Les difficultés s'accentuent pour l'aciérie Aferpi (ex- Lucchini) de Piombino, dans la région italienne de Toscane. L'installation industrielle, rachetée par Issad Rebrab, rencontre des blocages. À tel point que les syndicats de l'entreprise ont exigé et obtenu une "convocation" des représentants au ministère italien du Développement économique, rapporte le quotidien régional Il Sole 24 Ore, dans son édition de samedi 21 janvier. Les difficultés s'accentuent pour l'aciérie Aferpi (ex- Lucchini) de Piombino, dans la région italienne de Toscane. L'installation industrielle, rachetée par Issad Rebrab, rencontre des blocages. À tel point que les syndicats de l'entreprise ont exigé et obtenu une "convocation" des représentants au ministère italien du Développement économique, rapporte le quotidien régional Il Sole 24 Ore, dans son édition de samedi 21 janvier. Le but de la rencontre, prévue aujourd'hui, est "d'obtenir la présentation du nouveau plan industriel pour l'aciérie pour relancer l'activité", précise la même source. L'offre de Rebrab, jugée la plus intéressante au moment du rachat, prévoit le développement d'un pôle agroalimentaire et d'un port important dans le complexe. Depuis, les choses semblent largement stagner et les syndicats font monter la pression sur l'homme d'affaires algérien, menaçant même de déclencher un mouvement de grève. Un responsable syndical de la branche sidérurgique est même allé jusqu'à qualifier Rebrab de "partenaire non fiable", selon Il Sole 24 Ore. Dans le même temps, le milliardaire algérien n'a pas caché ses intentions de racheter une autre aciérie (Leali Steel), toujours en Italie. "Une initiative vue d'un très mauvais oeil par les ouvriers et syndicats d'Aferpi", indique le quotidien italien. Pour sa part, Aferpi évoque les difficultés de trouver de financements. Les dirigeants ont plusieurs fois dénoncé le manque d'implication des banques locales dans l'investissement nécessaire au redémarrage effectif et la modernisation de l'usine. Récemment, le commissaire Piero Nardi, en charge de la liquidation de l'entreprise (avant le rachat), a déclaré que "le manque de financements de la part des actionnaires n'est pas un argument opposable pour déclarer le défaut de l'acquéreur [Rebrab, NDLR]", rappelle la même source. Le but de la rencontre, prévue aujourd'hui, est "d'obtenir la présentation du nouveau plan industriel pour l'aciérie pour relancer l'activité", précise la même source. L'offre de Rebrab, jugée la plus intéressante au moment du rachat, prévoit le développement d'un pôle agroalimentaire et d'un port important dans le complexe. Depuis, les choses semblent largement stagner et les syndicats font monter la pression sur l'homme d'affaires algérien, menaçant même de déclencher un mouvement de grève. Un responsable syndical de la branche sidérurgique est même allé jusqu'à qualifier Rebrab de "partenaire non fiable", selon Il Sole 24 Ore. Dans le même temps, le milliardaire algérien n'a pas caché ses intentions de racheter une autre aciérie (Leali Steel), toujours en Italie. "Une initiative vue d'un très mauvais oeil par les ouvriers et syndicats d'Aferpi", indique le quotidien italien. Pour sa part, Aferpi évoque les difficultés de trouver de financements. Les dirigeants ont plusieurs fois dénoncé le manque d'implication des banques locales dans l'investissement nécessaire au redémarrage effectif et la modernisation de l'usine. Récemment, le commissaire Piero Nardi, en charge de la liquidation de l'entreprise (avant le rachat), a déclaré que "le manque de financements de la part des actionnaires n'est pas un argument opposable pour déclarer le défaut de l'acquéreur [Rebrab, NDLR]", rappelle la même source.