Réadmission contre visas ? Tels sont les termes de l'accord convenu entre l'UE et l'Algérie à Bruxelles. L'Algérie, rapporte l'Agence de presse européenne (EP), a accepté de discuter de la réadmission des Algériens expulsés de l'Union européenne en échange des facilitations d'obtention des visas pour ses nationaux désireux d'effectuer un voyage dans l'espace européen. Réadmission contre visas ? Tels sont les termes de l'accord convenu entre l'UE et l'Algérie à Bruxelles. L'Algérie, rapporte l'Agence de presse européenne (EP), a accepté de discuter de la réadmission des Algériens expulsés de l'Union européenne en échange des facilitations d'obtention des visas pour ses nationaux désireux d'effectuer un voyage dans l'espace européen. Les deux parties ont convenu d'un échange à un niveau approprié en matière de réadmission en parallèle avec un échange sur la facilitation des visas, et en tenant compte de l'existence d'accords bilatéraux avec certains Etats membres de l'UE dans ces domaines", peut-on lire dans le document d'évaluation interne de l'UE reproduit par EP. Ce document relayé par le journal espagnol l'Expansion, expose les nouvelles priorités de partenariat convenues ce 13 mars entre l'UE et l'Algérie. Ces derniers, précise-t-on, encore, n'ont pas commencé les négociations sur un accord de réadmission, même si la partie européenne dispose d'un mandat l'y autorisant depuis 2002. La coopération pour la réadmission des immigrants illégaux "doit s'améliorer", insiste la partie européenne dans son document d'évaluation interne de la mise en oeuvre de l'accord d'association entré en vigueur en septembre 2015. Dans ledit document, les Européens, affirment que plus d'un demi-million d'Algériens (530 000) ont obtenu des visas Shengen en 2015 alors que l'Algérie n'a accepté de réadmettre que 24,2 % des Algériens expulsés de l'UE. Soit seuls 3.900 Algériens des 16.065 censés être expulsés de l'UE durant la même période. L'Algérie a fait valoir des "difficultés majeures" en matière d'identification des personnes sans papiers d'identiré et l'émission de nouveaux documents d'identité pour les expulsés. Pour sa part, le journal l'Avanguardia note que le document approuvé à Bruxelles par le chef de la diplomatie algérienne et son homologue européenne Federica Moghrini, affirme que les deux parties "s'engagent à examiner les mesures qui pourraient être prises pour améliorer progressivement les conditions de circulation des citoyens Algériens et la réadmission de ceux qui sont en situation irrégulière selon les procédures en vigueur et dans le plein respect des droits de l'homme". L'UE s'est engagée dans ce sillage à soutenir les efforts consentis par l'Algérie "pour une meilleure gestion des flux migratoires" notamment venant des pays sud de l'Algérie. Sur un autre registre, l'UE a exprimé son mécontentement concernant les restrictions à la publicité et la limitation des importations et leur soumission à des licences restrictives. Bien que l'Algérie ait justifié ces mesures par "la baisse des prix du pétrole et la croissance du déficit commercial", l'UE a dit son "insatisfaction totale" à ce sujet. L'UE a demandé aux autorités algériennes un réexamen des dispositions du code pénal et celui du code de l'information notamment après la fermeture de deux chaînes de télévision privées en 2015 et 2016 et l'arrestation de plusieurs journalistes, dont la majorité sont accusés de "diffamation", précise-t-on encore. Concernant les prochaines législatives, l'UE s'est dit prête à répondre à l'invitation algérienne d'envoyer des observateurs européens pour assister au scrutin du 4 mai prochain. Les deux parties ont convenu d'un échange à un niveau approprié en matière de réadmission en parallèle avec un échange sur la facilitation des visas, et en tenant compte de l'existence d'accords bilatéraux avec certains Etats membres de l'UE dans ces domaines", peut-on lire dans le document d'évaluation interne de l'UE reproduit par EP. Ce document relayé par le journal espagnol l'Expansion, expose les nouvelles priorités de partenariat convenues ce 13 mars entre l'UE et l'Algérie. Ces derniers, précise-t-on, encore, n'ont pas commencé les négociations sur un accord de réadmission, même si la partie européenne dispose d'un mandat l'y autorisant depuis 2002. La coopération pour la réadmission des immigrants illégaux "doit s'améliorer", insiste la partie européenne dans son document d'évaluation interne de la mise en oeuvre de l'accord d'association entré en vigueur en septembre 2015. Dans ledit document, les Européens, affirment que plus d'un demi-million d'Algériens (530 000) ont obtenu des visas Shengen en 2015 alors que l'Algérie n'a accepté de réadmettre que 24,2 % des Algériens expulsés de l'UE. Soit seuls 3.900 Algériens des 16.065 censés être expulsés de l'UE durant la même période. L'Algérie a fait valoir des "difficultés majeures" en matière d'identification des personnes sans papiers d'identiré et l'émission de nouveaux documents d'identité pour les expulsés. Pour sa part, le journal l'Avanguardia note que le document approuvé à Bruxelles par le chef de la diplomatie algérienne et son homologue européenne Federica Moghrini, affirme que les deux parties "s'engagent à examiner les mesures qui pourraient être prises pour améliorer progressivement les conditions de circulation des citoyens Algériens et la réadmission de ceux qui sont en situation irrégulière selon les procédures en vigueur et dans le plein respect des droits de l'homme". L'UE s'est engagée dans ce sillage à soutenir les efforts consentis par l'Algérie "pour une meilleure gestion des flux migratoires" notamment venant des pays sud de l'Algérie. Sur un autre registre, l'UE a exprimé son mécontentement concernant les restrictions à la publicité et la limitation des importations et leur soumission à des licences restrictives. Bien que l'Algérie ait justifié ces mesures par "la baisse des prix du pétrole et la croissance du déficit commercial", l'UE a dit son "insatisfaction totale" à ce sujet. L'UE a demandé aux autorités algériennes un réexamen des dispositions du code pénal et celui du code de l'information notamment après la fermeture de deux chaînes de télévision privées en 2015 et 2016 et l'arrestation de plusieurs journalistes, dont la majorité sont accusés de "diffamation", précise-t-on encore. Concernant les prochaines législatives, l'UE s'est dit prête à répondre à l'invitation algérienne d'envoyer des observateurs européens pour assister au scrutin du 4 mai prochain.