L'exposition ''En hors ton'', marquant le retour sur la scène artistique du plasticien algérien Azwaw Mammeri après une dizaine d'années d'absence, a été inaugurée vendredi à Alger. L'exposition ''En hors ton'', marquant le retour sur la scène artistique du plasticien algérien Azwaw Mammeri après une dizaine d'années d'absence, a été inaugurée vendredi à Alger. Visible jusqu'au 10 janvier 2017 à la galerie Sirius (Alger-Centre), cette exposition regroupe une trentaine de nouvelles oeuvres de cet artiste de 62 ans, considéré une comme des plasticiens les plus doués de sa génération et dont la dernière grande exposition personnelle remonte à 2005. Entre toiles réalisées sur papier craft ou journal et sur bois, ces oeuvres, toutes non-titrées, conservent la touche particulière d'Azwaw Mammeri, mélange de semi-abstraction onirique, de formes mémorielles nord-africaines et d'atmosphères mystiques ou tragiques. Les visiteurs de l'exposition pourront ainsi apprécier les atmosphères particulières de l'artiste à travers de grandes toiles dominées par les gris, les bleus et les rouges, où visages fixant le regard, taches sombres ou animaux faméliques, sont entourés de signes, de croix, de traits raturés ou en pointillés. L'art du relief se retrouve, quant à lui, dans les oeuvres sur bois où l'harmonie dans les formes et de l'occupation de l'espace rappelle les précédentes sculptures du plasticien, absent au vernissage de l'exposition pour des raisons de santé, ainsi qu'ont expliqué des membres de sa famille. Artiste à la fois discret et engagé, il participe à de nombreuses expositions collectives, organisées, notamment, en hommage aux victimes de la décennie 90 de violence terroriste ou en solidarité avec les étudiants en grève après les évènements d'octobre 1988. Visible jusqu'au 10 janvier 2017 à la galerie Sirius (Alger-Centre), cette exposition regroupe une trentaine de nouvelles oeuvres de cet artiste de 62 ans, considéré une comme des plasticiens les plus doués de sa génération et dont la dernière grande exposition personnelle remonte à 2005. Entre toiles réalisées sur papier craft ou journal et sur bois, ces oeuvres, toutes non-titrées, conservent la touche particulière d'Azwaw Mammeri, mélange de semi-abstraction onirique, de formes mémorielles nord-africaines et d'atmosphères mystiques ou tragiques. Les visiteurs de l'exposition pourront ainsi apprécier les atmosphères particulières de l'artiste à travers de grandes toiles dominées par les gris, les bleus et les rouges, où visages fixant le regard, taches sombres ou animaux faméliques, sont entourés de signes, de croix, de traits raturés ou en pointillés. L'art du relief se retrouve, quant à lui, dans les oeuvres sur bois où l'harmonie dans les formes et de l'occupation de l'espace rappelle les précédentes sculptures du plasticien, absent au vernissage de l'exposition pour des raisons de santé, ainsi qu'ont expliqué des membres de sa famille. Artiste à la fois discret et engagé, il participe à de nombreuses expositions collectives, organisées, notamment, en hommage aux victimes de la décennie 90 de violence terroriste ou en solidarité avec les étudiants en grève après les évènements d'octobre 1988.