Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé que l'Algérie et l'Arabie saoudite aspiraient à hisser leur coopération bilatérale à la hauteur du "partenariat stratégique". Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, a affirmé que l'Algérie et l'Arabie saoudite aspiraient à hisser leur coopération bilatérale à la hauteur du "partenariat stratégique". Nous "aspirons à hisser la coopération algéro-saoudienne à la hauteur du partenariat stratégique, eu égard aux moyens et aux opportunités de complémentarité disponibles dans les deux pays ainsi qu'à la forte volonté politique du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et de son frère le Serviteur des deux Lieux saints de l'Islam, le roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud", a indiqué Sellal dans un entretien au quotidien panarabe Asharq Al-Awsat paru dans son édition de vendredi. Cette volonté vise à "développer et diversifier nos relations bilatérales de façon à concrétiser les aspirations des deux peuple frères", a ajouté le Premier ministre. "Les domaines de coopération et de partenariat entre les deux pays sont nombreux et comptent, entre autres, les hydrocarbures, la pétrochimie, l'agriculture, l'industrie, l'économie du savoir et le tourisme", a-t-il précisé. "Dans tous ces secteurs, le gouvernement appuie l'investissement par des facilités multiples, les meilleures dans le bassin méditerranéen", a-t-il dit. Les deux pays veulent examiner les voies à même d'augmenter le volume des échanges commerciaux et réaliser une interactivité directe entre les hommes d'affaires entre les deux pays, à travers des mécanismes permanents en mettant l'accent sur le développement de l'échange culturel et le renforcement de la coordination dans le dossier de la omra et du hadj. Dans ce contexte, Sellal a souligné que les relations politiques entre les deux Etats "sont excellentes dans le cadre de la concertation et la coordination continue autour des questions d'intérêt commun dans les espaces arabe, musulman et international". Concernant le rôle de l'Algérie dans l'aboutissement du dernier accord pétrolier, le Premier ministre a précisé que "l'accord d'Alger a lancé des indicateurs positifs aux marchés pétroliers internationaux, des indicateurs à appuyer et à renforcer", rappelant le rôle de "facilitateur et de médiateur" que l'Algérie avait joué dans ce sens. L'Algérie "milite pour un prix raisonnable et juste qui permettrait de réinvestir en matière d'énergie, de valoriser la production et d'assurer l'approvisionnement des consommateurs", a-t-il dit, ajoutant qu'elle "a toujours veillé à consacrer un véritable esprit de dialogue et de concertation entre les différents acteurs internationaux dans ce domaine". A une question sur la situation sécuritaire prévalant dans la région, d'autant que l'Algérie est entourée de pays où sévissent des guerres et des soubresauts en particulier la Libye et le Mali, le Premier ministre a indiqué : "Nous avons longtemps reproché aux politiques et aux médias occidentaux de vouloir attribuer aux groupes terroristes les qualificatifs d'islamique et d'Etat et voilà qu'aujourd'hui, les médias arabes tombent dans ce piège et reproduisent la même erreur". "Il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit de criminels dont l'implication dans des réseaux de contrebande, de trafic de drogue et de traite humaine est établie et dont les objectifs sont aussi vils qu'infâmes, en ce sens qu'ils veulent asservir les populations, par la terreur et la violence, pour spolier leurs richesses", a-t-il estimé. "Les vaillants éléments de notre Armée nationale populaire (ANP) et des autres corps de sécurité sont prêts à accomplir leur mission dans toutes les situations et en toutes circonstances aux fins de garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens, sur tout le territoire national, dans les espaces terrestre, maritime ou aérien", a-t-il soutenu. Dans ce contexte, le Premier ministre a précisé que la situation qui prévaut dans certains pays de la région "ne nous a jamais amené à considérer nos frontières communes comme étant une source de préoccupation ou de risques. Bien au contraire, nous sommes fiers de les avoir pour voisins et nous restons confiants que nos frères en Libye et au Mali surmonteront cette difficile épreuve à travers de réels processus de dialogue national qui préserveraient l'unité de leurs peuples, l'intégrité territoriale de leur pays et la souveraineté de leur décision". La révision constitutionnelle a conforté les libertés et consacré le principe d'équité Concernant la révision constitutionnelle de février dernier, Sellal a affirmé que la Constitution "a conforté les libertés individuelles et collectives et proscrit l'application de peines privatives de libertés dans les affaires d'édition, tout en consacrant le principe d'équité devant la loi et l'obligation ,du respect de la vie privée". Evoquant la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), instituée par la Constitution, Sellal a indiqué qu'''elle a été revendiquée par l'ensemble de la classe politique nationale, sans exclusion aucune". A une autre question sur "le danger que représente le chauvinisme religieux sur le référent religieux de l'Algérie", le Premier ministre a affirmé "nous respectons toutes les doctrines musulmanes et nous nous gardons d'émettre des jugement quelconques sur la compréhension, voire l'interprétation par certains des textes religieux ou leur lecture de certaines étapes de l'histoire de la civilisation musulmane". "Nous estimons que ce domaine relève de la compétence des spécialistes et des ulémas (théologiens)", a-t-il ajouté. Pour Sellal "il serait vain d'impliquer le citoyen lambda dans des débats qu'il ne pourra tenir, ni assimiler à défaut de connaissances spécialisées et d'outils scientifiques. Si ces débats utilisent un discours subversif, ils pourraient sérieusement entamer la paix civile et remettre en cause la sagesse de l'acte religieux, censé véhiculer la piété et la ferveur". "C'est pourquoi nous nous refusons à verser dans des conflits dont les conséquences seraient désastreuses. En Algérie, nous sommes déterminés à rétablir et à promouvoir la véritable image de l'Islam, religion d'ouverture et de tolérance", a conclu le Premier ministre. Nous "aspirons à hisser la coopération algéro-saoudienne à la hauteur du partenariat stratégique, eu égard aux moyens et aux opportunités de complémentarité disponibles dans les deux pays ainsi qu'à la forte volonté politique du président de la République, Abdelaziz Bouteflika et de son frère le Serviteur des deux Lieux saints de l'Islam, le roi Salmane Ben Abdelaziz Al Saoud", a indiqué Sellal dans un entretien au quotidien panarabe Asharq Al-Awsat paru dans son édition de vendredi. Cette volonté vise à "développer et diversifier nos relations bilatérales de façon à concrétiser les aspirations des deux peuple frères", a ajouté le Premier ministre. "Les domaines de coopération et de partenariat entre les deux pays sont nombreux et comptent, entre autres, les hydrocarbures, la pétrochimie, l'agriculture, l'industrie, l'économie du savoir et le tourisme", a-t-il précisé. "Dans tous ces secteurs, le gouvernement appuie l'investissement par des facilités multiples, les meilleures dans le bassin méditerranéen", a-t-il dit. Les deux pays veulent examiner les voies à même d'augmenter le volume des échanges commerciaux et réaliser une interactivité directe entre les hommes d'affaires entre les deux pays, à travers des mécanismes permanents en mettant l'accent sur le développement de l'échange culturel et le renforcement de la coordination dans le dossier de la omra et du hadj. Dans ce contexte, Sellal a souligné que les relations politiques entre les deux Etats "sont excellentes dans le cadre de la concertation et la coordination continue autour des questions d'intérêt commun dans les espaces arabe, musulman et international". Concernant le rôle de l'Algérie dans l'aboutissement du dernier accord pétrolier, le Premier ministre a précisé que "l'accord d'Alger a lancé des indicateurs positifs aux marchés pétroliers internationaux, des indicateurs à appuyer et à renforcer", rappelant le rôle de "facilitateur et de médiateur" que l'Algérie avait joué dans ce sens. L'Algérie "milite pour un prix raisonnable et juste qui permettrait de réinvestir en matière d'énergie, de valoriser la production et d'assurer l'approvisionnement des consommateurs", a-t-il dit, ajoutant qu'elle "a toujours veillé à consacrer un véritable esprit de dialogue et de concertation entre les différents acteurs internationaux dans ce domaine". A une question sur la situation sécuritaire prévalant dans la région, d'autant que l'Algérie est entourée de pays où sévissent des guerres et des soubresauts en particulier la Libye et le Mali, le Premier ministre a indiqué : "Nous avons longtemps reproché aux politiques et aux médias occidentaux de vouloir attribuer aux groupes terroristes les qualificatifs d'islamique et d'Etat et voilà qu'aujourd'hui, les médias arabes tombent dans ce piège et reproduisent la même erreur". "Il ne faut pas perdre de vue qu'il s'agit de criminels dont l'implication dans des réseaux de contrebande, de trafic de drogue et de traite humaine est établie et dont les objectifs sont aussi vils qu'infâmes, en ce sens qu'ils veulent asservir les populations, par la terreur et la violence, pour spolier leurs richesses", a-t-il estimé. "Les vaillants éléments de notre Armée nationale populaire (ANP) et des autres corps de sécurité sont prêts à accomplir leur mission dans toutes les situations et en toutes circonstances aux fins de garantir la sécurité des citoyens et de leurs biens, sur tout le territoire national, dans les espaces terrestre, maritime ou aérien", a-t-il soutenu. Dans ce contexte, le Premier ministre a précisé que la situation qui prévaut dans certains pays de la région "ne nous a jamais amené à considérer nos frontières communes comme étant une source de préoccupation ou de risques. Bien au contraire, nous sommes fiers de les avoir pour voisins et nous restons confiants que nos frères en Libye et au Mali surmonteront cette difficile épreuve à travers de réels processus de dialogue national qui préserveraient l'unité de leurs peuples, l'intégrité territoriale de leur pays et la souveraineté de leur décision". La révision constitutionnelle a conforté les libertés et consacré le principe d'équité Concernant la révision constitutionnelle de février dernier, Sellal a affirmé que la Constitution "a conforté les libertés individuelles et collectives et proscrit l'application de peines privatives de libertés dans les affaires d'édition, tout en consacrant le principe d'équité devant la loi et l'obligation ,du respect de la vie privée". Evoquant la Haute instance indépendante de surveillance des élections (HIISE), instituée par la Constitution, Sellal a indiqué qu'''elle a été revendiquée par l'ensemble de la classe politique nationale, sans exclusion aucune". A une autre question sur "le danger que représente le chauvinisme religieux sur le référent religieux de l'Algérie", le Premier ministre a affirmé "nous respectons toutes les doctrines musulmanes et nous nous gardons d'émettre des jugement quelconques sur la compréhension, voire l'interprétation par certains des textes religieux ou leur lecture de certaines étapes de l'histoire de la civilisation musulmane". "Nous estimons que ce domaine relève de la compétence des spécialistes et des ulémas (théologiens)", a-t-il ajouté. Pour Sellal "il serait vain d'impliquer le citoyen lambda dans des débats qu'il ne pourra tenir, ni assimiler à défaut de connaissances spécialisées et d'outils scientifiques. Si ces débats utilisent un discours subversif, ils pourraient sérieusement entamer la paix civile et remettre en cause la sagesse de l'acte religieux, censé véhiculer la piété et la ferveur". "C'est pourquoi nous nous refusons à verser dans des conflits dont les conséquences seraient désastreuses. En Algérie, nous sommes déterminés à rétablir et à promouvoir la véritable image de l'Islam, religion d'ouverture et de tolérance", a conclu le Premier ministre.