La police espagnole a annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête sur la mort d'un Algérien dans une prison où des centaines de migrants arrivés par la mer avaient été provisoirement placés fin novembre contre l'avis des ONG locales. La police espagnole a annoncé vendredi l'ouverture d'une enquête sur la mort d'un Algérien dans une prison où des centaines de migrants arrivés par la mer avaient été provisoirement placés fin novembre contre l'avis des ONG locales. Le corps a été découvert vendredi dans la prison toute neuve d'Archidona que le ministère de l'Intérieur avait décidé d'utiliser comme centre de rétention administrative "provisoire" près de Malaga en Andalousie, dans le sud du pays. "Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de la mort de cet interné, âgé de 36 ans et de nationalité algérienne", a annoncé la Police nationale dans un communiqué. Le cadavre de cet homme "a été découvert à l'intérieur de sa chambre par des fonctionnaires chargés de sa surveillance" qui n'ont pu le ranimer, selonla police. La justice avait autorisé le 20 novembre son placement en rétention jusqu'au 18 janvier, selonla même source. de 500 migrants - majoritairement algériens - arrivés par la mer avaient été placés dans cet établissement pénitentiaire qui n'avait encore jamais servi, au grand dam des organisations de défense de leurs droits. Les autorités avaient fait valoir que les centres de rétention pour étrangers étaient saaturés et que cette prison était au moins équipée de "douches, chauffage, lits, salles de sport". "Nous ne pouvons accepter que ces personnes restenten liberté sous prétexte qu'arrivent autant de bateaux et que nous pouvons les sauver", avait déclaré le ministre de l'Intérieur Juan Ignacio Zoido. Le Service jésuite aux migrants avait fait valoir que la décision violait "des droits et garanties constitutionnels" des migrants. L'Espagne a vu le nombre d'arrivées de migrants sur ses côtes tripler en 2017, au prix d'au moins 223 morts, selon le dernier bilan de l'Organisation internationale pour les migrations, une agence Jusqu'au 20 décembre, 21.468 personnes ont atteint les eaux ou les côtes espagnoles cette année, soit trois fois plus que les 6.046 de l'année précédente. Le corps a été découvert vendredi dans la prison toute neuve d'Archidona que le ministère de l'Intérieur avait décidé d'utiliser comme centre de rétention administrative "provisoire" près de Malaga en Andalousie, dans le sud du pays. "Une enquête a été ouverte pour éclaircir les circonstances de la mort de cet interné, âgé de 36 ans et de nationalité algérienne", a annoncé la Police nationale dans un communiqué. Le cadavre de cet homme "a été découvert à l'intérieur de sa chambre par des fonctionnaires chargés de sa surveillance" qui n'ont pu le ranimer, selonla police. La justice avait autorisé le 20 novembre son placement en rétention jusqu'au 18 janvier, selonla même source. de 500 migrants - majoritairement algériens - arrivés par la mer avaient été placés dans cet établissement pénitentiaire qui n'avait encore jamais servi, au grand dam des organisations de défense de leurs droits. Les autorités avaient fait valoir que les centres de rétention pour étrangers étaient saaturés et que cette prison était au moins équipée de "douches, chauffage, lits, salles de sport". "Nous ne pouvons accepter que ces personnes restenten liberté sous prétexte qu'arrivent autant de bateaux et que nous pouvons les sauver", avait déclaré le ministre de l'Intérieur Juan Ignacio Zoido. Le Service jésuite aux migrants avait fait valoir que la décision violait "des droits et garanties constitutionnels" des migrants. L'Espagne a vu le nombre d'arrivées de migrants sur ses côtes tripler en 2017, au prix d'au moins 223 morts, selon le dernier bilan de l'Organisation internationale pour les migrations, une agence Jusqu'au 20 décembre, 21.468 personnes ont atteint les eaux ou les côtes espagnoles cette année, soit trois fois plus que les 6.046 de l'année précédente.