2.600 agents publics ont bénéficié d'une formation dans le cadre du Programme national de formation et de sensibilisation anti-corruption, a indiqué dimanche à Alger, le président de l'Office national de prévention et de la lutte contre la corruption (ONPLC), Mohamed Sebaibi. 2.600 agents publics ont bénéficié d'une formation dans le cadre du Programme national de formation et de sensibilisation anti-corruption, a indiqué dimanche à Alger, le président de l'Office national de prévention et de la lutte contre la corruption (ONPLC), Mohamed Sebaibi. "2.600 agents publics, exerçant dans différents départements ministériels, ont bénéficié jusqu'au 31 décembre 2016 de formation dans le cadre du programme national de formation et de sensibilisation contre la corruption", a déclaré le responsable à l'occasion du lancement du 2e cycle de formation inscrit dans ledit programme lancé en février 2016. Le premier cycle de formation s'est focalisé, selon M. Sebaibi, sur "quatre thèmes, à savoir le cadre juridique et institutionnel de la lutte contre la corruption, la transparence de la vie publique, le code de conduite de l'agent public et les récriminations (la répression)". Quant aux thèmes prévus dans le 2e cycle, il s'agit "Des risques de fraude dans les marchés publics" et du "Contrôle interne". Il sera question dans le premier thème, dédié particulièrement aux membres de commissions des marchés publics de "mettre en exergue toutes les zones de prédilection de risque de fraude dans les marchés publics", alors que le deuxièmethème permettra aux participants de développer "une culturepréventive dans les différentsaspects de l'audit interne et du contrôle de gestion". Relevant que le thème la prévention et la lutte contre le blanchiment d'argentsera développé à partir de2018, le responsable a souligné qued'autres thèmes dont "les techniquesd'investigation, la participationde la société civile à la préventionet à la lutte anti-corruption, lespolitiques et pratiques de préventionde la corruption sont au stadede la maturation". Le troisième cycle prévu en 2018, "concernera la formation des formateurs,et ce, afin d'organiser unepérennité dans l'action de la sensibilisation et la formation dans les administrations et les entités", anoté M. Sebaibi, qui estime "nécessaire"de disposer au sein de cesentités d'agents publics "suffisammentoutillés" dans la prévention etla lutte contre la corruption. Il a expliqué que ces agents "recevront au cours du 3ème cycleune formation permanente et actualiséeen dehors des programmesnormalisés, et d'outils adaptés pour mener à bien leur mission sous l'autoritéde leurs supérieurs hiérarchiques".M. Sebaibi a ajouté, par la mêmeoccasion, que le 4e cycle sera dédiéà la mise en exploitation d'un plateforme électronique "pour permettred'introduire une formationinteractive et à distance des agentspublics", indiquant que l'Institut supérieur de gestion et de planification(ISGP) "a été désigné parl'ONPLC pour la réalisation d'une plateforme électronique (e-learning)". Cette action "permettra deréaliser une formation des agents publics en plus grand nombre et àdes coûts réduits", a souligné M.Sebaibi qui a rappelé par ailleursd'autres actions spécifiques menéespar l'ONPLC conjointement aveccertaines institutions nationales telsque le ministère de l'Educationnationale et celui de l'Enseignementsupérieur dans le cadre d'une politiquede sensibilisation et de formation contre la corruption. "2.600 agents publics, exerçant dans différents départements ministériels, ont bénéficié jusqu'au 31 décembre 2016 de formation dans le cadre du programme national de formation et de sensibilisation contre la corruption", a déclaré le responsable à l'occasion du lancement du 2e cycle de formation inscrit dans ledit programme lancé en février 2016. Le premier cycle de formation s'est focalisé, selon M. Sebaibi, sur "quatre thèmes, à savoir le cadre juridique et institutionnel de la lutte contre la corruption, la transparence de la vie publique, le code de conduite de l'agent public et les récriminations (la répression)". Quant aux thèmes prévus dans le 2e cycle, il s'agit "Des risques de fraude dans les marchés publics" et du "Contrôle interne". Il sera question dans le premier thème, dédié particulièrement aux membres de commissions des marchés publics de "mettre en exergue toutes les zones de prédilection de risque de fraude dans les marchés publics", alors que le deuxièmethème permettra aux participants de développer "une culturepréventive dans les différentsaspects de l'audit interne et du contrôle de gestion". Relevant que le thème la prévention et la lutte contre le blanchiment d'argentsera développé à partir de2018, le responsable a souligné qued'autres thèmes dont "les techniquesd'investigation, la participationde la société civile à la préventionet à la lutte anti-corruption, lespolitiques et pratiques de préventionde la corruption sont au stadede la maturation". Le troisième cycle prévu en 2018, "concernera la formation des formateurs,et ce, afin d'organiser unepérennité dans l'action de la sensibilisation et la formation dans les administrations et les entités", anoté M. Sebaibi, qui estime "nécessaire"de disposer au sein de cesentités d'agents publics "suffisammentoutillés" dans la prévention etla lutte contre la corruption. Il a expliqué que ces agents "recevront au cours du 3ème cycleune formation permanente et actualiséeen dehors des programmesnormalisés, et d'outils adaptés pour mener à bien leur mission sous l'autoritéde leurs supérieurs hiérarchiques".M. Sebaibi a ajouté, par la mêmeoccasion, que le 4e cycle sera dédiéà la mise en exploitation d'un plateforme électronique "pour permettred'introduire une formationinteractive et à distance des agentspublics", indiquant que l'Institut supérieur de gestion et de planification(ISGP) "a été désigné parl'ONPLC pour la réalisation d'une plateforme électronique (e-learning)". Cette action "permettra deréaliser une formation des agents publics en plus grand nombre et àdes coûts réduits", a souligné M.Sebaibi qui a rappelé par ailleursd'autres actions spécifiques menéespar l'ONPLC conjointement aveccertaines institutions nationales telsque le ministère de l'Educationnationale et celui de l'Enseignementsupérieur dans le cadre d'une politiquede sensibilisation et de formation contre la corruption.