La commission de discipline du parti du FLN a sévi. Conformément aux voeux du secrétaire général, Djamal Ould Abbès, cette instance aurait procédé à l'exclusion de quelques membres du comité central (CC) du parti La commission de discipline du parti du FLN a sévi. Conformément aux voeux du secrétaire général, Djamal Ould Abbès, cette instance aurait procédé à l'exclusion de quelques membres du comité central (CC) du parti Selon quelques sources proches du vieux partila commission de discipline,qui s'est réunie loin de feux de la rampe dans lecourant de la semaine passé,aurait en effet exclu pasmoins de cinq membres duCC. Il s'agirait de KadaBenaouda, ex-mouhafadh etex-membre du bureau politiquedu temps d'AmarSaadani, du députéNouredine Belmedah, dusénateur AbdelwahabBenzaim, du mouhafadh deLaghouat ainsi que dudéputé d'Annaba Baha-EdineTliba. Sur le sort de ce dernierles informations sontcontradictoires car si certainesinformations le donnentcomme exclu des rangsdu parti d'autres sources, enrevanche, avancent lecontraire et parlent seulementd'un avertissement quilui aurait été signifié. Tliba,pour rappel, a créé une coordinationde soutien à un 5emandat. Une action, qui afortement déplu au secrétairegénéral, Djamal Ould Abbès, qui l'a alors traduit devant la commission de discipline du parti. Tliba, acculé, a lors fait son méaculpa en indiquant devant la commission n'avoir aucune intention de nuire au parti. L'autre cas qui a fait couler d'encre est celui du sénateur Abdelwahab Benzaim. Ce dernier, au plus fort de la grève du Cnapeste, n'a pas hésité à tirer à boulets rouges sur la ministre de l'Education nationale lui demandant même de présenter sa démission. Une demande qui a irrité OuldAbbès qui a, lui, défendu la ministre et désavouéBenzaim en transférantson dossier devant lacommission de discipline.Mais Benzaim a tenu tête ausecrétaire général en réfutant avec force les arguments de ce dernier. "J'ai défendu ma liberté de menermamission dans le cadre de laConstitution qui dispose son article 126 quel'élu parlementaire ne peut faire l'objet de pression en raison des opinions qu'il a exprimées" a indiqué ce sénateur dans une de ses répliques. "La violation de la Constitution, la convocation d'un membre du Conseil de la nation parécrit pour juger son opinion et les menaces du secrétaire général Djamel Ould Abbes constituent un précédent dangereux dans l'histoire de la démocratie" a ajouté le sénateur. Car selon lui sa convocation est également un "précédent dangereux dans l'intervention dans les prérogatives de l'institution législative". Mais malgré cet argumentaire OuldAbbès est allé jusqu'au bout de sa démarche alors que enzaim a carrément refusé e se présenter devant la commission de disciplineindiquant n'avoir rien à sereprocher. En tout cas cette affaire de conseil de disciplinea valu plusieurs critiquesau secrétaire général.Tous les détracteurs d'OudAbbès sont montés au créneaupour dénoncer sa propension a vouloir museler toutes les voix discordantes. Des poids lourds du parti ont en effet indiqué que l'actuel secrétaire général constitue une vériatble menace pour la liberté d'expression au sein du parti.Car il est vrai, jamais auparavant,cette menace d'instrumentaliser la commission de discipline n'a été aussi évidente. Selon quelques sources proches du vieux partila commission de discipline,qui s'est réunie loin de feux de la rampe dans lecourant de la semaine passé,aurait en effet exclu pasmoins de cinq membres duCC. Il s'agirait de KadaBenaouda, ex-mouhafadh etex-membre du bureau politiquedu temps d'AmarSaadani, du députéNouredine Belmedah, dusénateur AbdelwahabBenzaim, du mouhafadh deLaghouat ainsi que dudéputé d'Annaba Baha-EdineTliba. Sur le sort de ce dernierles informations sontcontradictoires car si certainesinformations le donnentcomme exclu des rangsdu parti d'autres sources, enrevanche, avancent lecontraire et parlent seulementd'un avertissement quilui aurait été signifié. Tliba,pour rappel, a créé une coordinationde soutien à un 5emandat. Une action, qui afortement déplu au secrétairegénéral, Djamal Ould Abbès, qui l'a alors traduit devant la commission de discipline du parti. Tliba, acculé, a lors fait son méaculpa en indiquant devant la commission n'avoir aucune intention de nuire au parti. L'autre cas qui a fait couler d'encre est celui du sénateur Abdelwahab Benzaim. Ce dernier, au plus fort de la grève du Cnapeste, n'a pas hésité à tirer à boulets rouges sur la ministre de l'Education nationale lui demandant même de présenter sa démission. Une demande qui a irrité OuldAbbès qui a, lui, défendu la ministre et désavouéBenzaim en transférantson dossier devant lacommission de discipline.Mais Benzaim a tenu tête ausecrétaire général en réfutant avec force les arguments de ce dernier. "J'ai défendu ma liberté de menermamission dans le cadre de laConstitution qui dispose son article 126 quel'élu parlementaire ne peut faire l'objet de pression en raison des opinions qu'il a exprimées" a indiqué ce sénateur dans une de ses répliques. "La violation de la Constitution, la convocation d'un membre du Conseil de la nation parécrit pour juger son opinion et les menaces du secrétaire général Djamel Ould Abbes constituent un précédent dangereux dans l'histoire de la démocratie" a ajouté le sénateur. Car selon lui sa convocation est également un "précédent dangereux dans l'intervention dans les prérogatives de l'institution législative". Mais malgré cet argumentaire OuldAbbès est allé jusqu'au bout de sa démarche alors que enzaim a carrément refusé e se présenter devant la commission de disciplineindiquant n'avoir rien à sereprocher. En tout cas cette affaire de conseil de disciplinea valu plusieurs critiquesau secrétaire général.Tous les détracteurs d'OudAbbès sont montés au créneaupour dénoncer sa propension a vouloir museler toutes les voix discordantes. Des poids lourds du parti ont en effet indiqué que l'actuel secrétaire général constitue une vériatble menace pour la liberté d'expression au sein du parti.Car il est vrai, jamais auparavant,cette menace d'instrumentaliser la commission de discipline n'a été aussi évidente.