Le statut de l'école primaire stipule que la gestion des établissements primaires se fait par les Collectivités locales avec un suivi permanent du ministère de l'Education. Le statut de l'école primaire stipule que la gestion des établissements primaires se fait par les Collectivités locales avec un suivi permanent du ministère de l'Education. En hiver, de nombreux écoliers grelottent de froid dans les écoles non équipées de chauffages. Le ministère de l'Education nationale s'en lave les mains et pointe la responsabilité du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. "Le statut de l'école primaire stipule que la gestion des établissements primaires se fait par les Collectivités locales avec un suivi permanent du ministère de l'Education", a rappelé Nabil Bendadouche, directeur de l'enseignement fondamental au ministère de l'Education nationale, hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. Pressé de dire si le ministère de l'Education nationale entend agir avec plus de détermination, afin que des enfants en bas âge n'aient plus à grelotter de froid durant leur scolarité, M. Bendedouche assure qu'avec le ministère de l'Intérieur et les autorités locales, celui-ci veillera à ce que "tous les moyens" soient dégagés pour régler cette question. Acculé, il finit par se demander s'il ne faudrait pas, à l'avenir, "caler" le programme d'intervention des autorités locales avec le calendrier scolaire afin, ditil, qu'il n'y ait plus ce "genre de perturbations", relevant, toutefois, que "la gestion du budget portant gestion et fonctionnement des écoles primaires est laissé à la discrétion du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales". Mentionnant le code de la commune dans sa partie relative au statut de l'école primaire, il tient à souligner que la responsabilité de sa construction, de son équipement, de sa gestion et de son entretien, incombe aux autorités locales, ajoutant qu'il faudrait donc "situer et délimiter les responsabilités" de chaque partie. 2.689 établissements scolaires fermés Pas moins de 2.689 établissements scolaires ont été contraints de fermer temporairement, à cause des fortes intempéries qui ont affecté la majorité des régions nord du pays. Ce qui n'est pas sans avoir provoqué un retard dans le programme scolaire des élèves des trois cycles. "Un planning de rattrapage sera introduit, au cas par cas, afin de prendre en charge le retard enregistré par les établissements affectés par ces intempéries", a indiqué Nabil Bendedouche. Ce dernier a précisé que le ministère de l'Education, "travaille sur l'identification des établissements touchés par les intempéries", ajoutant que "le retard enregistré dans le programme scolaire, est de deux à cinq jours dans certaines localités". "Le rattrapage sera effectué, les mardis et samedis, pour éviter toute surcharge supplémentaire aux élèves", a insisté le même responsable. Le fruit des réformes scolaires visible dans 9 ans De son côté la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a assuré, à partir de Oum-El-Bouaghi, que "le fruit des réformes en cours dans le secteur de l'éducation sera visible dans neuf ans à compter de maintenant". Les "résultats de ces réformes apparaîtront lorsque les élèves actuels du primaire arriveront au terme du palier moyen", a indiqué la ministre dans ses réponses aux préoccupations des chefs d'établissement, inspecteurs et partenaires du secteur, rencontrés au siège de la wilaya dans le cadre de sa visite de deux jours dans la wilaya d'Oum-El- Bouaghi. Notant que ces réformes sont engagées sur les deux plans essentiels de la pédagogie et de la gouvernance, Mme Benghebrit a exprimé sa disposition pour le dialogue, l'écoute et la prise en charge des préoccupations des travailleurs du secteur. Tout en mettant l'accent sur les efforts colossaux engagés par l'Etat dans la wilaya à travers de multiples projets pour les divers paliers de l'enseignement, la ministre a regretté les résultats qui y ont été obtenus au terme des épreuves de fin d'année scolaire. Elle a, en outre, souligné que "le défi d'améliorer le taux de réussite dans la wilaya qui a régressé au cours des deux dernières années, est lié à l'amélioration du rendement du système scolaire à travers des mesures décidées par la tutelle pour la révision des programmes, du traitement pédagogique, du système d'évaluation et de la consolidation des activités annexes". Pour Mme Benghebrit, certaines difficultés exigent la "consolidation" des efforts de la tutelle à l'échelle centrale, des autorités locales et des partenaires du secteur de sorte à surmonter toutes les entraves et corriger les dysfonctionnements pour être à la hauteur du soutien de l'Etat et des aspirations de la wilaya. La ministre a également suivi un exposé sur le secteur de l'Education dans la wilaya, ses infrastructures, son encadrement, ses effectifs, la santé et l'alimentation scolaires et la formation. La ministre poursuivra sa visite dans la wilaya d'Oum-El-Bouaghi par l'inspection de plusieurs projets et réalisations du secteur scolaire. En hiver, de nombreux écoliers grelottent de froid dans les écoles non équipées de chauffages. Le ministère de l'Education nationale s'en lave les mains et pointe la responsabilité du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales. "Le statut de l'école primaire stipule que la gestion des établissements primaires se fait par les Collectivités locales avec un suivi permanent du ministère de l'Education", a rappelé Nabil Bendadouche, directeur de l'enseignement fondamental au ministère de l'Education nationale, hier sur les ondes de la chaîne III de la Radio nationale. Pressé de dire si le ministère de l'Education nationale entend agir avec plus de détermination, afin que des enfants en bas âge n'aient plus à grelotter de froid durant leur scolarité, M. Bendedouche assure qu'avec le ministère de l'Intérieur et les autorités locales, celui-ci veillera à ce que "tous les moyens" soient dégagés pour régler cette question. Acculé, il finit par se demander s'il ne faudrait pas, à l'avenir, "caler" le programme d'intervention des autorités locales avec le calendrier scolaire afin, ditil, qu'il n'y ait plus ce "genre de perturbations", relevant, toutefois, que "la gestion du budget portant gestion et fonctionnement des écoles primaires est laissé à la discrétion du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales". Mentionnant le code de la commune dans sa partie relative au statut de l'école primaire, il tient à souligner que la responsabilité de sa construction, de son équipement, de sa gestion et de son entretien, incombe aux autorités locales, ajoutant qu'il faudrait donc "situer et délimiter les responsabilités" de chaque partie. 2.689 établissements scolaires fermés Pas moins de 2.689 établissements scolaires ont été contraints de fermer temporairement, à cause des fortes intempéries qui ont affecté la majorité des régions nord du pays. Ce qui n'est pas sans avoir provoqué un retard dans le programme scolaire des élèves des trois cycles. "Un planning de rattrapage sera introduit, au cas par cas, afin de prendre en charge le retard enregistré par les établissements affectés par ces intempéries", a indiqué Nabil Bendedouche. Ce dernier a précisé que le ministère de l'Education, "travaille sur l'identification des établissements touchés par les intempéries", ajoutant que "le retard enregistré dans le programme scolaire, est de deux à cinq jours dans certaines localités". "Le rattrapage sera effectué, les mardis et samedis, pour éviter toute surcharge supplémentaire aux élèves", a insisté le même responsable. Le fruit des réformes scolaires visible dans 9 ans De son côté la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghebrit a assuré, à partir de Oum-El-Bouaghi, que "le fruit des réformes en cours dans le secteur de l'éducation sera visible dans neuf ans à compter de maintenant". Les "résultats de ces réformes apparaîtront lorsque les élèves actuels du primaire arriveront au terme du palier moyen", a indiqué la ministre dans ses réponses aux préoccupations des chefs d'établissement, inspecteurs et partenaires du secteur, rencontrés au siège de la wilaya dans le cadre de sa visite de deux jours dans la wilaya d'Oum-El- Bouaghi. Notant que ces réformes sont engagées sur les deux plans essentiels de la pédagogie et de la gouvernance, Mme Benghebrit a exprimé sa disposition pour le dialogue, l'écoute et la prise en charge des préoccupations des travailleurs du secteur. Tout en mettant l'accent sur les efforts colossaux engagés par l'Etat dans la wilaya à travers de multiples projets pour les divers paliers de l'enseignement, la ministre a regretté les résultats qui y ont été obtenus au terme des épreuves de fin d'année scolaire. Elle a, en outre, souligné que "le défi d'améliorer le taux de réussite dans la wilaya qui a régressé au cours des deux dernières années, est lié à l'amélioration du rendement du système scolaire à travers des mesures décidées par la tutelle pour la révision des programmes, du traitement pédagogique, du système d'évaluation et de la consolidation des activités annexes". Pour Mme Benghebrit, certaines difficultés exigent la "consolidation" des efforts de la tutelle à l'échelle centrale, des autorités locales et des partenaires du secteur de sorte à surmonter toutes les entraves et corriger les dysfonctionnements pour être à la hauteur du soutien de l'Etat et des aspirations de la wilaya. La ministre a également suivi un exposé sur le secteur de l'Education dans la wilaya, ses infrastructures, son encadrement, ses effectifs, la santé et l'alimentation scolaires et la formation. La ministre poursuivra sa visite dans la wilaya d'Oum-El-Bouaghi par l'inspection de plusieurs projets et réalisations du secteur scolaire.