Plusieurs wilayas d'Algérie sont touchées par l'épidémie de fièvre aphteuse. De quoi s'agit-il au juste ? S'agit-il d'une maladie contagieuse ? Cette maladie peut-elle toucher l'homme ? Eléments de réponse Plusieurs wilayas d'Algérie sont touchées par l'épidémie de fièvre aphteuse. De quoi s'agit-il au juste ? S'agit-il d'une maladie contagieuse ? Cette maladie peut-elle toucher l'homme ? Eléments de réponse Selon l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), la fièvre aphteuse « est une maladie grave virale du bétail, hautement contagieuse » qui « touche les bovins, les porcs, ainsi que les ovins, caprins et autres artiodactyles ». « Toutes les espèces de cervidés et d'antilopes, ainsi que les éléphants et les girafes » peuvent être également affectées par la maladie, selon l'OIE. La fièvre aphteuse se caractérise généralement « par une hyperthermie et provoque des lésions nasales, buccales, podales et mammaires qui débutent par des vésicules », souligne l'OIE. Sa morbidité est extrêmement élevée chez les jeunes bovins et lorsque les animaux sont soumis à un système d'élevage intensif. Il existe sept souches de fièvre aphteuse : A, O, C, SAT1, SAT2, SAT3, Asia1. Chaque type nécessite un vaccin spécifique, selon l'OIE. Actuellement, c'est la souche « A » qui affecte quelques élevages bovins en Algérie. L'Afrique et le Moyen-Orient sont les régions les plus touchées La fièvre aphteuse reste très répandue en Afrique et au Moyen-Orient, contrairement aux pays occidentaux « qui sont indemnes actuellement ». Mais, la maladie peut se déclarer ponctuellement « dans les zones habituellement indemnes », affirme l'Organisation mondiale de la santé animale. En 2001, la Grande Bretagne a été touchée par une sévère épidémie de fièvre aphteuse, qui a par la suite touché l'ensemble des pays européens, contraignant les autorités britanniques à abattre des milliers d'animaux et causant des pertes estimées à 7,6 milliards d'euros, selon le site developpement- durable.org. La transmission à l'homme est possible. Toutefois, elle reste « très rarissime », selon le site e-sante.fr. L'espèce humaine est très résistante au virus de la fièvre aphteuse. Aucun cas de transmission à l'homme par la consommation de viande n'a été rapporté jusqu'à ce jour, écrit le journal La Dépêche. Et si, par malchance, un homme est contaminé, la maladie (qui se caractérise principalement par de la fièvre et par des aphtes) sera soignée en une à deux semaines et ne laissera aucune séquelle, selon la même source. Quatre wilayas touchées Quatre foyers de fièvre aphteuse ont été recensés dans quatre wilayas différentes du pays, a-t-on appris ce samedi du ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum. « Le nombre de foyers confirmés est de quatre. On a des suspicions sur l'existence d'autres cas. On a pris des échantillons qu'on a envoyés au laboratoire », explique-t-il. Les wilayas concernées sont Médéa, Relizane, Bordj Bou Arreridj et Sétif, précise M. Chelghoum. « Il s'agit d'une fièvre aphteuse de type A. Ce type de fièvre aphteuse a pratiquement disparu de notre pays depuis les années 1970. C'est une souche qui est très présente dans certains pays africains comme le Niger », explique-t-il. Selon lui, l'apparition de cette épidémie est liée aux mouvements de cheptel. « C'est quelque chose qui est passé à travers le mouvement de cheptel. Ce qui explique la décision et l'instruction que j'ai transmises aux walis et aux services de sécurité pour suspendre tout mouvement de cheptel entre les wilayas, notamment du sud vers le nord », souligne-t-il. Toutefois, M. Chelghoum a tenu à relativiser l'ampleur de la propagation de cette maladie. « Pour les cas confirmés, le nombre n'est pas élevé. Ce sont quelques élevages », assure-t-il. Afin d'éviter la propagation de la maladie, une campagne de vaccination sera entamée demain lundi 17 avril, d'après M. Chelghoum. « À partir de cette confirmation (de la maladie), nous avons entamé les démarches pour acquérir des vaccins et entamer la campagne de vaccination dans les 48 heures qui suivent », affirme-t-il. Et d'ajouter : « jusqu'à présent on ne pouvait pas acquérir ces vaccins parce qu'on n'était pas sur du type de cette fièvre ». Dans ce contexte, M. Chelghoum n'exclut pas qu'un transit illégal de bovins à partir des frontières sud de l'Algérie soit à l'origine du déclenchement de cette maladie. « Tout est possible, notamment à partir des frontières du sud », remarque notre interlocuteur avant de tempérer ; « ce qui est certain,c'est que le premier foyer qui a été découvert comptait 11 taurillons importés d'Europe et une vache locale ». Des vaches importées du Niger à l'origine de l'épidémie Le ministère de l'Agriculture a achevé hier son enquête sur la propagation de la fièvre aphteuse dans les élevages en Algérie. Selon nos sources, il s'agit d'un type de fièvre aphteuse très dangereux qui s'est propagé en Algérie suite à l'importation, par certains éleveurs, de vaches depuis le Niger. En outre, le ministère de l'Agriculture a entamé une procédure pour l'importation du vaccin contre cette épidémie. Selon l'Organisation mondiale de la santé animale (OIE), la fièvre aphteuse « est une maladie grave virale du bétail, hautement contagieuse » qui « touche les bovins, les porcs, ainsi que les ovins, caprins et autres artiodactyles ». « Toutes les espèces de cervidés et d'antilopes, ainsi que les éléphants et les girafes » peuvent être également affectées par la maladie, selon l'OIE. La fièvre aphteuse se caractérise généralement « par une hyperthermie et provoque des lésions nasales, buccales, podales et mammaires qui débutent par des vésicules », souligne l'OIE. Sa morbidité est extrêmement élevée chez les jeunes bovins et lorsque les animaux sont soumis à un système d'élevage intensif. Il existe sept souches de fièvre aphteuse : A, O, C, SAT1, SAT2, SAT3, Asia1. Chaque type nécessite un vaccin spécifique, selon l'OIE. Actuellement, c'est la souche « A » qui affecte quelques élevages bovins en Algérie. L'Afrique et le Moyen-Orient sont les régions les plus touchées La fièvre aphteuse reste très répandue en Afrique et au Moyen-Orient, contrairement aux pays occidentaux « qui sont indemnes actuellement ». Mais, la maladie peut se déclarer ponctuellement « dans les zones habituellement indemnes », affirme l'Organisation mondiale de la santé animale. En 2001, la Grande Bretagne a été touchée par une sévère épidémie de fièvre aphteuse, qui a par la suite touché l'ensemble des pays européens, contraignant les autorités britanniques à abattre des milliers d'animaux et causant des pertes estimées à 7,6 milliards d'euros, selon le site developpement- durable.org. La transmission à l'homme est possible. Toutefois, elle reste « très rarissime », selon le site e-sante.fr. L'espèce humaine est très résistante au virus de la fièvre aphteuse. Aucun cas de transmission à l'homme par la consommation de viande n'a été rapporté jusqu'à ce jour, écrit le journal La Dépêche. Et si, par malchance, un homme est contaminé, la maladie (qui se caractérise principalement par de la fièvre et par des aphtes) sera soignée en une à deux semaines et ne laissera aucune séquelle, selon la même source. Quatre wilayas touchées Quatre foyers de fièvre aphteuse ont été recensés dans quatre wilayas différentes du pays, a-t-on appris ce samedi du ministre de l'Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdeslam Chelghoum. « Le nombre de foyers confirmés est de quatre. On a des suspicions sur l'existence d'autres cas. On a pris des échantillons qu'on a envoyés au laboratoire », explique-t-il. Les wilayas concernées sont Médéa, Relizane, Bordj Bou Arreridj et Sétif, précise M. Chelghoum. « Il s'agit d'une fièvre aphteuse de type A. Ce type de fièvre aphteuse a pratiquement disparu de notre pays depuis les années 1970. C'est une souche qui est très présente dans certains pays africains comme le Niger », explique-t-il. Selon lui, l'apparition de cette épidémie est liée aux mouvements de cheptel. « C'est quelque chose qui est passé à travers le mouvement de cheptel. Ce qui explique la décision et l'instruction que j'ai transmises aux walis et aux services de sécurité pour suspendre tout mouvement de cheptel entre les wilayas, notamment du sud vers le nord », souligne-t-il. Toutefois, M. Chelghoum a tenu à relativiser l'ampleur de la propagation de cette maladie. « Pour les cas confirmés, le nombre n'est pas élevé. Ce sont quelques élevages », assure-t-il. Afin d'éviter la propagation de la maladie, une campagne de vaccination sera entamée demain lundi 17 avril, d'après M. Chelghoum. « À partir de cette confirmation (de la maladie), nous avons entamé les démarches pour acquérir des vaccins et entamer la campagne de vaccination dans les 48 heures qui suivent », affirme-t-il. Et d'ajouter : « jusqu'à présent on ne pouvait pas acquérir ces vaccins parce qu'on n'était pas sur du type de cette fièvre ». Dans ce contexte, M. Chelghoum n'exclut pas qu'un transit illégal de bovins à partir des frontières sud de l'Algérie soit à l'origine du déclenchement de cette maladie. « Tout est possible, notamment à partir des frontières du sud », remarque notre interlocuteur avant de tempérer ; « ce qui est certain,c'est que le premier foyer qui a été découvert comptait 11 taurillons importés d'Europe et une vache locale ». Des vaches importées du Niger à l'origine de l'épidémie Le ministère de l'Agriculture a achevé hier son enquête sur la propagation de la fièvre aphteuse dans les élevages en Algérie. Selon nos sources, il s'agit d'un type de fièvre aphteuse très dangereux qui s'est propagé en Algérie suite à l'importation, par certains éleveurs, de vaches depuis le Niger. En outre, le ministère de l'Agriculture a entamé une procédure pour l'importation du vaccin contre cette épidémie.