La Banque mondiale (BM) a relevé ses prévisions pour les cours de brut en 2017 qui seront soutenus l'année prochaine, a-t-elle avancé, grâce à l'accord de l'Opep conclu en septembre dernier à Alger pour limiter la production dans une fourchette allant entre 32,5 mbj et 33 mbj. La Banque mondiale (BM) a relevé ses prévisions pour les cours de brut en 2017 qui seront soutenus l'année prochaine, a-t-elle avancé, grâce à l'accord de l'Opep conclu en septembre dernier à Alger pour limiter la production dans une fourchette allant entre 32,5 mbj et 33 mbj. La BM précise dans son rapport trimestriel sur les marchés de produits de base que «l'accord de l'Opep pour limiter la production devrait tirer les prix vers le haut» en tablant désormais sur un prix de 55 dollars le baril de brut contre 53 dollars anticipés en juillet. Comme conséquence, les prix de l'énergie, incluant le pétrole, le gaz naturel et le charbon, devraient bondir de pratiquement 25% au cours des 12 prochains mois, une hausse supérieure aux prévisions avancées dans le dernier rapport de juillet. Pour 2016, les cours du pétrole devraient s'établir en moyenne à 43 dollars le baril, sans changement par rapport aux estimations de juillet, relève la BM. «Nous anticipons une hausse sensible des prix de l'énergie l'an prochain, tirée par les cours du pétrole», déclare John Baffes, économiste senior à la Banque mondiale et principal auteur de ce rapport qui consacre un dossier spécial au plan de réduction de la production annoncé par l'Opep à Alger. Mais faute «de connaître les modalités concrètes d'application de l'accord de l'Opep, lequel aura certainement de profondes répercussions sur les marchés pétroliers quand il entrera en vigueur, nous devons envisager ces prévisions avec circonspection», note-t-il toutefois. Le rapport relève qu'avec le raffermissement de la demande et la contraction de l'offre, les prix de la plupart des produits de base devraient connaître une certaine embellie en 2017. Les cours des métaux et des minéraux devraient ainsi gagner 4,1% l'an prochain, en hausse de 0,5 point par rapport aux prévisions précédentes, du fait des tensions sur l'offre. Les prix du zinc devraient flamber de plus de 20%, attisés par la fermeture de plusieurs grands sites miniers et des réductions de production les années précédentes. La hausse attendue des taux d'intérêt par la réserve fédérale américaine et l'effritement du rôle de l'or comme valeur refuge amènent à tabler sur un léger fléchissement des cours du métal jaune en 2017, à 1.219 dollars l'once, selon la BM. Les prix des produits agricoles devraient progresser de 1,4% en 2017, soit un peu moins qu'anticipé en juillet, puisque le renchérissement des denrées alimentaires sera plus progressif que prévu. La hausse des prix des céréales en 2017 devrait être plus forte qu'attendu, à 2,9%, tandis que les cours des huiles et des farines d'oléagineux devraient progresser moins vite que prévu, à 2%. «L'affaiblissement des prix des matières premières a durement touché les pays émergents et en développement exportateurs, même si leur situation semble s'être stabilisée», affirme Ayhan Kose, directeur du groupe d'étude des perspectives de développement de la BM. Pour 2017, ce groupe d'économies devrait connaître une croissance pratiquement nulle, prévoit cette institution financière internationale. «Les décideurs devront, dans la mesure du possible, poursuivre des stratégies de relance, à l'instar d'investissements dans les infrastructures, la santé et l'éducation, dans le cadre d'un plan budgétaire à moyen terme crédible», recommande le rapport. La BM précise dans son rapport trimestriel sur les marchés de produits de base que «l'accord de l'Opep pour limiter la production devrait tirer les prix vers le haut» en tablant désormais sur un prix de 55 dollars le baril de brut contre 53 dollars anticipés en juillet. Comme conséquence, les prix de l'énergie, incluant le pétrole, le gaz naturel et le charbon, devraient bondir de pratiquement 25% au cours des 12 prochains mois, une hausse supérieure aux prévisions avancées dans le dernier rapport de juillet. Pour 2016, les cours du pétrole devraient s'établir en moyenne à 43 dollars le baril, sans changement par rapport aux estimations de juillet, relève la BM. «Nous anticipons une hausse sensible des prix de l'énergie l'an prochain, tirée par les cours du pétrole», déclare John Baffes, économiste senior à la Banque mondiale et principal auteur de ce rapport qui consacre un dossier spécial au plan de réduction de la production annoncé par l'Opep à Alger. Mais faute «de connaître les modalités concrètes d'application de l'accord de l'Opep, lequel aura certainement de profondes répercussions sur les marchés pétroliers quand il entrera en vigueur, nous devons envisager ces prévisions avec circonspection», note-t-il toutefois. Le rapport relève qu'avec le raffermissement de la demande et la contraction de l'offre, les prix de la plupart des produits de base devraient connaître une certaine embellie en 2017. Les cours des métaux et des minéraux devraient ainsi gagner 4,1% l'an prochain, en hausse de 0,5 point par rapport aux prévisions précédentes, du fait des tensions sur l'offre. Les prix du zinc devraient flamber de plus de 20%, attisés par la fermeture de plusieurs grands sites miniers et des réductions de production les années précédentes. La hausse attendue des taux d'intérêt par la réserve fédérale américaine et l'effritement du rôle de l'or comme valeur refuge amènent à tabler sur un léger fléchissement des cours du métal jaune en 2017, à 1.219 dollars l'once, selon la BM. Les prix des produits agricoles devraient progresser de 1,4% en 2017, soit un peu moins qu'anticipé en juillet, puisque le renchérissement des denrées alimentaires sera plus progressif que prévu. La hausse des prix des céréales en 2017 devrait être plus forte qu'attendu, à 2,9%, tandis que les cours des huiles et des farines d'oléagineux devraient progresser moins vite que prévu, à 2%. «L'affaiblissement des prix des matières premières a durement touché les pays émergents et en développement exportateurs, même si leur situation semble s'être stabilisée», affirme Ayhan Kose, directeur du groupe d'étude des perspectives de développement de la BM. Pour 2017, ce groupe d'économies devrait connaître une croissance pratiquement nulle, prévoit cette institution financière internationale. «Les décideurs devront, dans la mesure du possible, poursuivre des stratégies de relance, à l'instar d'investissements dans les infrastructures, la santé et l'éducation, dans le cadre d'un plan budgétaire à moyen terme crédible», recommande le rapport.