Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière a réaffirmé, hier, son refus d'abroger le service civil. Il a profité de son passage à l'APN à l'occasion de laprésentation du projet de loi sur la santépour insister "sur le caractère obligatoiredu service civil". Le ministre de la Santé et de la Réforme hospitalière a réaffirmé, hier, son refus d'abroger le service civil. Il a profité de son passage à l'APN à l'occasion de laprésentation du projet de loi sur la santépour insister "sur le caractère obligatoiredu service civil". "Le service civil sera maintenu, l'Etatmettra en oeuvre toutes les conditions écessaires afin qu'il se déroule dans de meilleures conditions", a déclaré Hasbelaoui.La position du ministre a été largement commentée par les députés lors des débats. Le RND a soutenu la position deHasbellaoui. Le député Yahia Abderrahmane s'est exprimé contre la révision du service civil : "Nous sommes contre l'abrogation du servicecivil, les hôpitaux dans le Sud ontbesoin des médecins. Il n'est pas normal d'employer 70 médecins au CHU Mustapha à Alger et de ne trouver personnepour soigner les malades au Sud".Lakhdar Brahim du MSP pense de soncôté qu'il faut maintenir le service civiltout en accordant aux médecins "desavantages".Slimane Chenine de l'Alliance Enahda -El Adala-Bina a souligné que le moment n'est pas opportun pour discuter d'un telprojet de loi au vu de la situation qui prévautdans le secteur. "Pourquoi ne pasreporter l'examen du projet de loi sur lasanté ? Pensez-vous réellement que la conjoncture est propice pour les débats ?", s'interroge-t-il avant de lancer : "Certains ne veulent pas la stabilité pource pays". Ramdane Taâzibt a demandé au nom du PT le retrait de ce projet. Il interpelle pour cela le président de la République."Ce projet de loi n'est même pas amendable",a-t-il soutenu.Le député du PT a accusé les rédacteurs du texte "de vouloir mettre les moyensdu secteur public à la disposition du secteur privé". Le PT a mis en garde contre "l'effondrement de la Cnas". "Le service civil sera maintenu, l'Etatmettra en oeuvre toutes les conditions écessaires afin qu'il se déroule dans de meilleures conditions", a déclaré Hasbelaoui.La position du ministre a été largement commentée par les députés lors des débats. Le RND a soutenu la position deHasbellaoui. Le député Yahia Abderrahmane s'est exprimé contre la révision du service civil : "Nous sommes contre l'abrogation du servicecivil, les hôpitaux dans le Sud ontbesoin des médecins. Il n'est pas normal d'employer 70 médecins au CHU Mustapha à Alger et de ne trouver personnepour soigner les malades au Sud".Lakhdar Brahim du MSP pense de soncôté qu'il faut maintenir le service civiltout en accordant aux médecins "desavantages".Slimane Chenine de l'Alliance Enahda -El Adala-Bina a souligné que le moment n'est pas opportun pour discuter d'un telprojet de loi au vu de la situation qui prévautdans le secteur. "Pourquoi ne pasreporter l'examen du projet de loi sur lasanté ? Pensez-vous réellement que la conjoncture est propice pour les débats ?", s'interroge-t-il avant de lancer : "Certains ne veulent pas la stabilité pource pays". Ramdane Taâzibt a demandé au nom du PT le retrait de ce projet. Il interpelle pour cela le président de la République."Ce projet de loi n'est même pas amendable",a-t-il soutenu.Le député du PT a accusé les rédacteurs du texte "de vouloir mettre les moyensdu secteur public à la disposition du secteur privé". Le PT a mis en garde contre "l'effondrement de la Cnas".