Un récital de musique chaâbi a été animé jeudi à Alger par des artistes et amateurs de ce style populaire, en hommage à Amar Ezzahi, l'une des figures du genre disparu en 2016. Organisé par la Radio algérienne, le récital qui a réuni des artistes de renom à l'instar d'Abdelkader Chaou et Sid Ali Driss aux côtés de jeunes interprètes, a été une occasion pour redonner vie aux chansonnettes du maître de chaâbi qu'il a incarné durant toute sa carrière. Un récital de musique chaâbi a été animé jeudi à Alger par des artistes et amateurs de ce style populaire, en hommage à Amar Ezzahi, l'une des figures du genre disparu en 2016. Organisé par la Radio algérienne, le récital qui a réuni des artistes de renom à l'instar d'Abdelkader Chaou et Sid Ali Driss aux côtés de jeunes interprètes, a été une occasion pour redonner vie aux chansonnettes du maître de chaâbi qu'il a incarné durant toute sa carrière. Le chanteur Salem Lyès, dont la voix rappelle beaucoup le "Cheikh Leblad" comme le surnomment ses fans, a interprété "Zoujd hmamet", célèbre chanson chantée par Dahmane El Harrachi. Interprète du hawzi, un genre musical dérivé de la musique andalouse, Dalila Bentaya, connue sous le nom de scène Dalila Naim, a égayé la soirée par sa voix féminine suave en interprétant "Rayha daga daga", une célèbre chanson du répertoire algérois. Autre chanteur prometteur, Abderrazak Guenif, a gratifié le public venu en nombre, par de célèbres pièces du chaâbi dont "Youm el djemaâ kharjou ryam", écrite par le poète marocain M'barek Essouissi et reprise par de grands noms du genre dont Amar Ezzahi. Révélé à l'émission "Kahwa wa latay" animée par Sid Ali Driss et diffusée chaque samedi sur la Chaîne III, Abderazak Guenif, par sa voix qui rappelle El Hachemi Guerouabi, autre icône de chaâbi, a été applaudi par le public composé essentiellement de fans de cheik Amar Ezzahi. Lui succédant, Faycel Hadroug a, pour sa part, interprété avec succès des classiques du chaâbi à l'exemple "Ahl ezzine el fassi", pièce écrite par le poète émérite Mohamed Ben Slimane et reprise notamment par l'interprète du chaâbi Maâzouz Bouadjadj. En clôture de cette soirée, l'illustre interprète de chaâbi, Abdelkader Chaou, a fait revivre le répertoire du maître Ezzahi en exécutant avec succès "Ya diff Allah", une pièce reprise par El Hadj M'hamed Al Anka, "Adrouni ya ahli" et "Qahwa wa latay", autre célèbre chanson du parolier Cheikh Bouazza. "Dirou el awani", ritournelle finale tirée du répertoire andalou et chantée par Cheikh Sadek El Bedjaoui, a été également reprise par Chaou, un des interprètes les plus adulés par les fans de chaâbi. Né en 1941 à Tizi-Ouzou, Amar Ezzahi, de son vrai nom Amar Aït Zaï, est l'une des grandes figures de la musique algérienne. Ses premiers pas dans le chaâbi remontent aux années 1960, date à laquelle il rencontre Cheïkh Lahlou et Mohamed Brahimi, dit "Cheïkh Kebaïli", qui l'ont initié à la musique qu'il a apprise sur le tas. En 1968, "Amimer" comme le surnomment affectueusement ses fans, enregistre "Ya djahel leshab" et "Ya el adraâ" (La vierge), ses deux premières chansons qui l'ont révélé. Trois ans plus tard, il enchaîne avec d'autres enregistrements avant de produire en 1982, sa première cassette "Ya rab El I bad", suivie de quelques enregistrements en studio "Ya Dif Allah" et "El Djafi", entre autres. Humble et réservé, Amar Ezzahi disparaît pratiquement de la scène artistique au début des années 1980. Il réapparaît en salle de concert à Alger en 1987 puis à la fin des années 1990 lors d'un hommage à El Hadj M'Hamed El- Anka, précurseur du chaâbi, avant de s'éclipser définitivement de la scène. Ezzahi continue toutefois d'animer des concerts en cercle intime durant les fêtes familiales. Disparu à l'âge de 75 ans, Amar Ezzahi, qui a marqué de son empreinte le chaâbi qu'il a incarné durant 50 ans de carrière, a légué un répertoire riche d'une dizaine de chansonnettes enregistrées. Le chanteur Salem Lyès, dont la voix rappelle beaucoup le "Cheikh Leblad" comme le surnomment ses fans, a interprété "Zoujd hmamet", célèbre chanson chantée par Dahmane El Harrachi. Interprète du hawzi, un genre musical dérivé de la musique andalouse, Dalila Bentaya, connue sous le nom de scène Dalila Naim, a égayé la soirée par sa voix féminine suave en interprétant "Rayha daga daga", une célèbre chanson du répertoire algérois. Autre chanteur prometteur, Abderrazak Guenif, a gratifié le public venu en nombre, par de célèbres pièces du chaâbi dont "Youm el djemaâ kharjou ryam", écrite par le poète marocain M'barek Essouissi et reprise par de grands noms du genre dont Amar Ezzahi. Révélé à l'émission "Kahwa wa latay" animée par Sid Ali Driss et diffusée chaque samedi sur la Chaîne III, Abderazak Guenif, par sa voix qui rappelle El Hachemi Guerouabi, autre icône de chaâbi, a été applaudi par le public composé essentiellement de fans de cheik Amar Ezzahi. Lui succédant, Faycel Hadroug a, pour sa part, interprété avec succès des classiques du chaâbi à l'exemple "Ahl ezzine el fassi", pièce écrite par le poète émérite Mohamed Ben Slimane et reprise notamment par l'interprète du chaâbi Maâzouz Bouadjadj. En clôture de cette soirée, l'illustre interprète de chaâbi, Abdelkader Chaou, a fait revivre le répertoire du maître Ezzahi en exécutant avec succès "Ya diff Allah", une pièce reprise par El Hadj M'hamed Al Anka, "Adrouni ya ahli" et "Qahwa wa latay", autre célèbre chanson du parolier Cheikh Bouazza. "Dirou el awani", ritournelle finale tirée du répertoire andalou et chantée par Cheikh Sadek El Bedjaoui, a été également reprise par Chaou, un des interprètes les plus adulés par les fans de chaâbi. Né en 1941 à Tizi-Ouzou, Amar Ezzahi, de son vrai nom Amar Aït Zaï, est l'une des grandes figures de la musique algérienne. Ses premiers pas dans le chaâbi remontent aux années 1960, date à laquelle il rencontre Cheïkh Lahlou et Mohamed Brahimi, dit "Cheïkh Kebaïli", qui l'ont initié à la musique qu'il a apprise sur le tas. En 1968, "Amimer" comme le surnomment affectueusement ses fans, enregistre "Ya djahel leshab" et "Ya el adraâ" (La vierge), ses deux premières chansons qui l'ont révélé. Trois ans plus tard, il enchaîne avec d'autres enregistrements avant de produire en 1982, sa première cassette "Ya rab El I bad", suivie de quelques enregistrements en studio "Ya Dif Allah" et "El Djafi", entre autres. Humble et réservé, Amar Ezzahi disparaît pratiquement de la scène artistique au début des années 1980. Il réapparaît en salle de concert à Alger en 1987 puis à la fin des années 1990 lors d'un hommage à El Hadj M'Hamed El- Anka, précurseur du chaâbi, avant de s'éclipser définitivement de la scène. Ezzahi continue toutefois d'animer des concerts en cercle intime durant les fêtes familiales. Disparu à l'âge de 75 ans, Amar Ezzahi, qui a marqué de son empreinte le chaâbi qu'il a incarné durant 50 ans de carrière, a légué un répertoire riche d'une dizaine de chansonnettes enregistrées.