Une personne est décédée et quatre autres ont été secourues durant les dernières 24 heures à Alger, suite à l'inhalation du monoxyde de carbone (CO1) émis par des appareils de chauffage, a indiqué le chargé de l'information à la Direction générale de la Protection civile de la wilaya d'Alger, le lieutenant Khaled Ben Khalfallah. Une personne est décédée et quatre autres ont été secourues durant les dernières 24 heures à Alger, suite à l'inhalation du monoxyde de carbone (CO1) émis par des appareils de chauffage, a indiqué le chargé de l'information à la Direction générale de la Protection civile de la wilaya d'Alger, le lieutenant Khaled Ben Khalfallah. Le premier accident a été enregistré dimanche à 16h45 dans une villa à la cité Aissat-Idir à Beni-Messous, où un jeune âgé de 27 ans est décédé suite à l'inhalation du monoxyde de carbone, tandis qu'un autre, âgé de 26 ans, a été intoxiqué et se trouve dans un état grave à l'hôpital de Beni- Messous. Le deuxième accident est survenu dimanche au niveau de la cité Si-Smail à Bordj-El-Kiffan aux environs de 23h00, lors duquel une famille, composée de la mère, âgée de 45 ans, sa fille de 20 ans et son fils de 7 ans, a été asphyxiée au monoxyde de carbone émis par l'appareil de chauffage. Les membres de cette famille ont été secourus et transférés vers l'hôpital Zemirli à El-Harrach pour recevoir les soins nécessaires, précise le responsable. Le lieutenant Ben Khalfallah a appelé les citoyens à faire preuve de vigilance et de prudence, face aux risques d'intoxication et d'asphyxie au monoxyde de carbone (le tueur silencieux), ce gaz incolore, inodore et invisible qui fait plusieurs victimes annuellement en particulier en hiver. Les gaz combustibles, surtout le CO1, sont les principales causes des cas d'asphyxie et de décès Les "accidents d'asphyxie sont essentiellement dus à des appareils de chauffages défectueux qui ne répondent pas aux normes de sécurité ou qui sont placés dans des endroits mal ventilés ou installés par des personnes non qualifiées", a-t-il expliqué. Parmi les causes de l'asphyxie figure "le non-respect des normes de sécurité lors de l'installation des chauffages, notamment en matière d'aération et de fermeture des vannes, appelant à la nécessité de choisir un plombier qualifié par Sonelgaz pour éviter les fuites", a-t-il ajouté. Les services de la Protection civile mobilisent actuellement "des caravanes de sensibilisation qui sillonnent les établissements scolaires, les résidences universitaires, les places publiques, les bibliothèques et les maisons de jeunes à Alger afin de les sensibiliser à ces risques", a-t-il indiqué. M. Ben Khalfallah a souligné que ces campagnes de sensibilisation ont pour but de donner "une image claire et simple sur le danger des fuites de gaz sur la vie du citoyen et ce par l'organisation d'expositions illustrées et la distribution de dépliants expliquant comment détecter les fuites et éviter les asphyxies". Dans le même contexte, l'intervenant a fait savoir que "la sensibilisation se poursuivait durant toute la saison hivernale jusqu'au mois d'avril". 5 décès et 2.241 interventions effectuées Les exceptionnelles intempéries qui ont, depuis le 10 janvier, affectées l'ensemble des régions situées au Nord et dans les Hauts Plateaux, se sont traduites par la mort de cinq personnes, dont quatre ont été emportées par des oueds en furie et une cinquième noyée dans une trémie, en plein centre de la capitale. Le nombre de ces victimes a été rapporté par le responsable du Centre opérationnel de gestion et de suivi des intempéries, Hassan Kacimi, s'exprimant, hier sur les ondes de Radio algérienne. Celui-ci se refuse à citer les chiffres des personnes dont les décès ont été provoqués, directement ou indirectement par ces intempéries, à l'exemple de ceux relevés après des accidents de la route ou des suites de l'inhalation d'oxyde de carbone dégagés par des radiateurs défectueux, qui sont, dit-il, "inventoriés dans d'autres rubriques". Il signale que les perturbations atmosphériques, marquées par de fortes chutes de neige dans les régions aux reliefs accidentés, ont nécessité, à ce jour, 2.241 interventions des services de la Protection civile fortement appuyés par des détachements de l'ANP, mobilisés pour la circonstance, permettant de dégager 115 voies de communication et de prêter assistance à des personnes en difficultés. Parmi les wilayas les plus éprouvées par ces perturbations, M. Kacimi met en avant celles de Tizi-Ouzou et de Béjaïa suivies de Bouira, Mila, Sétif, Médéa, Jijel, Laghouat, M'sila, Batna, Tissemsilt, Saïda et El-Bayadh. Signalant qu'un centre opérationnel de suivi des intempéries a été spécialement créé pour gérer les situations d'urgence, M. Kacimi précise que les moyens d'intervention sur le terrain sont en état de mobilisation 24 heures sur 24. Reprise des cours à El-Bayadh Les cours ont repris hier dans l'ensemble des établissements éducatifs de la wilaya d'El-Bayadh, après avoir été interrompus dans 13 communes en raison des intempéries, a-t-on appris des responsables du secteur de l'Education nationale. La reprise des cours s'est opérée progressivement lundi, notamment en milieu urbain du chef-lieu de wilaya, et a concerné mardi l'ensemble des établissements de la wilaya contraints à la fermeture en raison des intempéries ayant affecté la région depuis jeudi dernier, a expliqué le directeur de l'Education, Abderrahmane Boukermouche. Elle a été possible grâce aux efforts déployés par les services des travaux publics, avec le concours de différents corps constitués et des communes, pour le déneigement et la réouverture des voies de communication, a-t-il ajouté. La direction de l'Education nationale avait fait état de l'interruption des cours dans les établissements des trois paliers de l'enseignement, dans 13 des 22 communes de la wilaya d'El-Bayadh. Cette perturbation avait affecté 75 écoles primaires, 30 collèges d'enseignement moyen et 20 lycées, ou les élèves n'ont pu rejoindre les classes en raison de l'entassement des neiges, mais aussi par mesure préventive pour éviter les accidents corporels provoqués par l'enneigement des routes et le verglas et préserver ainsi la santé des élèves et des enseignants. Des pluies assez marquées sur le centre et l'est du pays Des pluies assez marquées, parfois sous formes d'averses orageuses, continueront d'affecter les wilayas du centre et de l'est du pays durant les prochaines heures, a annoncé hier l'Office national de météorologie dans un bulletin météorologique spécial. Il s'agit des wilayas de Chlef, Tipaza, Aïn- Defla, Tissemsilt, Médéa, Blida, Alger, Bouira, Boumerdès et Tizi-Ouzou, où les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement les 60 mm. Les wilayas de Béjaïa, Jijel et le nord de Sétif sont également concernées par ce bulletin spécial avec des cumuls pouvant atteindre ou dépasser localement 40 mm durant et ce, jusqu'à aujourd'hui à 6h. Le premier accident a été enregistré dimanche à 16h45 dans une villa à la cité Aissat-Idir à Beni-Messous, où un jeune âgé de 27 ans est décédé suite à l'inhalation du monoxyde de carbone, tandis qu'un autre, âgé de 26 ans, a été intoxiqué et se trouve dans un état grave à l'hôpital de Beni- Messous. Le deuxième accident est survenu dimanche au niveau de la cité Si-Smail à Bordj-El-Kiffan aux environs de 23h00, lors duquel une famille, composée de la mère, âgée de 45 ans, sa fille de 20 ans et son fils de 7 ans, a été asphyxiée au monoxyde de carbone émis par l'appareil de chauffage. Les membres de cette famille ont été secourus et transférés vers l'hôpital Zemirli à El-Harrach pour recevoir les soins nécessaires, précise le responsable. Le lieutenant Ben Khalfallah a appelé les citoyens à faire preuve de vigilance et de prudence, face aux risques d'intoxication et d'asphyxie au monoxyde de carbone (le tueur silencieux), ce gaz incolore, inodore et invisible qui fait plusieurs victimes annuellement en particulier en hiver. Les gaz combustibles, surtout le CO1, sont les principales causes des cas d'asphyxie et de décès Les "accidents d'asphyxie sont essentiellement dus à des appareils de chauffages défectueux qui ne répondent pas aux normes de sécurité ou qui sont placés dans des endroits mal ventilés ou installés par des personnes non qualifiées", a-t-il expliqué. Parmi les causes de l'asphyxie figure "le non-respect des normes de sécurité lors de l'installation des chauffages, notamment en matière d'aération et de fermeture des vannes, appelant à la nécessité de choisir un plombier qualifié par Sonelgaz pour éviter les fuites", a-t-il ajouté. Les services de la Protection civile mobilisent actuellement "des caravanes de sensibilisation qui sillonnent les établissements scolaires, les résidences universitaires, les places publiques, les bibliothèques et les maisons de jeunes à Alger afin de les sensibiliser à ces risques", a-t-il indiqué. M. Ben Khalfallah a souligné que ces campagnes de sensibilisation ont pour but de donner "une image claire et simple sur le danger des fuites de gaz sur la vie du citoyen et ce par l'organisation d'expositions illustrées et la distribution de dépliants expliquant comment détecter les fuites et éviter les asphyxies". Dans le même contexte, l'intervenant a fait savoir que "la sensibilisation se poursuivait durant toute la saison hivernale jusqu'au mois d'avril". 5 décès et 2.241 interventions effectuées Les exceptionnelles intempéries qui ont, depuis le 10 janvier, affectées l'ensemble des régions situées au Nord et dans les Hauts Plateaux, se sont traduites par la mort de cinq personnes, dont quatre ont été emportées par des oueds en furie et une cinquième noyée dans une trémie, en plein centre de la capitale. Le nombre de ces victimes a été rapporté par le responsable du Centre opérationnel de gestion et de suivi des intempéries, Hassan Kacimi, s'exprimant, hier sur les ondes de Radio algérienne. Celui-ci se refuse à citer les chiffres des personnes dont les décès ont été provoqués, directement ou indirectement par ces intempéries, à l'exemple de ceux relevés après des accidents de la route ou des suites de l'inhalation d'oxyde de carbone dégagés par des radiateurs défectueux, qui sont, dit-il, "inventoriés dans d'autres rubriques". Il signale que les perturbations atmosphériques, marquées par de fortes chutes de neige dans les régions aux reliefs accidentés, ont nécessité, à ce jour, 2.241 interventions des services de la Protection civile fortement appuyés par des détachements de l'ANP, mobilisés pour la circonstance, permettant de dégager 115 voies de communication et de prêter assistance à des personnes en difficultés. Parmi les wilayas les plus éprouvées par ces perturbations, M. Kacimi met en avant celles de Tizi-Ouzou et de Béjaïa suivies de Bouira, Mila, Sétif, Médéa, Jijel, Laghouat, M'sila, Batna, Tissemsilt, Saïda et El-Bayadh. Signalant qu'un centre opérationnel de suivi des intempéries a été spécialement créé pour gérer les situations d'urgence, M. Kacimi précise que les moyens d'intervention sur le terrain sont en état de mobilisation 24 heures sur 24. Reprise des cours à El-Bayadh Les cours ont repris hier dans l'ensemble des établissements éducatifs de la wilaya d'El-Bayadh, après avoir été interrompus dans 13 communes en raison des intempéries, a-t-on appris des responsables du secteur de l'Education nationale. La reprise des cours s'est opérée progressivement lundi, notamment en milieu urbain du chef-lieu de wilaya, et a concerné mardi l'ensemble des établissements de la wilaya contraints à la fermeture en raison des intempéries ayant affecté la région depuis jeudi dernier, a expliqué le directeur de l'Education, Abderrahmane Boukermouche. Elle a été possible grâce aux efforts déployés par les services des travaux publics, avec le concours de différents corps constitués et des communes, pour le déneigement et la réouverture des voies de communication, a-t-il ajouté. La direction de l'Education nationale avait fait état de l'interruption des cours dans les établissements des trois paliers de l'enseignement, dans 13 des 22 communes de la wilaya d'El-Bayadh. Cette perturbation avait affecté 75 écoles primaires, 30 collèges d'enseignement moyen et 20 lycées, ou les élèves n'ont pu rejoindre les classes en raison de l'entassement des neiges, mais aussi par mesure préventive pour éviter les accidents corporels provoqués par l'enneigement des routes et le verglas et préserver ainsi la santé des élèves et des enseignants. Des pluies assez marquées sur le centre et l'est du pays Des pluies assez marquées, parfois sous formes d'averses orageuses, continueront d'affecter les wilayas du centre et de l'est du pays durant les prochaines heures, a annoncé hier l'Office national de météorologie dans un bulletin météorologique spécial. Il s'agit des wilayas de Chlef, Tipaza, Aïn- Defla, Tissemsilt, Médéa, Blida, Alger, Bouira, Boumerdès et Tizi-Ouzou, où les cumuls estimés atteindront ou dépasseront localement les 60 mm. Les wilayas de Béjaïa, Jijel et le nord de Sétif sont également concernées par ce bulletin spécial avec des cumuls pouvant atteindre ou dépasser localement 40 mm durant et ce, jusqu'à aujourd'hui à 6h.