré le fait qu'elle soit interpellée par l'Algérie. Enfin, Tayeb Zitouni est revenu sur l'affaire des crânes des combattants algériens qui sont exposés dans un musée parisien et que l'Algérie voudrait rapatrier. Il a de nouveau indiqué que l'ambassadeur d'Algérie en France a été chargé de prendre à bras le corps ce dossier.