Une centaine de personnes, pour la plupart des soldats loyaux à l'homme fort de l'est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, ont été tuées dans l'attaque d'une base aérienne dans le sud-libyen, a annoncé, vendredi, l'Armée nationale libyenne. Une centaine de personnes, pour la plupart des soldats loyaux à l'homme fort de l'est libyen, le maréchal Khalifa Haftar, ont été tuées dans l'attaque d'une base aérienne dans le sud-libyen, a annoncé, vendredi, l'Armée nationale libyenne. L'attaque contre la base aérienne de Brak al-Shati, dans le sud de la Libye, contrôlée par l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée par le maréchal Khalifa Haftar, a fait plus de 140 morts a annoncé le porteparole de l'ANL vendredi 20 mai. La plupart étaient des soldats loyaux au maréchal Haftar, l'homme fort de l'est libyen. Mais des civils qui travaillaient sur la base ou qui se trouvaient aux alentours figurent également sur la liste des morts. Selon des sources militaires, la 3e Force, un puissant groupe armé de la ville de Misrata (nord), officieusement loyal au gouvernement d'union nationale (GNA), serait responsable de cette attaque. Le GNAet le ministère de la Défense avaient tous deux condamné l'attaque qui a eu lieu jeudi, affirmant ne pas avoir donné d'ordre en ce sens. Fin de l'escalade militaire dans le sud Contrôlant une grande partie de l'est et du sud libyens, le maréchal Haftar est appuyé par le Parlement élu basé à Tobrouk (est), hostile comme lui au GNA qui est issu d'un accord interlibyen signé fin 2015 au Maroc sous l'égide de l'ONU. À la suite de plusieurs attaques menées par les hommes du maréchal Haftar contre une base aérienne stratégique contrôlée par la 3e Force, une rencontre début mai, à Abou Dhabi, entre le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, et le maréchal Haftar, avait permis un timide rapprochement entre les deux hommes. Ils avaient alors convenu d'arrêter une escalade militaire dans le sud. Après cette rencontre, Khalifa Haftar avait effectivement suspendu son offensive. L'attaque contre la base aérienne de Brak al-Shati, dans le sud de la Libye, contrôlée par l'Armée nationale libyenne (ANL) autoproclamée par le maréchal Khalifa Haftar, a fait plus de 140 morts a annoncé le porteparole de l'ANL vendredi 20 mai. La plupart étaient des soldats loyaux au maréchal Haftar, l'homme fort de l'est libyen. Mais des civils qui travaillaient sur la base ou qui se trouvaient aux alentours figurent également sur la liste des morts. Selon des sources militaires, la 3e Force, un puissant groupe armé de la ville de Misrata (nord), officieusement loyal au gouvernement d'union nationale (GNA), serait responsable de cette attaque. Le GNAet le ministère de la Défense avaient tous deux condamné l'attaque qui a eu lieu jeudi, affirmant ne pas avoir donné d'ordre en ce sens. Fin de l'escalade militaire dans le sud Contrôlant une grande partie de l'est et du sud libyens, le maréchal Haftar est appuyé par le Parlement élu basé à Tobrouk (est), hostile comme lui au GNA qui est issu d'un accord interlibyen signé fin 2015 au Maroc sous l'égide de l'ONU. À la suite de plusieurs attaques menées par les hommes du maréchal Haftar contre une base aérienne stratégique contrôlée par la 3e Force, une rencontre début mai, à Abou Dhabi, entre le chef du GNA, Fayez al-Sarraj, et le maréchal Haftar, avait permis un timide rapprochement entre les deux hommes. Ils avaient alors convenu d'arrêter une escalade militaire dans le sud. Après cette rencontre, Khalifa Haftar avait effectivement suspendu son offensive.