Trois jours après sa nomination, Messaoud Benagoun, nouveau ministre du Tourisme du gouvernement Tebboune, a été limogé hier par le président de la république, Abdelaziz Bouteflika. Trois jours après sa nomination, Messaoud Benagoun, nouveau ministre du Tourisme du gouvernement Tebboune, a été limogé hier par le président de la république, Abdelaziz Bouteflika. « Conformément aux dispositions de l'article 93 de la Constitution et sur proposition de M. Abdelmadjid Tebboune, Premier ministre, son excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a démis ce jour, M. Messaoud Benagoun de ses fonctions de ministre du Tourisme et de l'Artisanat», a annoncé un communiqué de la présidence de la République. Messaoud Benagoun, qui a été candidat du MPA aux législatives, a été, depuis sa nomination, la cible de virulentes critiques sur les réseaux sociaux. Les internautes se sont interrogés sur son parcours et son manque d'expérience. Cet éphémère ministre a un casier judicaire très lourd, avec plusieurs condamnations dont une de six ans de prison. Outre ces antécédents judiciaires, Messaoud Benagoun aurait, d'apres plusieurs sites d'informations, obtenu sa licence en sciences commerciales, après huit ans d'études en usant de corruption. De plus, il n'a jamais exercé une activité professionnelle. Selon des sources, juste après son installation, le tout nouveau ministre du Tourisme aurait engagé un bras de fer avec son secrétaire général suite à quoi plusieurs cadres du ministère ont déposé leur démission. Même si les services de sécurité ont aussitôt alerté le président Bouteflika, qui a immédiatement mis fin à ses fonctions, il reste que le cas est d'une extrême gravité, car il est révélateur des dysfonctionnements à plusieurs niveaux des instances chargées de l'étude des dossiers de toute personne candidate à un poste de responsabilité. Avant d'être nommé ministre, Messaoud Benagoun était candidat tête de liste du MPA à Batna. Comment les Services du ministère de l'Intérieur, qui avaient mis quinze jours à éplucher un par un les dossiers des candidats aux législatives n'ont pas été informées de ses antécédents judiciaires. Comment un tel profil a-t-il atterri dans l'Exécutif ? Au gouvernement, on pointe du doigt la responsabilité du président du Mouvement populaire Algérien (MPA) Amara Benyounes. C'est de ce parti qu'est issu Messaoud Benagoun. « Le Premier ministre a fait confiance à Amara Benyounes, en validant le nom de Benagoun avant de le transmettre à la présidence », ont affirmé plusieurs sources, soulignant que «malheureusement, Benyounes nous a présenté le plus mauvais de ses cadres». Le limogeage du ministre du Tourisme « doit servir de leçon pour les autres », souligne cette source. « Tebboune sera intransigeant envers les cadres, à leur tête les ministres. Il n'y a de place dans le gouvernement que pour les personnes intègres ». Le président du MSP, Abderazak Makri, a qualifié hier ce limogeage de « scandale d'Etat ». « C'est un scandale d'Etat, un autre scandale révélateur du processus de décomposition contre lequel nous avions mis en garde », écrit Abderazak Makri sur sa page Facebook. « Ce scandale n'est pas une maladie, mais le symptôme d'une maladie très grave qui frappe l'Algérie », soutient-il. « Changer cette situation est un devoir pour tout patriote sincère », dit-il. « Conformément aux dispositions de l'article 93 de la Constitution et sur proposition de M. Abdelmadjid Tebboune, Premier ministre, son excellence Monsieur Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a démis ce jour, M. Messaoud Benagoun de ses fonctions de ministre du Tourisme et de l'Artisanat», a annoncé un communiqué de la présidence de la République. Messaoud Benagoun, qui a été candidat du MPA aux législatives, a été, depuis sa nomination, la cible de virulentes critiques sur les réseaux sociaux. Les internautes se sont interrogés sur son parcours et son manque d'expérience. Cet éphémère ministre a un casier judicaire très lourd, avec plusieurs condamnations dont une de six ans de prison. Outre ces antécédents judiciaires, Messaoud Benagoun aurait, d'apres plusieurs sites d'informations, obtenu sa licence en sciences commerciales, après huit ans d'études en usant de corruption. De plus, il n'a jamais exercé une activité professionnelle. Selon des sources, juste après son installation, le tout nouveau ministre du Tourisme aurait engagé un bras de fer avec son secrétaire général suite à quoi plusieurs cadres du ministère ont déposé leur démission. Même si les services de sécurité ont aussitôt alerté le président Bouteflika, qui a immédiatement mis fin à ses fonctions, il reste que le cas est d'une extrême gravité, car il est révélateur des dysfonctionnements à plusieurs niveaux des instances chargées de l'étude des dossiers de toute personne candidate à un poste de responsabilité. Avant d'être nommé ministre, Messaoud Benagoun était candidat tête de liste du MPA à Batna. Comment les Services du ministère de l'Intérieur, qui avaient mis quinze jours à éplucher un par un les dossiers des candidats aux législatives n'ont pas été informées de ses antécédents judiciaires. Comment un tel profil a-t-il atterri dans l'Exécutif ? Au gouvernement, on pointe du doigt la responsabilité du président du Mouvement populaire Algérien (MPA) Amara Benyounes. C'est de ce parti qu'est issu Messaoud Benagoun. « Le Premier ministre a fait confiance à Amara Benyounes, en validant le nom de Benagoun avant de le transmettre à la présidence », ont affirmé plusieurs sources, soulignant que «malheureusement, Benyounes nous a présenté le plus mauvais de ses cadres». Le limogeage du ministre du Tourisme « doit servir de leçon pour les autres », souligne cette source. « Tebboune sera intransigeant envers les cadres, à leur tête les ministres. Il n'y a de place dans le gouvernement que pour les personnes intègres ». Le président du MSP, Abderazak Makri, a qualifié hier ce limogeage de « scandale d'Etat ». « C'est un scandale d'Etat, un autre scandale révélateur du processus de décomposition contre lequel nous avions mis en garde », écrit Abderazak Makri sur sa page Facebook. « Ce scandale n'est pas une maladie, mais le symptôme d'une maladie très grave qui frappe l'Algérie », soutient-il. « Changer cette situation est un devoir pour tout patriote sincère », dit-il.