Plusieurs centaines de personnes ont à nouveau défilé lundi à Nairobi pour réclamer le rejet d'un amendement qui limiterait la possibilité pour la Cour suprême kényane d'invalider le résultat des élections, alors que le bilan des violences post-électorales dumois d'août a été porté à 37 morts. Plusieurs centaines de personnes ont à nouveau défilé lundi à Nairobi pour réclamer le rejet d'un amendement qui limiterait la possibilité pour la Cour suprême kényane d'invalider le résultat des élections, alors que le bilan des violences post-électorales dumois d'août a été porté à 37 morts. Le président Uhuru Kenyatta a été réélu le 8 août, mais le scrutin a été invalidé par la Cour suprême en raison d'irrégularités et une nouvelle consultation doit avoir lieu le 26octobre. L'opposition, emmenée par soncandidat Raila Odinga, menace de la boycottersi certains membres de la Commission électorale, qui a validé lesrésultats du 8 août, ne sont pas remplacés."Nous vivons dans un pays démocratique. Sije décide de ne pas participer à un processusélectoral truqué au préalable, c'est mon droitdémocratique. Aucun tribunal ne peutm'obliger à le faire", a déclaré Raila Odinga à la télévision. Lundi, les manifestants ont aussi demandé à la majorité parlementaire de rejeter un projet d'amendement du code électoralqui limiterait la capacité de la Coursuprême à prononcer la nullité du scrutin encas de non respect des procédures."Si le parlement adopte la loi demain (mardi), ce sera une déclaration de guerre au peuple kényan", a estimé le sénateur James Orengo, un élu de l'opposition.La police a tiré en l'air et lancé des grenadeslacrymogènes conte les manifestants qui tentaient de marcher vers le siège de la commissionélectorale à Nairobi. Le président Uhuru Kenyatta a été réélu le 8 août, mais le scrutin a été invalidé par la Cour suprême en raison d'irrégularités et une nouvelle consultation doit avoir lieu le 26octobre. L'opposition, emmenée par soncandidat Raila Odinga, menace de la boycottersi certains membres de la Commission électorale, qui a validé lesrésultats du 8 août, ne sont pas remplacés."Nous vivons dans un pays démocratique. Sije décide de ne pas participer à un processusélectoral truqué au préalable, c'est mon droitdémocratique. Aucun tribunal ne peutm'obliger à le faire", a déclaré Raila Odinga à la télévision. Lundi, les manifestants ont aussi demandé à la majorité parlementaire de rejeter un projet d'amendement du code électoralqui limiterait la capacité de la Coursuprême à prononcer la nullité du scrutin encas de non respect des procédures."Si le parlement adopte la loi demain (mardi), ce sera une déclaration de guerre au peuple kényan", a estimé le sénateur James Orengo, un élu de l'opposition.La police a tiré en l'air et lancé des grenadeslacrymogènes conte les manifestants qui tentaient de marcher vers le siège de la commissionélectorale à Nairobi.