Le Parti des travailleurs (PT) rejoint le camp des participants aux prochaines élections législatives. Cette décision, qui a été prise par le comité central du parti à l'issue d'une session ordinaire, a été annoncée hier par la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune. Le Parti des travailleurs (PT) rejoint le camp des participants aux prochaines élections législatives. Cette décision, qui a été prise par le comité central du parti à l'issue d'une session ordinaire, a été annoncée hier par la secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune. Le comité central du parti a cependant laissé sa session ouverte et peut, par voie de conséquence, changer à tout moment sa décision de participation au prochain rendez vous électoral. "On est prêt à parer à toute urgence" dira Louisa Hanoune. "Ces élections législatives vont être décisives pour le pays. Soit elles vont être l'occasion pour notre pays de suivre le chemin de la démocratie, de la paix, du progrès et du développement en respectant la volonté du peuple afin que le problème de la représentativité soit réglé définitivement. Soit ces élections vont faire plonger le pays dans l'instabilité et l'inconnu" a indiqué la patronne du PT lors de la conférence de presse animée hier. Qu'est-ce qui a vraiment poussé le PT a participer aux élections ? "La décision de participer a été prise en tenant compte de cette situation dangereuse que traverse notre pays et la volonté affichée de poursuivre dans la voie de la médiocrité" répond Louisa Hanoune. Selon elle, le PT va poser lors de sa campagne électorale, les préoccupations du peuple, défendre les acquis des travailleurs et proposer les solutions aux problèmes multiples que connaissent les travailleurs et les Algériens en général. "Il n'est pas possible de laisser la place aux forces obscures ou à l'oligarchie à l'appétit vorace qui cherche à s'emparer de tous les leviers du pouvoir" dira Hanoune pour justifier la participation de son parti tout en restant sceptique quant à l'attitude du pouvoir. "A travers des pratiques douteuses, l'Administration démontre qu'elle n'a aucune volonté de respecter la souveraineté du peuple et même si cela nous coûterait la cohésion nationale et plongerait le pays dans l'anarchie" accuse la conférencière. Louisa Hanoune est revenue sur son terrain de prédilection, à savoir la situation sociale qui prévaut dans le pays. "Personne ne peut prédire quand et comment il va y avoir l'explosion sociale en raison de la fragilisation du tissu social" a-t-elle martelé. Louisa Hanoune ne cesse de mettre en garde contre l'exacerbation de la misère sociale générée par l'élaboration de lois qui font le lit de l'explosion sociale. Le PT a, pour rappel, été farouchement opposé à la loi de finances 2017 comme il s'est aussi opposé à la loi sur la retraite qui a fait couler beaucoup d'encre. Les députés du parti ont mené une intense activité à l'APN pour contrer ces deux lois qui ont cependant été adoptées. Cela dit, la participation du PT aux élections législatives est loin de constituer une surprise tant elle était attendue par tous les observateurs. Le PT n'a jamais boycotté une élection. Avec l'annonce de cette participation le PT rejoint les autres partis de l'opposition qui l'ont précédé, à l'exemple du MSP, du RCD ou du FFS. C'est dire, qu'à l'exception du parti d'Ali Benflis, Talaiou El Houriat, toute l'opposition a dit oui aux élections législatives. Le comité central du parti a cependant laissé sa session ouverte et peut, par voie de conséquence, changer à tout moment sa décision de participation au prochain rendez vous électoral. "On est prêt à parer à toute urgence" dira Louisa Hanoune. "Ces élections législatives vont être décisives pour le pays. Soit elles vont être l'occasion pour notre pays de suivre le chemin de la démocratie, de la paix, du progrès et du développement en respectant la volonté du peuple afin que le problème de la représentativité soit réglé définitivement. Soit ces élections vont faire plonger le pays dans l'instabilité et l'inconnu" a indiqué la patronne du PT lors de la conférence de presse animée hier. Qu'est-ce qui a vraiment poussé le PT a participer aux élections ? "La décision de participer a été prise en tenant compte de cette situation dangereuse que traverse notre pays et la volonté affichée de poursuivre dans la voie de la médiocrité" répond Louisa Hanoune. Selon elle, le PT va poser lors de sa campagne électorale, les préoccupations du peuple, défendre les acquis des travailleurs et proposer les solutions aux problèmes multiples que connaissent les travailleurs et les Algériens en général. "Il n'est pas possible de laisser la place aux forces obscures ou à l'oligarchie à l'appétit vorace qui cherche à s'emparer de tous les leviers du pouvoir" dira Hanoune pour justifier la participation de son parti tout en restant sceptique quant à l'attitude du pouvoir. "A travers des pratiques douteuses, l'Administration démontre qu'elle n'a aucune volonté de respecter la souveraineté du peuple et même si cela nous coûterait la cohésion nationale et plongerait le pays dans l'anarchie" accuse la conférencière. Louisa Hanoune est revenue sur son terrain de prédilection, à savoir la situation sociale qui prévaut dans le pays. "Personne ne peut prédire quand et comment il va y avoir l'explosion sociale en raison de la fragilisation du tissu social" a-t-elle martelé. Louisa Hanoune ne cesse de mettre en garde contre l'exacerbation de la misère sociale générée par l'élaboration de lois qui font le lit de l'explosion sociale. Le PT a, pour rappel, été farouchement opposé à la loi de finances 2017 comme il s'est aussi opposé à la loi sur la retraite qui a fait couler beaucoup d'encre. Les députés du parti ont mené une intense activité à l'APN pour contrer ces deux lois qui ont cependant été adoptées. Cela dit, la participation du PT aux élections législatives est loin de constituer une surprise tant elle était attendue par tous les observateurs. Le PT n'a jamais boycotté une élection. Avec l'annonce de cette participation le PT rejoint les autres partis de l'opposition qui l'ont précédé, à l'exemple du MSP, du RCD ou du FFS. C'est dire, qu'à l'exception du parti d'Ali Benflis, Talaiou El Houriat, toute l'opposition a dit oui aux élections législatives.