Les petits partis politiques qui font leur apparition à l'approche de chaque rendez-vous électoral, semblent se réveiller de leur long sommeil qui a duré des mois ! Les petits partis politiques qui font leur apparition à l'approche de chaque rendez-vous électoral, semblent se réveiller de leur long sommeil qui a duré des mois ! Sentant les élections législatives s'approcher, ces derniers se sont retrouvés face à un dilemme électoral qui les privera de participation à ces joutes électorales, si les conditions de la loi organique ne sont pas remplies ! Et cette dernière, dans ses deux articles 73 et 94, exige l'obtention de 4 % des voix exprimées lors des dernières élections, ou l'obtention de 10 élus dans la circonscription électorale ou la collecte de signatures auprès de 50 électeurs pour chaque siège pour les élections locales, 250 électeurs pour les législatives et 200 pour les membres de la communauté nationale à l'étranger pour ce qui est des d'indépendants. Mais pour la plupart de ces partis, les conditions ne sont pas réunies ! Alors le verdict est tombé de lui-même. Car ils sont condamnés à la disparition ! Qui sont-ils : Ils sont au nombre de 14. Il s'agit de l'Union pour le rassemblement démocratique, la Tribune de l'Algérie de demain, le Parti des jeunes démocrates, le Mouvement national pour la nature et le développement, le Parti national algérien, le Font du militantisme national, le Mouvement pour la jeunesse et la démocratie, le Front de la bonne gouvernance, le Mouvement national des travailleurs algériens, le parti En Nour El Djazairi, le Front démocratique libre, le Front national des indépendants pour la concorde, le Parti national pour la solidarité et le développement et le Front national démocratique. Face à cette situation, ces derniers ont décidé d'unir leurs forces pour appeler à l'annulation de la condition relative à l'obtention de 4 % des voix exprimées lors des dernières législatives pour participer aux élections de 2017. Les autorités concernées écouteront-ils cet appel de ce groupe de partis politiques qui se dénomme "instance nationale des partis politiques", qui estime, à travers un communiqué, que cette condition prive la majorité des partis de la participation aux élections, ce qui "est contraire" aux dispositions de la dernière révision constitutionnelle. Les signataires de ce communiqué mettent en avant, pour soutenir leur revendication, l'impact de cette condition sur le taux de participation. Ces partis politiques affirment que leur initiative vise "la protection et à la consolidation des droits et des acquis démocratiques ainsi qu'à la consécration de la concurrence loyale". Certes, la démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Mais hélas nous en sommes loin ! Aujourd'hui, plus personne ne respecte l'esprit de nos institutions. Car notre malheur vient des partis politiques et de leur logique purement électoraliste. Pour assurer sa survie et l'élection ou la réélection des siens, chaque parti entretient des clivages d'un autre temps. Cette classe politique n'est donc plus digne de nous représenter, ni est en capacité de nous gouverner. Les candidats ont abusé de la crédulité du peuple, promettant la lune et les étoiles pour tous. Pire, il est devenu indispensable de mentir pour se faire élire, tant le fossé est grand entre la réalité et la sphère politique. Mais les mêmes paradent toujours sur le devant de la scène. Le ridicule ne tue pas. Sentant les élections législatives s'approcher, ces derniers se sont retrouvés face à un dilemme électoral qui les privera de participation à ces joutes électorales, si les conditions de la loi organique ne sont pas remplies ! Et cette dernière, dans ses deux articles 73 et 94, exige l'obtention de 4 % des voix exprimées lors des dernières élections, ou l'obtention de 10 élus dans la circonscription électorale ou la collecte de signatures auprès de 50 électeurs pour chaque siège pour les élections locales, 250 électeurs pour les législatives et 200 pour les membres de la communauté nationale à l'étranger pour ce qui est des d'indépendants. Mais pour la plupart de ces partis, les conditions ne sont pas réunies ! Alors le verdict est tombé de lui-même. Car ils sont condamnés à la disparition ! Qui sont-ils : Ils sont au nombre de 14. Il s'agit de l'Union pour le rassemblement démocratique, la Tribune de l'Algérie de demain, le Parti des jeunes démocrates, le Mouvement national pour la nature et le développement, le Parti national algérien, le Font du militantisme national, le Mouvement pour la jeunesse et la démocratie, le Front de la bonne gouvernance, le Mouvement national des travailleurs algériens, le parti En Nour El Djazairi, le Front démocratique libre, le Front national des indépendants pour la concorde, le Parti national pour la solidarité et le développement et le Front national démocratique. Face à cette situation, ces derniers ont décidé d'unir leurs forces pour appeler à l'annulation de la condition relative à l'obtention de 4 % des voix exprimées lors des dernières législatives pour participer aux élections de 2017. Les autorités concernées écouteront-ils cet appel de ce groupe de partis politiques qui se dénomme "instance nationale des partis politiques", qui estime, à travers un communiqué, que cette condition prive la majorité des partis de la participation aux élections, ce qui "est contraire" aux dispositions de la dernière révision constitutionnelle. Les signataires de ce communiqué mettent en avant, pour soutenir leur revendication, l'impact de cette condition sur le taux de participation. Ces partis politiques affirment que leur initiative vise "la protection et à la consolidation des droits et des acquis démocratiques ainsi qu'à la consécration de la concurrence loyale". Certes, la démocratie, c'est le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple. Mais hélas nous en sommes loin ! Aujourd'hui, plus personne ne respecte l'esprit de nos institutions. Car notre malheur vient des partis politiques et de leur logique purement électoraliste. Pour assurer sa survie et l'élection ou la réélection des siens, chaque parti entretient des clivages d'un autre temps. Cette classe politique n'est donc plus digne de nous représenter, ni est en capacité de nous gouverner. Les candidats ont abusé de la crédulité du peuple, promettant la lune et les étoiles pour tous. Pire, il est devenu indispensable de mentir pour se faire élire, tant le fossé est grand entre la réalité et la sphère politique. Mais les mêmes paradent toujours sur le devant de la scène. Le ridicule ne tue pas.