Le scénario de l'année dernière hante à nouveau l'esprit de Nouria Benghabrit. Cette dernière a ainsi multiplié, ces derniers jours, les interventions via les médias et sa page Facebook pour tenter de rassurer Le scénario de l'année dernière hante à nouveau l'esprit de Nouria Benghabrit. Cette dernière a ainsi multiplié, ces derniers jours, les interventions via les médias et sa page Facebook pour tenter de rassurer La ministre assure, à travers ses interventions, qu'un dispositif de sécurisation des épreuves ultra blindé est mis en place à travers une collaboration entre le ministère de l'Education, de l'Intérieur et de la Défense nationale. "Mes chers élèves, le futur est entre vos mains. Nous sommes fiers de vous voir maîtriser les nouvelles technologies mais ces dernières sont parfois utilisées pour des objectifs illégaux (...). Soyons tous un rempart contre la médiocrité dont l'une des plus importantes causes est la fraude dans les examens scolaires", a déclaré mardi passé la ministre de l'Education préférant envoyer cette fois une mise en garde, à la place du message habituel d'encouragement, aux 761.701 candidats à l'examen du baccalauréat dont les épreuves commencent aujourd'hui. L'Onec, lieu où les sujets sont imprimés est placé sous surveillance vidéo. Les faits et gestes des personnels chargés des tirages sont surveillés à la manière de Big Brother. Dans la longue chaîne d'élaboration des épreuves, il était établi, après l'enquête de la Gendarmerie, que les fuites de l'année dernière étaient parties de l'Onec. Ce qui explique le renvoi devant la justice de certains responsables de cette institution. Vigilance aussi au niveau des différentes directions de l'Education où les épreuves se trouvent actuellement sous haute surveillance sécuritaire. Leur acheminement, demain au petit matin vers les différents centre d'examen se fera sous escorte de la gendarmerie ou de la police. La même vigilance devrait être de mise également au niveau du secrétariat où les épreuves sont dispatchées vers les salles d'examen. Cela en interdisant strictement aux personnels de service de faire usage de téléphones portables pour les empêcher de photographier les épreuves et les balancer sur Facebook. C'est ce qui s'est produit pendant les épreuves du BEM, où l'on a vu des sujets se balader sur les réseaux sociaux un quart d'heure à peine un après le début de l'examen. Nouria Benghabrit a parlé également de l'installation de brouilleurs sophistiqués à l'entour des centres d'examen. Le dispositif sera-t-il poussé jusqu'au blocage de Facebook ? C'est vrai qu'il y aura des dommages collatéraux, mais le jeu en vaut bien la chandelle. Dans son message vidéo, Mme Benghabrit a aussi invité les candidats à se détourner de Facebook où de faux sujets seront inévitablement balancés dès ce soir. C'est de nature à les déconcentrer et à accentuer le stress. Avec un système aussi blindé, le risque de fuite est minime. Mais le risque zéro n'existe pas avec les geeks. Ces as des nouvelles technologies, qui pourraient jouer à faire craquer les verrouillages. On croise les doigts en disant le mot de Cambronne aux 760.000 les candidats. La ministre assure, à travers ses interventions, qu'un dispositif de sécurisation des épreuves ultra blindé est mis en place à travers une collaboration entre le ministère de l'Education, de l'Intérieur et de la Défense nationale. "Mes chers élèves, le futur est entre vos mains. Nous sommes fiers de vous voir maîtriser les nouvelles technologies mais ces dernières sont parfois utilisées pour des objectifs illégaux (...). Soyons tous un rempart contre la médiocrité dont l'une des plus importantes causes est la fraude dans les examens scolaires", a déclaré mardi passé la ministre de l'Education préférant envoyer cette fois une mise en garde, à la place du message habituel d'encouragement, aux 761.701 candidats à l'examen du baccalauréat dont les épreuves commencent aujourd'hui. L'Onec, lieu où les sujets sont imprimés est placé sous surveillance vidéo. Les faits et gestes des personnels chargés des tirages sont surveillés à la manière de Big Brother. Dans la longue chaîne d'élaboration des épreuves, il était établi, après l'enquête de la Gendarmerie, que les fuites de l'année dernière étaient parties de l'Onec. Ce qui explique le renvoi devant la justice de certains responsables de cette institution. Vigilance aussi au niveau des différentes directions de l'Education où les épreuves se trouvent actuellement sous haute surveillance sécuritaire. Leur acheminement, demain au petit matin vers les différents centre d'examen se fera sous escorte de la gendarmerie ou de la police. La même vigilance devrait être de mise également au niveau du secrétariat où les épreuves sont dispatchées vers les salles d'examen. Cela en interdisant strictement aux personnels de service de faire usage de téléphones portables pour les empêcher de photographier les épreuves et les balancer sur Facebook. C'est ce qui s'est produit pendant les épreuves du BEM, où l'on a vu des sujets se balader sur les réseaux sociaux un quart d'heure à peine un après le début de l'examen. Nouria Benghabrit a parlé également de l'installation de brouilleurs sophistiqués à l'entour des centres d'examen. Le dispositif sera-t-il poussé jusqu'au blocage de Facebook ? C'est vrai qu'il y aura des dommages collatéraux, mais le jeu en vaut bien la chandelle. Dans son message vidéo, Mme Benghabrit a aussi invité les candidats à se détourner de Facebook où de faux sujets seront inévitablement balancés dès ce soir. C'est de nature à les déconcentrer et à accentuer le stress. Avec un système aussi blindé, le risque de fuite est minime. Mais le risque zéro n'existe pas avec les geeks. Ces as des nouvelles technologies, qui pourraient jouer à faire craquer les verrouillages. On croise les doigts en disant le mot de Cambronne aux 760.000 les candidats.