Le Polisario n'a pas tardé à réagir aux allégations marocaines, faisant état de la présence d'instructeurs militaires étrangers dans les rangs del'Armée de libération du peuple sahraoui,(ALPS), un prétexte, selon lui, pour justifier la rupture des relations diplomatiques avec l'Iran. Le Polisario n'a pas tardé à réagir aux allégations marocaines, faisant état de la présence d'instructeurs militaires étrangers dans les rangs del'Armée de libération du peuple sahraoui,(ALPS), un prétexte, selon lui, pour justifier la rupture des relations diplomatiques avec l'Iran. Abi Bichar El Bachir, représentant du Polisario en France, a indiqué hier, dans une déclarationreprise par l'agence sahraouieAPPS que "l'Armée de libération dupeuple sahraoui mène sa guerre d'indépendancenationale en s'appuyant exclusivementsur des combattants sahraouis",ajoutant que "durant toutes lesannées de lutte contre l'occupant marocain,il n'a pas été enregistré aucune présencede militaires appartenant à quelque pays étranger". Poursuivant son analyse, Abi Bichar ElBachir estime que la décision des autoritésmarocaines "n'est qu'une nouvellemanoeuvre opportuniste pour se positionneren fonction des nouvelles évolutionsintervenues sur la scène régionaleet surtout pour chercher à se prémunircontre les effets de la dernière décision du Conseil de sécurité, recommandant la reprises des négociations directes entre les deux parties. " Pour sa part, le coordinateur du Front Polisario avec la Minurso, M'hamed Khadad, a indiqué que l'action de Rabat obéit à un "petit opportunisme politiquequi vise à contourner la reprise des négociations politiques directes demandée par l'Onu" pour le règlement du conflit du Sahara occidental à travers un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, un processus en cours depuis le cessez-le-feu de 1991. M. Khadad, coordinateur du Front Polisario avec la Minurso (Mission del'Onu pour l'organisation du référendum au Sahara occidental), s'exprimait dans une déclaration à l'agence de presse espagnole, EFE, suite à l'annonce mardi par le Maroc de la rupture des ses relations avec l'Iran. Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita avait annoncé mardi la décision de son paysde rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran en raison, selon lui, du "soutien" iranien au Front Polisario. Dans cet ordre d'idées, M. Khadad a réfuté l'existence de tout lien militaire avec l'Iran, en affirmant que "le Front Polisario n'a jamais eude relations militaires et n'a pas, non plus, reçu d'armes et entretenu des contacts militaires avec l'Iran ou le Hezbollah". "C'est une mascarade et un grand mensonge. Le Maroc cherche une protection de son retrait des négociations (avec le Front Polisario) qui devraient conduire à une consultation, l'autodétermination de l'ancienne colonie espagnole, conformément au plan de règlement onusien", at-il expliqué. "Nous mettons au défi le Maroc de fournirla moindre preuve, le Maroc vit dans la folie et ne sait pas comment sortir de son obligation de dialogue", a conclu le responsable sahraoui. Téhéran dément les déclarations "mensongères" de Rabat L'Iran dément "fermement" les déclarations "mensongères" du Maroc sur une prétendue coopération de Téhéran avec le Front Polisario, déplorant que de tels propos servent de "prétexte" à une rupture diplomatique, a indiqué hier le ministère iranien des Affaires étrangères. "Les propos attribuées au ministre desAffaires étrangères marocain (Nasser Bourita) sur une coopération entre undiplomate iranien et le Front Polisario sont mensongères", précise le ministère dans un communiqué.Les autorités iraniennes soulignent dansce sens que "cette affaire est totalementdénuée de fondement", indiquant que l'Iran a toujours eu comme ligne de conduite le "respect" des pays avec lesquelsla République islamique entretientdes relations diplomatiques, et "la non ingérence dans (leurs) affaires intérieures". Le Maroc a décidé mardi de rompre sesrelations diplomatiques avec l'Iran en raison du "soutien" au Front Polisario, représentant légitime et unique du peuple sahraoui, a déclaré le ministre marocaindes Affaires étrangères et de la coopérationinternationale, Nasser Bourita,lors d'une conférence de presse à Rabat.Auparavant, le coordinateur du FrontPolisario avec la Minurso, M'hamed Khaddad, a indiqué que l'action de Rabat obéit à un "petit opportunisme politiquequi vise à contourner la reprise des négociations politiques directes demandée par l'Onu" pour le règlement du conflit duSahara occidental à travers un référendumd'autodétermination du peuple sahraoui, un processus en cours depuis le cessez-le-feu de 1991. Abi Bichar El Bachir, représentant du Polisario en France, a indiqué hier, dans une déclarationreprise par l'agence sahraouieAPPS que "l'Armée de libération dupeuple sahraoui mène sa guerre d'indépendancenationale en s'appuyant exclusivementsur des combattants sahraouis",ajoutant que "durant toutes lesannées de lutte contre l'occupant marocain,il n'a pas été enregistré aucune présencede militaires appartenant à quelque pays étranger". Poursuivant son analyse, Abi Bichar ElBachir estime que la décision des autoritésmarocaines "n'est qu'une nouvellemanoeuvre opportuniste pour se positionneren fonction des nouvelles évolutionsintervenues sur la scène régionaleet surtout pour chercher à se prémunircontre les effets de la dernière décision du Conseil de sécurité, recommandant la reprises des négociations directes entre les deux parties. " Pour sa part, le coordinateur du Front Polisario avec la Minurso, M'hamed Khadad, a indiqué que l'action de Rabat obéit à un "petit opportunisme politiquequi vise à contourner la reprise des négociations politiques directes demandée par l'Onu" pour le règlement du conflit du Sahara occidental à travers un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui, un processus en cours depuis le cessez-le-feu de 1991. M. Khadad, coordinateur du Front Polisario avec la Minurso (Mission del'Onu pour l'organisation du référendum au Sahara occidental), s'exprimait dans une déclaration à l'agence de presse espagnole, EFE, suite à l'annonce mardi par le Maroc de la rupture des ses relations avec l'Iran. Le ministre marocain des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Nasser Bourita avait annoncé mardi la décision de son paysde rompre ses relations diplomatiques avec l'Iran en raison, selon lui, du "soutien" iranien au Front Polisario. Dans cet ordre d'idées, M. Khadad a réfuté l'existence de tout lien militaire avec l'Iran, en affirmant que "le Front Polisario n'a jamais eude relations militaires et n'a pas, non plus, reçu d'armes et entretenu des contacts militaires avec l'Iran ou le Hezbollah". "C'est une mascarade et un grand mensonge. Le Maroc cherche une protection de son retrait des négociations (avec le Front Polisario) qui devraient conduire à une consultation, l'autodétermination de l'ancienne colonie espagnole, conformément au plan de règlement onusien", at-il expliqué. "Nous mettons au défi le Maroc de fournirla moindre preuve, le Maroc vit dans la folie et ne sait pas comment sortir de son obligation de dialogue", a conclu le responsable sahraoui. Téhéran dément les déclarations "mensongères" de Rabat L'Iran dément "fermement" les déclarations "mensongères" du Maroc sur une prétendue coopération de Téhéran avec le Front Polisario, déplorant que de tels propos servent de "prétexte" à une rupture diplomatique, a indiqué hier le ministère iranien des Affaires étrangères. "Les propos attribuées au ministre desAffaires étrangères marocain (Nasser Bourita) sur une coopération entre undiplomate iranien et le Front Polisario sont mensongères", précise le ministère dans un communiqué.Les autorités iraniennes soulignent dansce sens que "cette affaire est totalementdénuée de fondement", indiquant que l'Iran a toujours eu comme ligne de conduite le "respect" des pays avec lesquelsla République islamique entretientdes relations diplomatiques, et "la non ingérence dans (leurs) affaires intérieures". Le Maroc a décidé mardi de rompre sesrelations diplomatiques avec l'Iran en raison du "soutien" au Front Polisario, représentant légitime et unique du peuple sahraoui, a déclaré le ministre marocaindes Affaires étrangères et de la coopérationinternationale, Nasser Bourita,lors d'une conférence de presse à Rabat.Auparavant, le coordinateur du FrontPolisario avec la Minurso, M'hamed Khaddad, a indiqué que l'action de Rabat obéit à un "petit opportunisme politiquequi vise à contourner la reprise des négociations politiques directes demandée par l'Onu" pour le règlement du conflit duSahara occidental à travers un référendumd'autodétermination du peuple sahraoui, un processus en cours depuis le cessez-le-feu de 1991.