Alors que les relations entre ces deux partenaires au sein de l'Otan se sont encore envenimées cette semaine, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a sommé l'Allemagne, lors d'une conférence de presse à Istanbul, dimanche 23 juillet, de ne "pas se mêler des affaires intérieures" de son pays. Alors que les relations entre ces deux partenaires au sein de l'Otan se sont encore envenimées cette semaine, le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a sommé l'Allemagne, lors d'une conférence de presse à Istanbul, dimanche 23 juillet, de ne "pas se mêler des affaires intérieures" de son pays. Berlin, excédé par l'interpellation à Istanbul de défenseurs des droits de l'Homme, dont un Allemand, a annoncé jeudi une "réorientation" de sa politique visà- vis de la Turquie, avec des mesures qui risquent de pénaliser économiquement sonpartenaire historique. "Nous ne pouvonspas accepter ce qui se passe en Turquie", atonné de son côté le président allemand,Frank-Walter Steinmeier, lors d'un entretien à la chaîne publique ZDF diffusé dimanche,selon des extraits de l'interview. Les rapportsentreAnkara et Berlin se sont dégradésces derniers mois, mais la brouille entre lesdeux pays a pris une tournure d'une raregravité après que l'Allemagne a décidé dejouer la carte de l'économie pour mettre lapression sur la Turquie. Les mesures envisagéespar Berlin incluent notamment unréexamen des garanties, prêts ou aidesqu'apportent le gouvernement allemand oul'Union européenne aux exportations ouaux investissements dans le pays. Cette perspective semble avoir inquiété lesdirigeants turcs, qui se relaient depuisplusieurs jours pour tenter de rassurer lesinvestisseurs allemands, en démentantnotamment des informations de pressefaisant état d'une liste de 68 groupes allemandsou cadres dirigeants d'entreprisesaccusés de outien au terrorisme parAnkara. Berlin, excédé par l'interpellation à Istanbul de défenseurs des droits de l'Homme, dont un Allemand, a annoncé jeudi une "réorientation" de sa politique visà- vis de la Turquie, avec des mesures qui risquent de pénaliser économiquement sonpartenaire historique. "Nous ne pouvonspas accepter ce qui se passe en Turquie", atonné de son côté le président allemand,Frank-Walter Steinmeier, lors d'un entretien à la chaîne publique ZDF diffusé dimanche,selon des extraits de l'interview. Les rapportsentreAnkara et Berlin se sont dégradésces derniers mois, mais la brouille entre lesdeux pays a pris une tournure d'une raregravité après que l'Allemagne a décidé dejouer la carte de l'économie pour mettre lapression sur la Turquie. Les mesures envisagéespar Berlin incluent notamment unréexamen des garanties, prêts ou aidesqu'apportent le gouvernement allemand oul'Union européenne aux exportations ouaux investissements dans le pays. Cette perspective semble avoir inquiété lesdirigeants turcs, qui se relaient depuisplusieurs jours pour tenter de rassurer lesinvestisseurs allemands, en démentantnotamment des informations de pressefaisant état d'une liste de 68 groupes allemandsou cadres dirigeants d'entreprisesaccusés de outien au terrorisme parAnkara.