Directement confrontée au phénomène de la migration clandestine, l'Algérie dit assumer pleinement ses responsabilités à l'égard de cette question. C'est en substance, ce qu'a déclaré, hier à Tunis, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement bdu territoire Directement confrontée au phénomène de la migration clandestine, l'Algérie dit assumer pleinement ses responsabilités à l'égard de cette question. C'est en substance, ce qu'a déclaré, hier à Tunis, le ministre de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement bdu territoire Noureddine Bedoui en introduction de son allocution faite à Tunis où il participe à la 2e réunion ministérielle du groupe de contact sur la migration clandestine. Bedoui, cité par l'APS a souligné toutefois que la position de l'Algérie s'adossait à "la protection de ses intérêts nationaux dans le respect des valeurs et principes internationaux en vigueur", explique-t-il. Brossant un tableau du phénomène intramuros plutôt alarmant, le ministre algérien a fait remarquer que "de pays pourvoyeur de migrants, puis de transit, l'Algérie est devenue une destination pour les migrants clandestins". Une évolution que Bedoui explique par trois facteurs principaux : les frontières communes avec les pays du Sahel où prolifèrent terrorisme et criminalité transnationale, la pauvreté endémique ambiante etla détérioration continue de l'environnement naturel qui aggrave les conditions de vie déjà précaires des populations de la région. Une situation qui a fait dire au responsablealgérien que "les flux de migrants clandestinsauxquels fait face la région ont degraves retombées aux plans humanitaire,économique, sécuritaire et social»,prévientilainsi, ajoutant que «ce phénomène complexenécessite davantage d'intérêt et d'effortsà plusieurs niveaux", a-t-il encoresoutenu.Pour rappel, le sujet de la migration clandestinesubsaharienne a été brusquementallumé, en Algérie, par le SG du RND,Ahmed Ouyahia, qui a violemment dénoncé un foyer "de criminalité et de maladies", suscitant par-là de vives polémiques et controverses. Auparavant, le Premier ministre,Abdelmadjid Tebboune, avait plaidé, à l'APN,pour une réglementation en bonne et dueforme de la présen e des migrants africainsen Algérie. Noureddine Bedoui en introduction de son allocution faite à Tunis où il participe à la 2e réunion ministérielle du groupe de contact sur la migration clandestine. Bedoui, cité par l'APS a souligné toutefois que la position de l'Algérie s'adossait à "la protection de ses intérêts nationaux dans le respect des valeurs et principes internationaux en vigueur", explique-t-il. Brossant un tableau du phénomène intramuros plutôt alarmant, le ministre algérien a fait remarquer que "de pays pourvoyeur de migrants, puis de transit, l'Algérie est devenue une destination pour les migrants clandestins". Une évolution que Bedoui explique par trois facteurs principaux : les frontières communes avec les pays du Sahel où prolifèrent terrorisme et criminalité transnationale, la pauvreté endémique ambiante etla détérioration continue de l'environnement naturel qui aggrave les conditions de vie déjà précaires des populations de la région. Une situation qui a fait dire au responsablealgérien que "les flux de migrants clandestinsauxquels fait face la région ont degraves retombées aux plans humanitaire,économique, sécuritaire et social»,prévientilainsi, ajoutant que «ce phénomène complexenécessite davantage d'intérêt et d'effortsà plusieurs niveaux", a-t-il encoresoutenu.Pour rappel, le sujet de la migration clandestinesubsaharienne a été brusquementallumé, en Algérie, par le SG du RND,Ahmed Ouyahia, qui a violemment dénoncé un foyer "de criminalité et de maladies", suscitant par-là de vives polémiques et controverses. Auparavant, le Premier ministre,Abdelmadjid Tebboune, avait plaidé, à l'APN,pour une réglementation en bonne et dueforme de la présen e des migrants africainsen Algérie.