Une rupture des stock de bandelettes pour dosage de glycémie et des crèmes cicatrisantes pour le pied du diabétique est constatée depuis quelques temps. L'Association nationale des diabétiques dénonce cette situation et appelle les pouvoirs publics à y remédier. Une rupture des stock de bandelettes pour dosage de glycémie et des crèmes cicatrisantes pour le pied du diabétique est constatée depuis quelques temps. L'Association nationale des diabétiques dénonce cette situation et appelle les pouvoirs publics à y remédier. En effet selon Faycal Ouhadda, président de l'Association des diabétiques "il y a une pénurie constatée des bandelettes pour le dosage glycémique depuis ces dernières semaines". La plupart de ces bandelettes sont importées parde grandes marques et "aucun programmed'importation n'a été encore délivré à laveille du mois de Ramadhan" déplore-t-ilen pointant du doigt la responsabilité despouvoirs publics dans cette situation.Actuellement, les grandes firmes internationales se disputent, à 75 %, le marché algérien en fournissant le gros de cet équipement. Les patients s'inquiètent ainsi de la rareté du produit et qui peut, dans ces cas, perturber leur équilibre de santé. Alors que les responsables de lasanté ont évoqué depuis mars dernier unprojet de fabrication locale des bandeletteset glucomètres pour répondre à unedemande estimée entre 11 à 12 millionsde personnes, les projets semblent patiner. Le directeur de la pharmacie et deséquipements médicaux au sein du ministèrede la Santé avait même confirmé quedeux investisseurs algériens étaient prêtsà se lancer dans la course pour atténuer,un tant soit peu, le recours massif auximportations. Mais depuis, le projet a tardé pénalisant ainsi les malades de se procurer un outil indispensable pour leursanté. Il faut savoir que la surveillance auto-glycémique permet au malade de mesurer lui-même son taux de sucre dans le sang sans trop recourir au médecin traitant.Il peut utiliser entre 5 à 6 bandelettes par jour d'autant que durant le mois de carême, une surveillance particulière est recommandée. Là ne s'arrête pas les déboires puisque la crème cicatrisanteHebermin nécessaire surtout pour le pied du diabétique en cas de blessures est elle aussi en rupture dans toutes les pharmacies. Pourtant, c'est un produit qui est fabriqué par un laboratoire algérien et il devrait suffire en quantité pour tous les malades. Pis encore, le Syndicat des pharmaciens d'officine s'interroge sur "le retrait par mesure administrative de cemédicament alors qu'aucune raison technique ou scientifique n'a été adressée aux pharmaciens pour son retrait". Pour sa part, le ministère de la Santé promet de"régulariser la situation dans les jours àvenir". Il faudra donc attendre probablement le déblocage de l'autorisation duprogramme d'importation et qui s'avèreurgent pour cette catégorie de malades chroniques. En effet selon Faycal Ouhadda, président de l'Association des diabétiques "il y a une pénurie constatée des bandelettes pour le dosage glycémique depuis ces dernières semaines". La plupart de ces bandelettes sont importées parde grandes marques et "aucun programmed'importation n'a été encore délivré à laveille du mois de Ramadhan" déplore-t-ilen pointant du doigt la responsabilité despouvoirs publics dans cette situation.Actuellement, les grandes firmes internationales se disputent, à 75 %, le marché algérien en fournissant le gros de cet équipement. Les patients s'inquiètent ainsi de la rareté du produit et qui peut, dans ces cas, perturber leur équilibre de santé. Alors que les responsables de lasanté ont évoqué depuis mars dernier unprojet de fabrication locale des bandeletteset glucomètres pour répondre à unedemande estimée entre 11 à 12 millionsde personnes, les projets semblent patiner. Le directeur de la pharmacie et deséquipements médicaux au sein du ministèrede la Santé avait même confirmé quedeux investisseurs algériens étaient prêtsà se lancer dans la course pour atténuer,un tant soit peu, le recours massif auximportations. Mais depuis, le projet a tardé pénalisant ainsi les malades de se procurer un outil indispensable pour leursanté. Il faut savoir que la surveillance auto-glycémique permet au malade de mesurer lui-même son taux de sucre dans le sang sans trop recourir au médecin traitant.Il peut utiliser entre 5 à 6 bandelettes par jour d'autant que durant le mois de carême, une surveillance particulière est recommandée. Là ne s'arrête pas les déboires puisque la crème cicatrisanteHebermin nécessaire surtout pour le pied du diabétique en cas de blessures est elle aussi en rupture dans toutes les pharmacies. Pourtant, c'est un produit qui est fabriqué par un laboratoire algérien et il devrait suffire en quantité pour tous les malades. Pis encore, le Syndicat des pharmaciens d'officine s'interroge sur "le retrait par mesure administrative de cemédicament alors qu'aucune raison technique ou scientifique n'a été adressée aux pharmaciens pour son retrait". Pour sa part, le ministère de la Santé promet de"régulariser la situation dans les jours àvenir". Il faudra donc attendre probablement le déblocage de l'autorisation duprogramme d'importation et qui s'avèreurgent pour cette catégorie de malades chroniques.
