Les résidents ont décidé de ne pas assurer le serviceminimum de jour ni celui desgardes de 24 heures. Les grévistes, qui exigent depuisdes mois la révision duservice civil, protestent également contre le gel de leurs salaires. Les résidents ont décidé de ne pas assurer le serviceminimum de jour ni celui desgardes de 24 heures. Les grévistes, qui exigent depuisdes mois la révision duservice civil, protestent également contre le gel de leurs salaires. Le Collectif national des résidents a accentué la tournure des évènements en durcissant la protesta. La décision de ne plus assurer le service minimum dejour a été précisée dans une déclaration duCamra. "Les patients ne pourront être prisen charge qu'à partir de 16h et ce jusqu'à 8h du lendemain". De plus, les gardes quidevaient être assurées pendant la semaine,seront exclusives pendant le week-end. Lesrésidents estiment que "c'est le minimumlégal demandé". Face au blocage sur larévision du service civil et le gel dessalaires de ces médecins pris par les différentesdirections des CHU, le collectif desrésidents se montre, cette fois, intransigeant.Ils exigent de la tutelle de débloquerles salaires des grévistes et de tous ceuxqui sont concernés par le mouvement desolidarité dont des milliers de spécialistesen fin de parcours. Il faut rappeler que cettesituation dure depuis 3 mois où des milliersde médecins sont privés de leurs rémunérations. Pour donner plus de hargne, les résidents ont également décidéde boycotter les examens de DEMS sanctionnantleur année scolaire. Dans toutesles wilayas, les médecins résidents ontrejeté l'offre du ministère del'Enseignement supérieur sur "un planningdes examens". La réunion avec leministre a tourné à l'échec. Sur ce front, le Camra veut peser encore par sa détermination à ne pas faire de compromis après que des consultations avec le ministère de la Santé aient débouché sur un accord de principepour réduire certaines spécialités du service civil. Mais pour le collectif, il n'en est pas question puisque tous les spécialistes exigent sa révision complète ou du moins son réaménagement. C'est d'ailleurs ce que propose l'ancien ministre de la Santé Yahia Guidoum dans un entretien paru chez notre confrère le Quotidiend'Oran où il appelle "à l'actualisation du service civil (...) en impliquant les ministères de la Santé , l'Intérieur et celui des Finances pour améliorer les conditions d'accueil des médecins" en soulignant que"l'affectation ne doit concerner que des équipes pluridisciplinaires". Cette recommandation qui peut satisfaire un tant soit peu les résidents n'a pas été endossée dans les négociations avec le ministère de tutelle. Les hôpitaux paralysés Les CHU sont à bout de souffle. Les malades se déversent actuellement en quantitésoit pour des consultations ou des soins. La plupart peuvent attendre des heures ou se voir ajournés pour d'éventuels jours ou semaines. Il faut savoir quele gros des troupes dans les enceintes hospitalières est celui des médecins résidents. Faute d'effectifs, la plupart des résidents assurent parfois pleinement leurs fonctions et sont tenus uniquement à présenter leurs rapports de stages à leurs chefs de service. Selon un décompte récent, les médecins résidents occupent plus de la moitié des services de chirurgie générale, traumatologie, ophtalmologie, cardiologie et gastro-entérologie. Les problèmes surgissent de partout et parfois les cas d'intervention chirurgicale sont reportés ou affectés à d'autres hôpitaux. Les malades se floués par ces agissements où ilsse sentent selon plusieurs témoins « otages d'une situation qui perdure ». Les autorités de la santé vont-elles se laisser faire ? Vont-elles réviser leurs positions en amenant les médecins résidents à un compromis qui arrangerait les deux parties ?C'est ce qu'on saura dans les prochains jours. Le Collectif national des résidents a accentué la tournure des évènements en durcissant la protesta. La décision de ne plus assurer le service minimum dejour a été précisée dans une déclaration duCamra. "Les patients ne pourront être prisen charge qu'à partir de 16h et ce jusqu'à 8h du lendemain". De plus, les gardes quidevaient être assurées pendant la semaine,seront exclusives pendant le week-end. Lesrésidents estiment que "c'est le minimumlégal demandé". Face au blocage sur larévision du service civil et le gel dessalaires de ces médecins pris par les différentesdirections des CHU, le collectif desrésidents se montre, cette fois, intransigeant.Ils exigent de la tutelle de débloquerles salaires des grévistes et de tous ceuxqui sont concernés par le mouvement desolidarité dont des milliers de spécialistesen fin de parcours. Il faut rappeler que cettesituation dure depuis 3 mois où des milliersde médecins sont privés de leurs rémunérations. Pour donner plus de hargne, les résidents ont également décidéde boycotter les examens de DEMS sanctionnantleur année scolaire. Dans toutesles wilayas, les médecins résidents ontrejeté l'offre du ministère del'Enseignement supérieur sur "un planningdes examens". La réunion avec leministre a tourné à l'échec. Sur ce front, le Camra veut peser encore par sa détermination à ne pas faire de compromis après que des consultations avec le ministère de la Santé aient débouché sur un accord de principepour réduire certaines spécialités du service civil. Mais pour le collectif, il n'en est pas question puisque tous les spécialistes exigent sa révision complète ou du moins son réaménagement. C'est d'ailleurs ce que propose l'ancien ministre de la Santé Yahia Guidoum dans un entretien paru chez notre confrère le Quotidiend'Oran où il appelle "à l'actualisation du service civil (...) en impliquant les ministères de la Santé , l'Intérieur et celui des Finances pour améliorer les conditions d'accueil des médecins" en soulignant que"l'affectation ne doit concerner que des équipes pluridisciplinaires". Cette recommandation qui peut satisfaire un tant soit peu les résidents n'a pas été endossée dans les négociations avec le ministère de tutelle. Les hôpitaux paralysés Les CHU sont à bout de souffle. Les malades se déversent actuellement en quantitésoit pour des consultations ou des soins. La plupart peuvent attendre des heures ou se voir ajournés pour d'éventuels jours ou semaines. Il faut savoir quele gros des troupes dans les enceintes hospitalières est celui des médecins résidents. Faute d'effectifs, la plupart des résidents assurent parfois pleinement leurs fonctions et sont tenus uniquement à présenter leurs rapports de stages à leurs chefs de service. Selon un décompte récent, les médecins résidents occupent plus de la moitié des services de chirurgie générale, traumatologie, ophtalmologie, cardiologie et gastro-entérologie. Les problèmes surgissent de partout et parfois les cas d'intervention chirurgicale sont reportés ou affectés à d'autres hôpitaux. Les malades se floués par ces agissements où ilsse sentent selon plusieurs témoins « otages d'une situation qui perdure ». Les autorités de la santé vont-elles se laisser faire ? Vont-elles réviser leurs positions en amenant les médecins résidents à un compromis qui arrangerait les deux parties ?C'est ce qu'on saura dans les prochains jours.