Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a détaillé samedi le processus que le gouvernement compte poursuivre pour faire face à une situation financière délicate et venir en appui à la diversification économique tout en maintenant l'effort de préservation et de création de l'emploi. Le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, a détaillé samedi le processus que le gouvernement compte poursuivre pour faire face à une situation financière délicate et venir en appui à la diversification économique tout en maintenant l'effort de préservation et de création de l'emploi. I ntervenant lors de la réunion de la Tripartite pour la signature de la Charte sur le partenariat sociétaire, Ouyahia a tenu à souligner que cette rencontre revêt une "dimension particulière" du fait des difficultés financières auxquelles le pays est confronté à travers la conjugaison d'un déficit budgétaire significatif avec un déficit sensible de la balance des paiements (déficitnde plus de 11 milliards de dollars à la fin du 1er semestre 2017) et une érosion préoccupante des réserves de change passées à 98 milliards de dollars à fin novembre 2017 contre 114,1 milliards de dollars à fin décembre 2016. Dans ce sens, le Premier ministre a énuméré les mesures déjà prises et celles qui sont à venir pour faire face à cette situation et au défi de maintenir la démarche du développement économique, et ce, en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Concernant les emprunts contractés par le Trésor auprès de la Banque d'Algérie dans le cadre du financement non conventionnel, Ouyahia a relevé qu'ils ont permis aux services de l'Etat de régler déjà près de 270 milliards de dinars de créances détenues par des entreprises publiques, privées ou même étrangères à la suite de l'exécution de contrats publics, et s'est engagé pour que cette opération de règlement des créances se poursuive jusqu'à l'apurement de toutes les situations encore en instance. Par ailleurs, le Premier ministre a soutenu que le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour que soient soldées toutes les situations en suspens avec les banques. Ce qui a permis d'injecter plus de 1.000 milliards de dinars de liquidités supplémentaires dans les banques publiques qui disposent ainsi de ressources significatives pour financer l'investissement. Abordant les réserves de change, il a tenu àpréciser que leur préservation était l'objet d'un "effort de plus en plus soutenu". Dans ce sens, il a rappelé que la loi de finances pour 2018 est porteuse de mesures tarifaires de sauvegarde par le biais de taxes douanières et de taxes intérieures sur divers produits de consommation, accompagnées d'une suspension temporaire administrative,dès le début 2018, de l'importation de centaines de produits fabriqués localement. En ce qui concerne la politique de la promotion de l'outil de production nationale, le gouvernement a émis des instructions réservant toutes les commandes publiques aux entreprises locales sauf en cas d'exception. Il a cité le cas du groupe Sonatrach qui a confié récemment des marchés pour plus de 400 millions de dollars à des entreprises algériennes alors que ces contrats étaient destinés à l'appel d'offres international. Pour rappel, il s'agit de cinq (5) contrats signés avec des entreprises publiques pour le développement du champ gazier de Tinhert (Illizi), et ce avec l'Entreprise nationale de canalisations (Enac), l'Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP), la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB), Cosider et l'Entreprise nationale des travaux d'infrastructures des télécommunicationset de l'énergétiques (Infratele), portantsur le raccordement de 50 puits producteurs sur les 154 existants de ce champ gazier.Ouverture du capital des PME Le Premier ministre a également annoncé l'engagement de la réalisation de 50 zones industrielles dans tout le pays sous la responsabilité des walis, et dont plusieursseront livrées à la fin 2018, permettant d'offrir davantage de foncier industriel pour l'investissement. Concernant les Petites et Moyennes Entreprises publiques (PME), le gouvernement va "faciliter l'ouverture de leur capital dans le cadre de la législation en vigueur", a encore indiqué Ouyahia mais en précisant, par ailleurs, que l'ouverture du capital ne concernera pas les entreprises publiques stratégiques. Toujours au sujet du secteur public marchand,il a avancé que le Conseil des participationsde l'Etat (CPE) avait réaffirmé l'autonomie des Entreprises publiques économiques (EPE) sur lesquelles les administrationsconcernées exerceront une simplesupervision.A ce propos, il a fait savoir que cette question sera bientôt approfondie lors d'une rencontreque le gouvernement tiendra avec lesresponsables des Groupes économiquespublics.Dans ce sillage, a-t-il poursuivi, le "gouvernementapportera son soutien à toutinvestissement nouveau associant des entreprisespubliques avec des entreprises privéesou mixtes". Le Premier ministre a également noté que "le gouvernement était favorable à toute disponibilité des entreprises locales à s'engagerdans le financement, la réalisation etla gestion des infrastructures publiques que l'Etat mettra en chantier".De surcroît, a-t-il ajouté, "le gouvernement encouragera toute entreprise économique qui manifestera de l'intérêt pour la concession de prestations de service public au niveau local".C'est dans tout ce contexte que "le gouvernementsalue l'avènement de la Charte surle partenariat sociétaire tout en encourageantle partenariat public-privé", a fait valoir Ouyahia qui a ainsi appelé à laconcrétisation "rapide et effective" de cetteCharte. I ntervenant lors de la réunion de la Tripartite pour la signature de la Charte sur le partenariat sociétaire, Ouyahia a tenu à souligner que cette rencontre revêt une "dimension particulière" du fait des difficultés financières auxquelles le pays est confronté à travers la conjugaison d'un déficit budgétaire significatif avec un déficit sensible de la balance des paiements (déficitnde plus de 11 milliards de dollars à la fin du 1er semestre 2017) et une érosion préoccupante des réserves de change passées à 98 milliards de dollars à fin novembre 2017 contre 114,1 milliards de dollars à fin décembre 2016. Dans ce sens, le Premier ministre a énuméré les mesures déjà prises et celles qui sont à venir pour faire face à cette situation et au défi de maintenir la démarche du développement économique, et ce, en application des instructions du président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Concernant les emprunts contractés par le Trésor auprès de la Banque d'Algérie dans le cadre du financement non conventionnel, Ouyahia a relevé qu'ils ont permis aux services de l'Etat de régler déjà près de 270 milliards de dinars de créances détenues par des entreprises publiques, privées ou même étrangères à la suite de l'exécution de contrats publics, et s'est engagé pour que cette opération de règlement des créances se poursuive jusqu'à l'apurement de toutes les situations encore en instance. Par ailleurs, le Premier ministre a soutenu que le gouvernement a pris les mesures nécessaires pour que soient soldées toutes les situations en suspens avec les banques. Ce qui a permis d'injecter plus de 1.000 milliards de dinars de liquidités supplémentaires dans les banques publiques qui disposent ainsi de ressources significatives pour financer l'investissement. Abordant les réserves de change, il a tenu àpréciser que leur préservation était l'objet d'un "effort de plus en plus soutenu". Dans ce sens, il a rappelé que la loi de finances pour 2018 est porteuse de mesures tarifaires de sauvegarde par le biais de taxes douanières et de taxes intérieures sur divers produits de consommation, accompagnées d'une suspension temporaire administrative,dès le début 2018, de l'importation de centaines de produits fabriqués localement. En ce qui concerne la politique de la promotion de l'outil de production nationale, le gouvernement a émis des instructions réservant toutes les commandes publiques aux entreprises locales sauf en cas d'exception. Il a cité le cas du groupe Sonatrach qui a confié récemment des marchés pour plus de 400 millions de dollars à des entreprises algériennes alors que ces contrats étaient destinés à l'appel d'offres international. Pour rappel, il s'agit de cinq (5) contrats signés avec des entreprises publiques pour le développement du champ gazier de Tinhert (Illizi), et ce avec l'Entreprise nationale de canalisations (Enac), l'Entreprise nationale des grands travaux pétroliers (ENGTP), la Société nationale de génie civil et bâtiment (GCB), Cosider et l'Entreprise nationale des travaux d'infrastructures des télécommunicationset de l'énergétiques (Infratele), portantsur le raccordement de 50 puits producteurs sur les 154 existants de ce champ gazier.Ouverture du capital des PME Le Premier ministre a également annoncé l'engagement de la réalisation de 50 zones industrielles dans tout le pays sous la responsabilité des walis, et dont plusieursseront livrées à la fin 2018, permettant d'offrir davantage de foncier industriel pour l'investissement. Concernant les Petites et Moyennes Entreprises publiques (PME), le gouvernement va "faciliter l'ouverture de leur capital dans le cadre de la législation en vigueur", a encore indiqué Ouyahia mais en précisant, par ailleurs, que l'ouverture du capital ne concernera pas les entreprises publiques stratégiques. Toujours au sujet du secteur public marchand,il a avancé que le Conseil des participationsde l'Etat (CPE) avait réaffirmé l'autonomie des Entreprises publiques économiques (EPE) sur lesquelles les administrationsconcernées exerceront une simplesupervision.A ce propos, il a fait savoir que cette question sera bientôt approfondie lors d'une rencontreque le gouvernement tiendra avec lesresponsables des Groupes économiquespublics.Dans ce sillage, a-t-il poursuivi, le "gouvernementapportera son soutien à toutinvestissement nouveau associant des entreprisespubliques avec des entreprises privéesou mixtes". Le Premier ministre a également noté que "le gouvernement était favorable à toute disponibilité des entreprises locales à s'engagerdans le financement, la réalisation etla gestion des infrastructures publiques que l'Etat mettra en chantier".De surcroît, a-t-il ajouté, "le gouvernement encouragera toute entreprise économique qui manifestera de l'intérêt pour la concession de prestations de service public au niveau local".C'est dans tout ce contexte que "le gouvernementsalue l'avènement de la Charte surle partenariat sociétaire tout en encourageantle partenariat public-privé", a fait valoir Ouyahia qui a ainsi appelé à laconcrétisation "rapide et effective" de cetteCharte.