Contre toute attente le président Bouteflika a mis fin aux fonctions du Premier ministre, Abdelmaadjid Tebboune. C'est Ahmed Ouyahia qui a été désigné pour lui succéder. Contre toute attente le président Bouteflika a mis fin aux fonctions du Premier ministre, Abdelmaadjid Tebboune. C'est Ahmed Ouyahia qui a été désigné pour lui succéder. Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a en effet mis fin, hier mardi, aux fonctions du Premier ministre Abdelmadjid Tebboune et a nommé Ahmed Ouyahia à ce poste, indique un communiqué de la présidence de la République. "En application de l'article 91, alinéa 5 de la Constitution, Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a mis fin, ce jour, aux fonctions de Premier ministre, exercées par Abdelmadjid Tebboune", précise la même source. "En application des mêmes dispositions constitutionnelles, et après consultation de la majorité parlementaire, le président de la République a nommé Ahmed Ouayhia, Premier ministre", ajoute le communiqué. La surprise est de taille même si d'aucuns, eu égard aux derniers événements qui ont secoué la scène politique nationale et qui ont défrayé la chronique, le devinaient quelque peu. Abdelmadjid Tebboune, qui devait reprendre son travail hier après avoir pris un congé d'une dizaine de jours, n'est donc plus Premier ministre. Un poste qu'il aura occupé en tout moins de trois mois puisqu'il a succédé à Abdelmakek Sellal le 24 mai dernier. Une situation inédite. Jamais, en effet, dans les annales politiques nationales un Premier ministre n'aura occupé ce poste sensible une si courte période. Une courte période riche en événements cela dit et émaillée de moult polémiques. Après avoir passé avec succès l'épreuve du Parlement, où le plan d'action du gouvernement a été adopté haut la main par les parlementaires des deux chambres, Abdelmadjid Tebboune s'est notamment distingué par des attaques frontales contre certaines puissances de l'argent. Il clamait haut et fort qu'il devait séparer l'argent du politique. Il a aussi pris nombre de mesures relatives à l'importation qui n'ont pas, cela dit, suscité l'unanimité. Sa rencontre avec le Premier ministre français, Philippe Edouard, à Paris alors qu'il était en congé lui a aussi valu quelques tirs croisés de certains cercles politiques. Ecarté en 2012 au profit d'Abdelmalek Sellal, Ahmed Ouyahia revient donc aux affaires lui qui a déjà occupé le poste de Premier ministre à plusieurs reprises ces deux dernières décennies. Ce diplômé de l'ENA, qui a commencé sa carrière dans la diplomatie, a intégré le gouvernement pour la première fois en en août 1993 comme secrétaire d'Etat à la Coopération et aux Affaires maghrébines. Quand Liamine Zeroual devient chef de l'Etat il l'appelle à ses côtés comme directeur de cabinet. L'année suivante, quand les urnes confirment Liamine Zeroual à la présidence, ce dernier décide d'en faire le second Premier ministre de son mandat. Le 31 décembre 1995, Ahmed Ouyahia est nommé chef du gouvernement. Il le restera trois ans. Quand Abdelaziz Bouteflika est élu président de la République en 1999, Ouyahia se voit proposer le ministère de la Justice, avec le grade de ministre d'Etat. En juin 2002, Ouyahia perd son portefeuille, mais conserve le statut de ministre d'Etat et de représentant personnel du président de la République. Mai 2003 : le voilà de retour à la chefferie du gouvernement. Il succède à Ali Benflis, qui s'apprête à se lancer dans la bataille présidentielle. Remplacé par Abdelaziz Belkhadem en mai 2006, Ahmed Ouyahia fait son retour au Premier ministère deux ans plus tard. En septembre 2012, la présidence de la République met fin aux fonctions d'Ahmed Ouyahia. En mars 2014 Ahmed Ouyahia est alors nommé directeur de cabinet à la présidence. Un poste qu'il a occupé jusqu'à hier Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a en effet mis fin, hier mardi, aux fonctions du Premier ministre Abdelmadjid Tebboune et a nommé Ahmed Ouyahia à ce poste, indique un communiqué de la présidence de la République. "En application de l'article 91, alinéa 5 de la Constitution, Son Excellence Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a mis fin, ce jour, aux fonctions de Premier ministre, exercées par Abdelmadjid Tebboune", précise la même source. "En application des mêmes dispositions constitutionnelles, et après consultation de la majorité parlementaire, le président de la République a nommé Ahmed Ouayhia, Premier ministre", ajoute le communiqué. La surprise est de taille même si d'aucuns, eu égard aux derniers événements qui ont secoué la scène politique nationale et qui ont défrayé la chronique, le devinaient quelque peu. Abdelmadjid Tebboune, qui devait reprendre son travail hier après avoir pris un congé d'une dizaine de jours, n'est donc plus Premier ministre. Un poste qu'il aura occupé en tout moins de trois mois puisqu'il a succédé à Abdelmakek Sellal le 24 mai dernier. Une situation inédite. Jamais, en effet, dans les annales politiques nationales un Premier ministre n'aura occupé ce poste sensible une si courte période. Une courte période riche en événements cela dit et émaillée de moult polémiques. Après avoir passé avec succès l'épreuve du Parlement, où le plan d'action du gouvernement a été adopté haut la main par les parlementaires des deux chambres, Abdelmadjid Tebboune s'est notamment distingué par des attaques frontales contre certaines puissances de l'argent. Il clamait haut et fort qu'il devait séparer l'argent du politique. Il a aussi pris nombre de mesures relatives à l'importation qui n'ont pas, cela dit, suscité l'unanimité. Sa rencontre avec le Premier ministre français, Philippe Edouard, à Paris alors qu'il était en congé lui a aussi valu quelques tirs croisés de certains cercles politiques. Ecarté en 2012 au profit d'Abdelmalek Sellal, Ahmed Ouyahia revient donc aux affaires lui qui a déjà occupé le poste de Premier ministre à plusieurs reprises ces deux dernières décennies. Ce diplômé de l'ENA, qui a commencé sa carrière dans la diplomatie, a intégré le gouvernement pour la première fois en en août 1993 comme secrétaire d'Etat à la Coopération et aux Affaires maghrébines. Quand Liamine Zeroual devient chef de l'Etat il l'appelle à ses côtés comme directeur de cabinet. L'année suivante, quand les urnes confirment Liamine Zeroual à la présidence, ce dernier décide d'en faire le second Premier ministre de son mandat. Le 31 décembre 1995, Ahmed Ouyahia est nommé chef du gouvernement. Il le restera trois ans. Quand Abdelaziz Bouteflika est élu président de la République en 1999, Ouyahia se voit proposer le ministère de la Justice, avec le grade de ministre d'Etat. En juin 2002, Ouyahia perd son portefeuille, mais conserve le statut de ministre d'Etat et de représentant personnel du président de la République. Mai 2003 : le voilà de retour à la chefferie du gouvernement. Il succède à Ali Benflis, qui s'apprête à se lancer dans la bataille présidentielle. Remplacé par Abdelaziz Belkhadem en mai 2006, Ahmed Ouyahia fait son retour au Premier ministère deux ans plus tard. En septembre 2012, la présidence de la République met fin aux fonctions d'Ahmed Ouyahia. En mars 2014 Ahmed Ouyahia est alors nommé directeur de cabinet à la présidence. Un poste qu'il a occupé jusqu'à hier