La situation qui prévaut aux frontières est et sud du pays préoccupe au plus haut point le gouvernement algérien. En effet, tant au Mali qu'en Lybie la situation est explosive. La situation qui prévaut aux frontières est et sud du pays préoccupe au plus haut point le gouvernement algérien. En effet, tant au Mali qu'en Lybie la situation est explosive. Ces deux pays sont embourbés dans des conflits internes meurtriers qui menacent la stabilité dans l'ensemble de la région. On comprend dès lors mieux pourquoi la diplomatie algérienne s'est grandement impliquée pour trouver des solutions à même de favoriser le retour à la normale dans ces deux pays voisins. En jetant tout son poids dans le règlement des deux conflits Alger espère éviter une escalade qui ne manquera pas d'avoir des répercussions négatives sur la paix dans la région. Les visites en Algérie du chef de la diplomate malienne et du président du Conseil présidentiel du Gouvernement d'entente nationale de Libye, Faiz Sarradj, entrent dans le cadre des efforts que déploie la diplomatie algérienne. Le dirigeant libyen a entamé hier une visite en Algérie et a eu d'intenses entretiens avec le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et le ministre des affaires étrangères, Abdelkader Messahel. Cette visite du dirigeant libyen intervient quelques jours seulement après la rencontre qu'il a eu à Paris avec le maréchal Khelifa Haftar, un des principaux protagonistes de la crise libyenne. Faiz Sarradj rendra sûrement compte à ses hôtes algériens de la teneur de cette rencontre en France. Une rencontre qui s'est déroulée sous la haute bienveillance du président français, Emmanuel Macron, et au cours de laquelle les deux hommes forts de la Libye se sont mis d'accord pour mettre fin aux hostilités et l'organisation d'élections générales en 2018. Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a fait le déplacement à Alger dans le cadre de la12e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien. Une rencontresur laquelle l'accent a été mis sur la nécessité pour les protagonistes de la crise malienne de maintenir le dialogueet de s'entendre sur la mise en oeuvre de l'accord d'Alger. Le chef de la diplomatie algérienne a été, en tous cas, très clair à ce propos en estimant que c'est aux Maliens de concrétiser la paix dans leur pays, de redoubler d'efforts pourpromouvoir la paix dans leur pays.Mais Abdelkader Messahel, qui a rassuréles Maliens sur l'engagement et la disponibilité de l'Algérie, a aussi lancéun appel à l'implication active de tous les partenaires dans le conflit, l'Onu en premier lieu. Un voeu qui n'est pas facile à exaucer tant dans les deux pays ce sont particulièrement les interférences étrangères qui rendent parfois lasituation inextricable. Au Mali commeau Niger des puissances mondiales etrégionales ont des intérêts à préserverd'où la difficulté de trouver des solutions.Souvent les efforts de l'Algerie, dont la diplomatie a tant fait pour rapprocher les belligérants en vue d'une solution, ont été délibérément sapés. D'aucuns estiment à ce propos que laFrance joue un rôle trouble tant au Maliqu'en Libye. Paris donne la netteimpression de vouloir non seulementdoubler Alger sur les deux dossiers,mais aussi de l'écarter et ce même si lesdéclarations des officiels français sontplutôt rassurantes à l'égard des autorités algériennes. Ces deux pays sont embourbés dans des conflits internes meurtriers qui menacent la stabilité dans l'ensemble de la région. On comprend dès lors mieux pourquoi la diplomatie algérienne s'est grandement impliquée pour trouver des solutions à même de favoriser le retour à la normale dans ces deux pays voisins. En jetant tout son poids dans le règlement des deux conflits Alger espère éviter une escalade qui ne manquera pas d'avoir des répercussions négatives sur la paix dans la région. Les visites en Algérie du chef de la diplomate malienne et du président du Conseil présidentiel du Gouvernement d'entente nationale de Libye, Faiz Sarradj, entrent dans le cadre des efforts que déploie la diplomatie algérienne. Le dirigeant libyen a entamé hier une visite en Algérie et a eu d'intenses entretiens avec le Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, et le ministre des affaires étrangères, Abdelkader Messahel. Cette visite du dirigeant libyen intervient quelques jours seulement après la rencontre qu'il a eu à Paris avec le maréchal Khelifa Haftar, un des principaux protagonistes de la crise libyenne. Faiz Sarradj rendra sûrement compte à ses hôtes algériens de la teneur de cette rencontre en France. Une rencontre qui s'est déroulée sous la haute bienveillance du président français, Emmanuel Macron, et au cours de laquelle les deux hommes forts de la Libye se sont mis d'accord pour mettre fin aux hostilités et l'organisation d'élections générales en 2018. Le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a fait le déplacement à Alger dans le cadre de la12e session du Comité bilatéral stratégique algéro-malien. Une rencontresur laquelle l'accent a été mis sur la nécessité pour les protagonistes de la crise malienne de maintenir le dialogueet de s'entendre sur la mise en oeuvre de l'accord d'Alger. Le chef de la diplomatie algérienne a été, en tous cas, très clair à ce propos en estimant que c'est aux Maliens de concrétiser la paix dans leur pays, de redoubler d'efforts pourpromouvoir la paix dans leur pays.Mais Abdelkader Messahel, qui a rassuréles Maliens sur l'engagement et la disponibilité de l'Algérie, a aussi lancéun appel à l'implication active de tous les partenaires dans le conflit, l'Onu en premier lieu. Un voeu qui n'est pas facile à exaucer tant dans les deux pays ce sont particulièrement les interférences étrangères qui rendent parfois lasituation inextricable. Au Mali commeau Niger des puissances mondiales etrégionales ont des intérêts à préserverd'où la difficulté de trouver des solutions.Souvent les efforts de l'Algerie, dont la diplomatie a tant fait pour rapprocher les belligérants en vue d'une solution, ont été délibérément sapés. D'aucuns estiment à ce propos que laFrance joue un rôle trouble tant au Maliqu'en Libye. Paris donne la netteimpression de vouloir non seulementdoubler Alger sur les deux dossiers,mais aussi de l'écarter et ce même si lesdéclarations des officiels français sontplutôt rassurantes à l'égard des autorités algériennes.