Une manifestation des résidents en médecine sera organisée durant la semaine en cours à Alger pour dénoncer l'absence de "réponse concrète" aux revendications de leur mouvement. Une manifestation des résidents en médecine sera organisée durant la semaine en cours à Alger pour dénoncer l'absence de "réponse concrète" aux revendications de leur mouvement. La possibilité de suspendrele service minimum, jusqu'iciassuré, devient "inévitable", selon lesencadreurs."Devant le marasme dans lequel les autorités tentent de nous enliser [...]l'ensemble des résidents en sciencesmédicales ont décidé d'organiserune imposante manifestation pacifiquenationale à Alger cettesemaine", a annoncé le Collectifautonome des médecins résidentsalgériens (Camra) dans un communiqué. Pour le collectif, les réunions avec la tutelle, censées apporter des réponsesaux revendications du mouvement,avaient pour objectif "de semer ladiscorde entre les rangs des résidents,à travers une propagandevisant à dénaturer nos propositions,et d'épuiser le mouvement en l'étalantdans le temps, sans jamais faireavancer le début autours de nospréoccupations."Cette manifestation aura lieu alorsque les députés de l'Assembléepopulaire nationale (APN) débattentdepuis dimanche le controversé projet de loi sur la santé. De nombreusesvoix, dont celle de Lyes Merabet, président du Syndicat national despraticiens de la santé publique(Snpsp), ont critiqué des dispositions en faveur du secteur privé dans cette mouture et qui seraient une menacepour la gratuité des soins.L'abrogation du caractère obligatoiredu service civil, une des principales revendications des résidents, est loin d'être acquise. Devant l'APN, le ministre de la Santé, MokhtarHasbellaoui, a affirmé l'importancedu maintien de cette disposition pour "réduire l'écart en matière de prestations sanitaires" entre les régions. Arrêt "inévitable" de toute activité hospitalière Le Camra, organisateur du mouvement qui dure depuis plus de 5 mois,a aussi affirmé que l'arrêt du serviceminimum au niveau national,jusqu'ici assuré par les médecinsrésidents malgré la grève, est "inévitable"si les revendications ne sontpas satisfaites.Les résidents du centre hospitalier universitaire d'Oran ont, pour rappel,cessé d'assurer les gardes depuis le18 avril. La suspension de toute activité hospitalière des résidents au niveau national, à savoir les gardes de nuit et de week-end, bien que ne faisant pasl'unanimité parmi les résidents enmédecine, serait un durcissement controversé du mouvement. [C'est la] direction que prendra inévitablementnotre mouvement siaucune réponse concrète ne nous esttoujours pas apportée", selon leCamra. La possibilité de suspendrele service minimum, jusqu'iciassuré, devient "inévitable", selon lesencadreurs."Devant le marasme dans lequel les autorités tentent de nous enliser [...]l'ensemble des résidents en sciencesmédicales ont décidé d'organiserune imposante manifestation pacifiquenationale à Alger cettesemaine", a annoncé le Collectifautonome des médecins résidentsalgériens (Camra) dans un communiqué. Pour le collectif, les réunions avec la tutelle, censées apporter des réponsesaux revendications du mouvement,avaient pour objectif "de semer ladiscorde entre les rangs des résidents,à travers une propagandevisant à dénaturer nos propositions,et d'épuiser le mouvement en l'étalantdans le temps, sans jamais faireavancer le début autours de nospréoccupations."Cette manifestation aura lieu alorsque les députés de l'Assembléepopulaire nationale (APN) débattentdepuis dimanche le controversé projet de loi sur la santé. De nombreusesvoix, dont celle de Lyes Merabet, président du Syndicat national despraticiens de la santé publique(Snpsp), ont critiqué des dispositions en faveur du secteur privé dans cette mouture et qui seraient une menacepour la gratuité des soins.L'abrogation du caractère obligatoiredu service civil, une des principales revendications des résidents, est loin d'être acquise. Devant l'APN, le ministre de la Santé, MokhtarHasbellaoui, a affirmé l'importancedu maintien de cette disposition pour "réduire l'écart en matière de prestations sanitaires" entre les régions. Arrêt "inévitable" de toute activité hospitalière Le Camra, organisateur du mouvement qui dure depuis plus de 5 mois,a aussi affirmé que l'arrêt du serviceminimum au niveau national,jusqu'ici assuré par les médecinsrésidents malgré la grève, est "inévitable"si les revendications ne sontpas satisfaites.Les résidents du centre hospitalier universitaire d'Oran ont, pour rappel,cessé d'assurer les gardes depuis le18 avril. La suspension de toute activité hospitalière des résidents au niveau national, à savoir les gardes de nuit et de week-end, bien que ne faisant pasl'unanimité parmi les résidents enmédecine, serait un durcissement controversé du mouvement. [C'est la] direction que prendra inévitablementnotre mouvement siaucune réponse concrète ne nous esttoujours pas apportée", selon leCamra.