Après plus de deux décennies d'existence le quotidienfrancophone La Tribune ne paraîtra plus. En effet, hiermercredi, les actionnaires du journal se sont présentés à la rédaction pour annoncer la cessation de parution en attendant le "dépôt de bilan",a indiqué Moumen Belghoul, rédacteur en chef au journal. Après plus de deux décennies d'existence le quotidienfrancophone La Tribune ne paraîtra plus. En effet, hiermercredi, les actionnaires du journal se sont présentés à la rédaction pour annoncer la cessation de parution en attendant le "dépôt de bilan",a indiqué Moumen Belghoul, rédacteur en chef au journal. On "travaillait normalement quand les actionnaires sont venus pour nous annoncer la nouvelle. Ils ont évoqué certaines difficultés, notamment d'ordre administratif, après le décès du directeur de publication", (Hassan Bachir Cherif, NDLR), précise notre interlocuteur. Les journalistes et les autres travailleurs ont été mis en congé à partir d'aujourd'hui. "Ils sont abasourdis", assure Moumen Belghoul. Selon lui, les salaires du mois dernier n'ont pas encore été versés. "Je vous le confirme, le journal va fermer, ce matin (hier mercredi NDLR) les actionnaires sont venus nous annoncer la décision, nous sommes encore sous le choc", dira à son tour, Hasna Yacoub, une des journalistes de ce quotidien. "Les deux actionnaires majoritaires sont décédés, Kheireddine Ameyar est détenteur de l'agrément, Bachir Chérif est détenteur du titre, les autres actionnaires sont minoritaires, ils ne peuvent plus, au regard de la loi, assumer la publication du journal", explique encore Hasna Yacoub. "On est encore sous le choc, on ne sait pas ce qu'il y a lieu de faire, on va voir, on va essayer de convaincre les actionnaires minoritaires de continuer la publication ", at- elle ajouté. Dans l'après midi-d'hier le collectif de la Tribune a rendu public un communiqué dans lequel il s'est exprimé sur cette situation inattendue en donnant de plus amples informations sur la décision des actionnaires. "La Tribune s'arrête. Après près de 22 ans d'existence, les propriétaires de la Sarl Omnium Maghreb presse, éditrice du titre, ont décidé et introduit, hier, en référé, une demande auprès de la justice pour la cessation des activités de la Sarl, et par conséquent du journal" indique en effet ce communiqué qui précisent que ce sont les dettes contractées certainement auprès des imprimeries qui sont à l'origine de cette cessation de parution. "Les dettes faramineuses du journal, qu'il ne peut honorer, sont la raison invoquée pour cette mise en faillite. Toutefois, si les règles économiques prévoient effectivementcette solution extrême pour toute entreprise en difficulté, on ne peut cependant considérerun journal comme n'importe quel autre produit commercial, sans dénigrer la valeur des autres entreprises ou produits. Aussi, le collectif de la Tribune refuse-t-il une telle mise à mort du journal et appelle tous les responsables, à tous les niveaux etayant la moindre once de pouvoir décisionnel, à réagir pour trouver une ou des solution(s) - un échéancier pour le paiement des dettes par exemple - qui permettraient aujournal de continuer à jouer son rôle demédia et de vecteur d'information. En attendant ces solutions, le collectif a décidé de poursuivre son travail et de maintenir, tantqu'il pourra, la Tribune en vie" relève le communiqué. On "travaillait normalement quand les actionnaires sont venus pour nous annoncer la nouvelle. Ils ont évoqué certaines difficultés, notamment d'ordre administratif, après le décès du directeur de publication", (Hassan Bachir Cherif, NDLR), précise notre interlocuteur. Les journalistes et les autres travailleurs ont été mis en congé à partir d'aujourd'hui. "Ils sont abasourdis", assure Moumen Belghoul. Selon lui, les salaires du mois dernier n'ont pas encore été versés. "Je vous le confirme, le journal va fermer, ce matin (hier mercredi NDLR) les actionnaires sont venus nous annoncer la décision, nous sommes encore sous le choc", dira à son tour, Hasna Yacoub, une des journalistes de ce quotidien. "Les deux actionnaires majoritaires sont décédés, Kheireddine Ameyar est détenteur de l'agrément, Bachir Chérif est détenteur du titre, les autres actionnaires sont minoritaires, ils ne peuvent plus, au regard de la loi, assumer la publication du journal", explique encore Hasna Yacoub. "On est encore sous le choc, on ne sait pas ce qu'il y a lieu de faire, on va voir, on va essayer de convaincre les actionnaires minoritaires de continuer la publication ", at- elle ajouté. Dans l'après midi-d'hier le collectif de la Tribune a rendu public un communiqué dans lequel il s'est exprimé sur cette situation inattendue en donnant de plus amples informations sur la décision des actionnaires. "La Tribune s'arrête. Après près de 22 ans d'existence, les propriétaires de la Sarl Omnium Maghreb presse, éditrice du titre, ont décidé et introduit, hier, en référé, une demande auprès de la justice pour la cessation des activités de la Sarl, et par conséquent du journal" indique en effet ce communiqué qui précisent que ce sont les dettes contractées certainement auprès des imprimeries qui sont à l'origine de cette cessation de parution. "Les dettes faramineuses du journal, qu'il ne peut honorer, sont la raison invoquée pour cette mise en faillite. Toutefois, si les règles économiques prévoient effectivementcette solution extrême pour toute entreprise en difficulté, on ne peut cependant considérerun journal comme n'importe quel autre produit commercial, sans dénigrer la valeur des autres entreprises ou produits. Aussi, le collectif de la Tribune refuse-t-il une telle mise à mort du journal et appelle tous les responsables, à tous les niveaux etayant la moindre once de pouvoir décisionnel, à réagir pour trouver une ou des solution(s) - un échéancier pour le paiement des dettes par exemple - qui permettraient aujournal de continuer à jouer son rôle demédia et de vecteur d'information. En attendant ces solutions, le collectif a décidé de poursuivre son travail et de maintenir, tantqu'il pourra, la Tribune en vie" relève le communiqué.