La colossale facture del'importation a été, entreautres, une des principalesquestions a été au centre del'intervention du ministre duCommerce, Mohamed Benmeradi. La colossale facture del'importation a été, entreautres, une des principalesquestions a été au centre del'intervention du ministre duCommerce, Mohamed Benmeradi. Cette facture, qui s'est élevée à 561 milliards de dollars entre 2000 et 2017, constitue un lourd fardeau pour le Trésor public alors que les ressources financières du pays confronté à une baisse drastique des revenus à cause de la chute des prix du pétrole, d'où la nécessité pour le gouvernement de diminuer cette facture. En vérité c'est sa principale priorité. Mohamed Benmeradi, qui s'exprimait hier sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale, a rappelé que "les importations du pays se sont vues multipliées par six entre l'année 2000 et 2014, notamment durant cette dernière année, lors de laquelle elles ont dépassé les 58 milliards de dollars", précise-t-il. S'il reconnait que ce montant est important, il le tempère quelque peu en expliquant que "65 % de celui-ci a été consacré aux importations d'équipements industriels et autres intrants destinés à la production nationale". Détaillant les 35 % restants, il indique que "17 % ont été réservés aux biens de consommation alimentaires (céréales, lait et viandes en particulier) et que les 17 % restants ont été notamment réservés à l'importation de véhicules". Benmeradi impute cet accroîssement des importations et, par contrecoup, le recul de la production nationale, à l'ouverture "débridée" de l'économie nationale, au titre d'un ajustement structurel "imposé de l'extérieur" et que, souligne-t-il, "nous n'avons pas du tout maîtrisé". Citant des chiffres "inquiétants", il cite l'exemple de filières considéréesà tort comme "saturées", telles cellesdes matériaux de construction ou desproductions agroalimentaires,lesquelles, déclare-t-il assuraient enfait, "une couverture de 80 % de lademande nationale" et qui, depuis, "a reculé de 10 %". Résultat, le ministredu Commerce observe qu'ilexiste, aujourd'hui, très peu de filièresindustrielles qui parviennent àassurer une bonne couverture de lademande nationale, laquelle, admetil, est "compensée par les importations". Amené à expliquer pourquoi l'introductiondes licences d'importationn'a pas réussi à faire fléchir lesimportations, il répond que dans lesmois qui ont précédés l'introductionde celles-ci, il a été procédé à des"importations massives" et c'est,ajoute-t-il, "ce qui s'est encore produitcette année" pour certaines productions,telles les céramiques, lebois, le rond à béton ou le ciment.Mais cette situation, assure-t-il, ne"pas de se reproduire". Citant les propos du Premier ministre,il signale que pour 2018, parexemple, et tout en reconduisant leprincipe des licences, il va êtreencouragé la reprise de la productionnationale, en imposant des barrièresaux produits fabriqués localement eten facilitant l'accès de ceux indispensablesà l'appareil de production.S'exprimant sur la tendance desimportations, (47 milliards en 2016et 35 milliards durant les 9 premiersmois de 2017) le ministre du commercereconnait qu'il ne sera paspossible de combler "en une année"un déficit qui était de 19,5 milliardsau cours de l'année précédente. Ilestime néanmoins que compte tenudes tendances "qui s'annoncent",concernant le commerce extérieur, ilsera peut-être possible de contenirles importations à moins de 40 milliardspour 2017, contribuant ainsi àramener le déficit commercial dupays de 17 à 10 milliards dedollars. Cette facture, qui s'est élevée à 561 milliards de dollars entre 2000 et 2017, constitue un lourd fardeau pour le Trésor public alors que les ressources financières du pays confronté à une baisse drastique des revenus à cause de la chute des prix du pétrole, d'où la nécessité pour le gouvernement de diminuer cette facture. En vérité c'est sa principale priorité. Mohamed Benmeradi, qui s'exprimait hier sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio nationale, a rappelé que "les importations du pays se sont vues multipliées par six entre l'année 2000 et 2014, notamment durant cette dernière année, lors de laquelle elles ont dépassé les 58 milliards de dollars", précise-t-il. S'il reconnait que ce montant est important, il le tempère quelque peu en expliquant que "65 % de celui-ci a été consacré aux importations d'équipements industriels et autres intrants destinés à la production nationale". Détaillant les 35 % restants, il indique que "17 % ont été réservés aux biens de consommation alimentaires (céréales, lait et viandes en particulier) et que les 17 % restants ont été notamment réservés à l'importation de véhicules". Benmeradi impute cet accroîssement des importations et, par contrecoup, le recul de la production nationale, à l'ouverture "débridée" de l'économie nationale, au titre d'un ajustement structurel "imposé de l'extérieur" et que, souligne-t-il, "nous n'avons pas du tout maîtrisé". Citant des chiffres "inquiétants", il cite l'exemple de filières considéréesà tort comme "saturées", telles cellesdes matériaux de construction ou desproductions agroalimentaires,lesquelles, déclare-t-il assuraient enfait, "une couverture de 80 % de lademande nationale" et qui, depuis, "a reculé de 10 %". Résultat, le ministredu Commerce observe qu'ilexiste, aujourd'hui, très peu de filièresindustrielles qui parviennent àassurer une bonne couverture de lademande nationale, laquelle, admetil, est "compensée par les importations". Amené à expliquer pourquoi l'introductiondes licences d'importationn'a pas réussi à faire fléchir lesimportations, il répond que dans lesmois qui ont précédés l'introductionde celles-ci, il a été procédé à des"importations massives" et c'est,ajoute-t-il, "ce qui s'est encore produitcette année" pour certaines productions,telles les céramiques, lebois, le rond à béton ou le ciment.Mais cette situation, assure-t-il, ne"pas de se reproduire". Citant les propos du Premier ministre,il signale que pour 2018, parexemple, et tout en reconduisant leprincipe des licences, il va êtreencouragé la reprise de la productionnationale, en imposant des barrièresaux produits fabriqués localement eten facilitant l'accès de ceux indispensablesà l'appareil de production.S'exprimant sur la tendance desimportations, (47 milliards en 2016et 35 milliards durant les 9 premiersmois de 2017) le ministre du commercereconnait qu'il ne sera paspossible de combler "en une année"un déficit qui était de 19,5 milliardsau cours de l'année précédente. Ilestime néanmoins que compte tenudes tendances "qui s'annoncent",concernant le commerce extérieur, ilsera peut-être possible de contenirles importations à moins de 40 milliardspour 2017, contribuant ainsi àramener le déficit commercial dupays de 17 à 10 milliards dedollars.