L'Union nationale des paysans algériens (UNPA)appelle le Premier ministre,Ahmed Ouyahia, à agir pour stopper les "crimes" commiscontre les terres fertiles pouvantassurer la sécurité alimentairedans tout le pays.Ces propos émanent du secrétairegénéral de l'UNPA , L'Union nationale des paysans algériens (UNPA)appelle le Premier ministre,Ahmed Ouyahia, à agir pour stopper les "crimes" commiscontre les terres fertiles pouvantassurer la sécurité alimentairedans tout le pays.Ces propos émanent du secrétairegénéral de l'UNPA , Abdelatif Dilmi qui a interpellé aussi, hier, le présidentde la République, AbdelazizBouteflika pour "protéger"les terres agricoles, dont celled'Oran menacée par l'usine Peugeot. Ce dernier critiquelonguement la politiqueengagée par le gouvernement,jugée "contradictoire". Lors des dernières Assisesnationales de l'Agriculture, lePremier ministre avait prononcéun discours rassurant.Ouyahia a même promis de"protéger les terres agricoles".Cependant, ajoute-t-il "on estsurpris à ce sujet, eu égard auprocessus du déclassement deterres agricoles enclenché àl'effet de réaliser des zones industrielles, tout comme le projet d'Oran !. Le cri de détresse lancé hier par l'agriculteur d'Oran nous a "choqués. Toute la fertilité de cette terre part en poussière ! D'autant, que nous sommes à la veille de la saison des moissons !. Que doit-on laisseraux générations futures ? Il ne reste plus rien !. Tout setransforme en béton", regrette ce responsable. Il appelle,ainsi, le ministère de l'Agriculture à mettre en place une commission mixte pour mettre la lumière sur cette affaire. Abdelatif Dilmi demande aussi aux autorités locales, à la Chambre d'agriculture et à la société civile, à se mobiliser pour empêcher la destruction des terres agricoles, garantes de la sécurité alimentaire. "Les terres algériennes sont menacées : 1.200 hectares de terres agricoles Boumerdès risquent de isparaitre, pareil à Tipaza et à Blida pour ne citer que ces zones, ce problème suscite moult interrogations ?" a-t-il soutenu. Depuis l'année 2000, le gouvernement aengagé un plan de développementagricole et a donné des garantis aux agriculteurs àtravers la politique de "soutien"agricole. Cela dit, il enchaîne que les agriculteurs lancent aujourd'hui un défi et à ne pas abandonner leur terres. Le wali d'Oran déclasse des terres agricoles pour l'usine Peugeot C'est un document accablant qui autorise la destruction de plus d'une centaine d'hectaresde terres agricoles et fertiles qui produisent des tonnes de céréales. Par décision signée le 27 février dernier dont une copie a été mise en ligne par plusieurs sites d'information électronique, le wali d'Oran, Cherifi Mouloud, a ordonné le déclassement de terres agricoles situées à El-Hamoul, dans la commune d'El- Kerma, pour la réalisation d'une usine Peugeot. Dans le même décision, le wali d'Oran a fixé les sommes d'argent à mobiliser pour indemniser les propriétaires de ces terres agricoles. Les propriétaires sont, selon ledocument, au nombre de huit et seront tous indemnisés. Le wali conclut par instruire les différents départements dela wilaya d'Oran, ainsi que le groupement de la Gendarmerie nationale, de l'exécution de cette décision. Le scandale de l'usine Peugeot a été révélé ce weekend par une vidéo largement partagée et dans laquelle l'un des propriétaires a fustigé et dénoncé de façon virulente la destruction de ses terres. Abdelatif Dilmi qui a interpellé aussi, hier, le présidentde la République, AbdelazizBouteflika pour "protéger"les terres agricoles, dont celled'Oran menacée par l'usine Peugeot. Ce dernier critiquelonguement la politiqueengagée par le gouvernement,jugée "contradictoire". Lors des dernières Assisesnationales de l'Agriculture, lePremier ministre avait prononcéun discours rassurant.Ouyahia a même promis de"protéger les terres agricoles".Cependant, ajoute-t-il "on estsurpris à ce sujet, eu égard auprocessus du déclassement deterres agricoles enclenché àl'effet de réaliser des zones industrielles, tout comme le projet d'Oran !. Le cri de détresse lancé hier par l'agriculteur d'Oran nous a "choqués. Toute la fertilité de cette terre part en poussière ! D'autant, que nous sommes à la veille de la saison des moissons !. Que doit-on laisseraux générations futures ? Il ne reste plus rien !. Tout setransforme en béton", regrette ce responsable. Il appelle,ainsi, le ministère de l'Agriculture à mettre en place une commission mixte pour mettre la lumière sur cette affaire. Abdelatif Dilmi demande aussi aux autorités locales, à la Chambre d'agriculture et à la société civile, à se mobiliser pour empêcher la destruction des terres agricoles, garantes de la sécurité alimentaire. "Les terres algériennes sont menacées : 1.200 hectares de terres agricoles Boumerdès risquent de isparaitre, pareil à Tipaza et à Blida pour ne citer que ces zones, ce problème suscite moult interrogations ?" a-t-il soutenu. Depuis l'année 2000, le gouvernement aengagé un plan de développementagricole et a donné des garantis aux agriculteurs àtravers la politique de "soutien"agricole. Cela dit, il enchaîne que les agriculteurs lancent aujourd'hui un défi et à ne pas abandonner leur terres. Le wali d'Oran déclasse des terres agricoles pour l'usine Peugeot C'est un document accablant qui autorise la destruction de plus d'une centaine d'hectaresde terres agricoles et fertiles qui produisent des tonnes de céréales. Par décision signée le 27 février dernier dont une copie a été mise en ligne par plusieurs sites d'information électronique, le wali d'Oran, Cherifi Mouloud, a ordonné le déclassement de terres agricoles situées à El-Hamoul, dans la commune d'El- Kerma, pour la réalisation d'une usine Peugeot. Dans le même décision, le wali d'Oran a fixé les sommes d'argent à mobiliser pour indemniser les propriétaires de ces terres agricoles. Les propriétaires sont, selon ledocument, au nombre de huit et seront tous indemnisés. Le wali conclut par instruire les différents départements dela wilaya d'Oran, ainsi que le groupement de la Gendarmerie nationale, de l'exécution de cette décision. Le scandale de l'usine Peugeot a été révélé ce weekend par une vidéo largement partagée et dans laquelle l'un des propriétaires a fustigé et dénoncé de façon virulente la destruction de ses terres.