Les étudiants de l'Ecole supérieure des beaux-Arts d'Alger (ESBA) sont en grève illimitée depuis trois semaines. Et depuis lundi 6 février, sept d'entre eux ont entamé une grève de la faim dans l'enceinte même de l'école pour attirer l'attention sur la situation socio-pédagogique qualifiée de désastreuse. Les étudiants de l'Ecole supérieure des beaux-Arts d'Alger (ESBA) sont en grève illimitée depuis trois semaines. Et depuis lundi 6 février, sept d'entre eux ont entamé une grève de la faim dans l'enceinte même de l'école pour attirer l'attention sur la situation socio-pédagogique qualifiée de désastreuse. Les grévistes, qui ont publié une déclaration, protestent contre le retard enregistré dans la rentrée universitaire et contre les mauvaises conditions d'hébergement et de restauration. Ils dénoncent également "l'inaction de l'administration, la fermeture de la bibliothèque et le refus d'accès au service de scolarité". Les protestataires exigent de meilleures conditions d'enseignement avec "un encadrement qualifié" et la création d'un Conseil pédagogique. En novembre 2016, l'ESBA, qui est mise sous la double tutelle des ministères de l'Enseignement supérieur et de la Culture, a connu également un mouvement de protestation des étudiants pour les mêmes revendications. Le 15 mars 2015, les étudiants de l'ESBA avaient créé le mouvement Infidjart pour exprimer leur colère face à la détérioration des conditions d'enseignement, la non prise en charge des problèmes pédagogiques, la mauvaise gestion de l'Ecole et l'absence de perspectives d'évolution des diplômes. Le 15 janvier 2017, le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, s'est déplacé à l'ESBA où il a eu une discussion avec les protestataires. "Le ministre de la Culture a convoqué une réunion des membres du conseil de l'ESBA au siège du ministère le 18 janvier pour discuter des programmes scientifiques et des statuts régissant l'Ecole. Il a alors réitéré son soutien d'accompagnement de l'administration de l'Ecole afin de développer les programmes d'enseignement en coordination avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Sachant qu'une telle démarche nécessite des délais impartis pour sa réalisation", est-il annoncé dans une déclaration rendue publique jeudi soir à Alger. Le département de Mihoubi "examine toutes les hypothèses" pour faire héberger les étudiants dans les cités universitaires de la capitale. "Le contact avec les étudiants demeure maintenu pour examiner le reste des revendications se rapportant à l'aspect pédagogique. Le ministère de la Culture accompagnera les étudiants dans l'organisation de leur assemblée générale afin d'élire leurs représentants. Il réitère son engagement résolu à poursuivre ses efforts en vue de la prise en charge des revendications exprimées et charge l'administration du suivi de l'évolution de la situation", est-il ajouté dans la même déclaration. Erigée en Ecole supérieure depuis octobre 1985, l'ESBA propose une formation dans plusieurs disciplines dont, entre autres, la miniature, le design graphique, la céramique, la peinture et la sculpture. Les grévistes, qui ont publié une déclaration, protestent contre le retard enregistré dans la rentrée universitaire et contre les mauvaises conditions d'hébergement et de restauration. Ils dénoncent également "l'inaction de l'administration, la fermeture de la bibliothèque et le refus d'accès au service de scolarité". Les protestataires exigent de meilleures conditions d'enseignement avec "un encadrement qualifié" et la création d'un Conseil pédagogique. En novembre 2016, l'ESBA, qui est mise sous la double tutelle des ministères de l'Enseignement supérieur et de la Culture, a connu également un mouvement de protestation des étudiants pour les mêmes revendications. Le 15 mars 2015, les étudiants de l'ESBA avaient créé le mouvement Infidjart pour exprimer leur colère face à la détérioration des conditions d'enseignement, la non prise en charge des problèmes pédagogiques, la mauvaise gestion de l'Ecole et l'absence de perspectives d'évolution des diplômes. Le 15 janvier 2017, le ministre de la Culture, Azzeddine Mihoubi, s'est déplacé à l'ESBA où il a eu une discussion avec les protestataires. "Le ministre de la Culture a convoqué une réunion des membres du conseil de l'ESBA au siège du ministère le 18 janvier pour discuter des programmes scientifiques et des statuts régissant l'Ecole. Il a alors réitéré son soutien d'accompagnement de l'administration de l'Ecole afin de développer les programmes d'enseignement en coordination avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Sachant qu'une telle démarche nécessite des délais impartis pour sa réalisation", est-il annoncé dans une déclaration rendue publique jeudi soir à Alger. Le département de Mihoubi "examine toutes les hypothèses" pour faire héberger les étudiants dans les cités universitaires de la capitale. "Le contact avec les étudiants demeure maintenu pour examiner le reste des revendications se rapportant à l'aspect pédagogique. Le ministère de la Culture accompagnera les étudiants dans l'organisation de leur assemblée générale afin d'élire leurs représentants. Il réitère son engagement résolu à poursuivre ses efforts en vue de la prise en charge des revendications exprimées et charge l'administration du suivi de l'évolution de la situation", est-il ajouté dans la même déclaration. Erigée en Ecole supérieure depuis octobre 1985, l'ESBA propose une formation dans plusieurs disciplines dont, entre autres, la miniature, le design graphique, la céramique, la peinture et la sculpture.