Sonatrach a pu régler, en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, le problème des visas pour l'effectif chinois. Ainsi, 3.000 ouvriers chinois vont rejoindre le chantier dès septembre prochain. Sonatrach a pu régler, en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères, le problème des visas pour l'effectif chinois. Ainsi, 3.000 ouvriers chinois vont rejoindre le chantier dès septembre prochain. Les travaux de réhabilitation et d'extension de la raffinerie pétrolière de Sidi-R'cine, confiés fin 2016 à une société chinoise, "avancent bien" grâce à la prise en charge, par Sonatrach, des différentes contraintes notamment celles liées au manque d'effectifs, a indiqué mardi le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, en assurant que le projet sera livré dans les délais, à savoir en octobre 2018. "Aujourd'hui nous avons constaté que les choses se sont organisées et vont beaucoup mieux. On sent que le chantier a réellement démarré. Sonatrach, avec sa nouvelle direction, a repris les choses en mains", a déclaré le ministre à l'issue d'une improviste visite d'inspection effectuée dans cette raffinerie, en compagnie du P.-dg de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour et des cadres du secteur. "Les contraintes posées au partenaire chinois ont été levées du moment qu'il va pouvoir mobiliser, en plus de quelque 2.000 employés chinois déjà opérationnels, 3.000 agents expatriés supplémentaires qui vont bientôt compléter l'effectif actuel", s'est réjoui M. Guitouni. Le 18 juillet dernier, lors d'une première visite d'inspection à cette raffinerie, le ministre avait fait état d'un "chantier désordonné", exhortant China petroleum Engineering and construction (CPECC) d'accélérer les travaux et de renforcer ses effectifs pour réaliser le projet dans les délaisimpartis.Suite au mécontentement du ministrequant au retard pris dans la réhabilitationde cette raffinerie stratégique pourle pays, puisqu'elle couvre les besoinsen produits pétroliers de 18 wilayas ducentre, le directeur du projet avait étéalors relevé de ses fonctions en juilletet remplacé par nouveau cadre. Pour rappel, un premier contrat de réhabilitation de la raffinerie d'Algeravait été conclu en 2010 avec lasociété française TechnipFMC, avantd`être résilié en 2015 à cause d'unénorme retard dans la réalisation. Les responsables de CPECC, qui adécroché en novembre 2016 un nouveaucontrat, de 45 milliards de DA,pour la réhabilitation de la raffinerie,avaient de leur côté justifié le retard enregistré par le manque des effectifssur le chantier à cause d'un "problème de visa" pour le personnel chinois.M. Guitouni a donc ordonné le recours aux compétences algériennes, notamment celles activant dans les grandstravaux d'aménagement, pour comblerces insuffisances et accélérer la cadencede réalisation. Ainsi, Sonatrach a procédé au renforcementsu staff de la raffinerie enfaisant appel à des cadres expérimentés activant dans les raffineries de Skikdaet d'Arzew en plus d'une soixantaine de nouveaux ingénieurs, portant le nombre du staff local chargé du projet à 189 personnes en plus de quelque 1.700 employés chinois, a indiqué M. Bouaziz Salih, Directeur de la division raffinage.En plus, la Sonatrach "a pu régler, encollaboration avec le ministère des Affaires étrangères, le problème des visas pour l'effectif chinois. Ainsi, 3.000 agents chinois vont rejoindre lechantier dès septembre prochain", a-tilsoutenu.Selon le même cadre, les travaux d'engineering ont été achevés à presque 100 %, la totalité des équipementsnécessaires ont été installés alors que es travaux de construction sont à 59 % actuellement. Ainsi le taux d'avancement physique du projet estestimé aujourd'hui à 81,32 % contre80,39 % il y a un mois, selon lui. Le projet de réhabilitation de la raffineried'Alger devrait permettre d'augmenterde 35 % les capacités de traitementde cette unité, les portant de 2,8millions de tonnes (Mt) par an d'hydrocarbures actuellement à 3,7 Mt. Il permettra également de produire des carburants aux normes internationales. La raffinerie devrait ainsi voir sacapacité de production en gasoil passerde 737.000 tonnes/an à 1,18 million de tonnes/an, sa capacité de productiond'essence passer de 400.000 t/anactuellement à 1,3 Mt et celle du GPL de 88.700 t/an à 270.000 t/an. Les capacités de stockage de carburants vont à leur tour augmenter de 73 %. La consommation en carburants augmente de 7 % La création d'une nouvelle unité de récupération de souffre, un gaz nocif pour l'environnement et pour la santé,est également prévue par le projet. Ce gaz, qui était jusque là brûlé en torche, sera récupéré et valorisé, a faitsavoir M. Bouaziz. D'autre part, leprojet prévoit la création d'une unitéd'épuration et de traitement des eauxévacuées par la raffinerie. Pour ce qui est de la réalisation des nouvelles raffineries à Hassi Messaoudà Tiaret, le ministre a avancé que les =discussions avec les partenairesétrangers "sont en cours et nous pensonsavoir les sociétés réalisatricesentre janvier et février 2018".La consommation nationale en carburantsavait connu une augmentationannuelle de 7 % ces dix dernièresannées, un accroissement induit à lafois par l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens, l'augmentation du parc automobile national ainsi que lesprix bas des carburants. Pour répondre à cette demande enhausse continue, l'Etat a alors décidéde la réalisation de deux autres nouvellesraffineries à Hassi Messaoud (5Mt/an) et Tiaret (5 Mt/an) dont laréception est prévue pour 2020. Les capacités globales de raffinage del'Algérie devront être portées à 40 Mt/an à l'horizon 2021 à la faveur de la réalisation de nouvelles raffinerieset de la réhabilitation de celle d'Alger. L'Algérie seraitalors autosuffisante en carburants et pourrait même exporter à partir de2020, soit après l'entrée en service desnouvelles raffineries.L'Algérie produit actuellement 11,5 Mt par an de carburants, contre une consommation globale de 15 Mt/an, alors que le déficit (3,5 Mt/an) estcomblé par l'importation pour un montant de deux (2) milliards de dollars/ an. L'objectif des différents projets deréhabilitation des raffineries existantes et de création de nouvelles raffinerie est justement de faire économiser au pays ces milliards de dollars d'imp rtation,a tenu à rappeler M. Guitouni. Les travaux de réhabilitation et d'extension de la raffinerie pétrolière de Sidi-R'cine, confiés fin 2016 à une société chinoise, "avancent bien" grâce à la prise en charge, par Sonatrach, des différentes contraintes notamment celles liées au manque d'effectifs, a indiqué mardi le ministre de l'Energie, Mustapha Guitouni, en assurant que le projet sera livré dans les délais, à savoir en octobre 2018. "Aujourd'hui nous avons constaté que les choses se sont organisées et vont beaucoup mieux. On sent que le chantier a réellement démarré. Sonatrach, avec sa nouvelle direction, a repris les choses en mains", a déclaré le ministre à l'issue d'une improviste visite d'inspection effectuée dans cette raffinerie, en compagnie du P.-dg de Sonatrach Abdelmoumen Ould Kaddour et des cadres du secteur. "Les contraintes posées au partenaire chinois ont été levées du moment qu'il va pouvoir mobiliser, en plus de quelque 2.000 employés chinois déjà opérationnels, 3.000 agents expatriés supplémentaires qui vont bientôt compléter l'effectif actuel", s'est réjoui M. Guitouni. Le 18 juillet dernier, lors d'une première visite d'inspection à cette raffinerie, le ministre avait fait état d'un "chantier désordonné", exhortant China petroleum Engineering and construction (CPECC) d'accélérer les travaux et de renforcer ses effectifs pour réaliser le projet dans les délaisimpartis.Suite au mécontentement du ministrequant au retard pris dans la réhabilitationde cette raffinerie stratégique pourle pays, puisqu'elle couvre les besoinsen produits pétroliers de 18 wilayas ducentre, le directeur du projet avait étéalors relevé de ses fonctions en juilletet remplacé par nouveau cadre. Pour rappel, un premier contrat de réhabilitation de la raffinerie d'Algeravait été conclu en 2010 avec lasociété française TechnipFMC, avantd`être résilié en 2015 à cause d'unénorme retard dans la réalisation. Les responsables de CPECC, qui adécroché en novembre 2016 un nouveaucontrat, de 45 milliards de DA,pour la réhabilitation de la raffinerie,avaient de leur côté justifié le retard enregistré par le manque des effectifssur le chantier à cause d'un "problème de visa" pour le personnel chinois.M. Guitouni a donc ordonné le recours aux compétences algériennes, notamment celles activant dans les grandstravaux d'aménagement, pour comblerces insuffisances et accélérer la cadencede réalisation. Ainsi, Sonatrach a procédé au renforcementsu staff de la raffinerie enfaisant appel à des cadres expérimentés activant dans les raffineries de Skikdaet d'Arzew en plus d'une soixantaine de nouveaux ingénieurs, portant le nombre du staff local chargé du projet à 189 personnes en plus de quelque 1.700 employés chinois, a indiqué M. Bouaziz Salih, Directeur de la division raffinage.En plus, la Sonatrach "a pu régler, encollaboration avec le ministère des Affaires étrangères, le problème des visas pour l'effectif chinois. Ainsi, 3.000 agents chinois vont rejoindre lechantier dès septembre prochain", a-tilsoutenu.Selon le même cadre, les travaux d'engineering ont été achevés à presque 100 %, la totalité des équipementsnécessaires ont été installés alors que es travaux de construction sont à 59 % actuellement. Ainsi le taux d'avancement physique du projet estestimé aujourd'hui à 81,32 % contre80,39 % il y a un mois, selon lui. Le projet de réhabilitation de la raffineried'Alger devrait permettre d'augmenterde 35 % les capacités de traitementde cette unité, les portant de 2,8millions de tonnes (Mt) par an d'hydrocarbures actuellement à 3,7 Mt. Il permettra également de produire des carburants aux normes internationales. La raffinerie devrait ainsi voir sacapacité de production en gasoil passerde 737.000 tonnes/an à 1,18 million de tonnes/an, sa capacité de productiond'essence passer de 400.000 t/anactuellement à 1,3 Mt et celle du GPL de 88.700 t/an à 270.000 t/an. Les capacités de stockage de carburants vont à leur tour augmenter de 73 %. La consommation en carburants augmente de 7 % La création d'une nouvelle unité de récupération de souffre, un gaz nocif pour l'environnement et pour la santé,est également prévue par le projet. Ce gaz, qui était jusque là brûlé en torche, sera récupéré et valorisé, a faitsavoir M. Bouaziz. D'autre part, leprojet prévoit la création d'une unitéd'épuration et de traitement des eauxévacuées par la raffinerie. Pour ce qui est de la réalisation des nouvelles raffineries à Hassi Messaoudà Tiaret, le ministre a avancé que les =discussions avec les partenairesétrangers "sont en cours et nous pensonsavoir les sociétés réalisatricesentre janvier et février 2018".La consommation nationale en carburantsavait connu une augmentationannuelle de 7 % ces dix dernièresannées, un accroissement induit à lafois par l'amélioration du pouvoir d'achat des citoyens, l'augmentation du parc automobile national ainsi que lesprix bas des carburants. Pour répondre à cette demande enhausse continue, l'Etat a alors décidéde la réalisation de deux autres nouvellesraffineries à Hassi Messaoud (5Mt/an) et Tiaret (5 Mt/an) dont laréception est prévue pour 2020. Les capacités globales de raffinage del'Algérie devront être portées à 40 Mt/an à l'horizon 2021 à la faveur de la réalisation de nouvelles raffinerieset de la réhabilitation de celle d'Alger. L'Algérie seraitalors autosuffisante en carburants et pourrait même exporter à partir de2020, soit après l'entrée en service desnouvelles raffineries.L'Algérie produit actuellement 11,5 Mt par an de carburants, contre une consommation globale de 15 Mt/an, alors que le déficit (3,5 Mt/an) estcomblé par l'importation pour un montant de deux (2) milliards de dollars/ an. L'objectif des différents projets deréhabilitation des raffineries existantes et de création de nouvelles raffinerie est justement de faire économiser au pays ces milliards de dollars d'imp rtation,a tenu à rappeler M. Guitouni.