L'Algérie, un des premiers pays producteurs de gazconventionnel en Afrique,détient les troisièmes réservesmondiales de gaz de schiste,techniquement récupérables, a indiqué un rapport de la Cnuced publié jeudi. L'Algérie, un des premiers pays producteurs de gazconventionnel en Afrique,détient les troisièmes réservesmondiales de gaz de schiste,techniquement récupérables, a indiqué un rapport de la Cnuced publié jeudi. Cependant, le recours à ces énergies non conventionnels, nuancele rapport onusien, ne doit pasêtre précipité. Pour la Cnuced, desdéfis restent à relever notamment euégard "aux infrastructures, à la miseen place des services d'appui, àl'adaptation des équipements et audéveloppement de compétences spécifiques". Il est aussi indispensable ded'adapter "la réglementation afin degarantir l'utilisation de pratiques respectueusesde l'environnement,garantissant la sécurité, ainsi que lamise en place d'un cadre favorableaux affaires et à l'investissement."Contaminations des aquifères: unrisque à étudier La fracturation hydraulique, expliquele même rapport, "une méthode parfois décriée d'extraction du gaz naturelà partir des formations de rochemère, devrait être envisagée avec précaution par les pays qui cherchent àaccroître leur accès à l'énergie".Le rapport mentionne que "les investissementsdans le secteur du gaz deschiste ne devraient en aucun cas êtreeffectués au détriment du déploiementdes énergies renouvelables et des stratégiesd'efficacité énergétique". Il stipule que "le manque de connaissances concernant la géologie locale et notamment la présence des aquifères, l'absence de permis social d'exploitation et un environnement règlementaire inadéquat pourraient constituer des obstacles majeurs au recours à la fracturation hydraulique comme méthode d'extraction du gaz de schiste." "Des réserves ont été émises quant aux grandes quantités d'eau utilisées par la fracturation hydraulique, ainsi que les risques potentiels que ferait encourir ce type d'opérations sur la qualité de ces ressources, notamment par le biais de la contamination des eaux souterraines et de surface", mentionne encore le rapport. L'Algérie renferme près d'un dixième des RTR mondiales Citant une étude de l'Agence américaine d'information en énergie (EIA) établie en 2015, la Conférence des Nations unies sur le commerce et l'investissement estime les ressources techniquement récupérables mondiales de gaz de schiste à environ 7.566,6 trillions de pieds cubes (soit environ 214,5 trillions de mètres cubes). Ces volumes représentent environ 61ans de la consommation mondiale au rythme de 2016. Selon les mêmesdonnées, les dix premiers pays détenteurs des RTR (ressources techniquement récupérables) de gaz de schiste par ordre décroissant sont la Chine, l'Argentine, l'Algérie, les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, l'Australie, l'Afrique du Sud, la Fédération de Russie et le Brésil. Ensemble, ces Etats représentent environ les trois quarts des RTR mondiales, précise ce rapport qui examine l'évolution de l'extraction du gaz de schiste, aux Etats-Unis et dans d'autres pays, afin d'évaluer sa pertinence vis-à-vis des engagements pris dans le cadre de l'Accord de Paris sur le climat dans un contexte de besoins énergétiques en pleine croissance. Environ la moitié de des ressources mondiales se trouvent en Algérie, en Argentine, au Canada, en Chine et aux Etats-Unis. L'Algérie, à elle seule, détient 707 trillions de pieds cubes(Tpi3) de gaz de schiste, soit 9,3% des RTR mondiales. Elle représenterait plus de la moitié des RTR en Afrique. L'Afrique du Sud avec 390 Tpi3 (5,1 % des RTR mondiales), possèderait également 28% des RTR du continent. Les pays d'Afrique subsaharienne sont quasiment absents de l'analyse, en dehors du Tchad (3,2 % des RTR régionales). Pour le gaz conventionnel, l'Algérie représentait en 2016 environ 30 % des réserves du continent, 43 % de sa production et 56 % de ses exportations. Aussi, environ 60 % de la production de gaz naturel en Algérie étaient exportés en 2016, principalement vers l'Union européenne. Le bouquet énergétique du pays repose essentiellement sur les énergies fossiles, le pétrole brut et le gaz naturel comptant pour 99,6% de ce mixe sur l'année 2016, selon les données du rapport. La Cnuced précise que "du fait du déclin naturel de ces gisements d'hydrocarbures, l'Algérie a montré un intérêt grandissant pour ses ressources d'hydrocarbures non conventionnels" qui se répartissent au sein de trois bassins principaux, à savoir Ghadames, Timimoun et Reggane. Elle précise que le groupe Sonatrach aura besoin en cas d'exploitation decet important potentiel "d'infrastructureset d'équipements adaptés" ainsi que "de connaissances et de compétences spécifiques". L'agence onusienne estime que l'avenir de l'exploitation de ce potentiel en Afrique, sera également envisagée du point de vue de l'Algérie et de l'Afrique du Sud, étant donné que ces pays sont considérés comme possédant les principales ressources du continent. Soulignant l'intérêt croissant pour ces ressources non conventionnelles, dont l'exploitation ne s'est avérée rentable que récemment, la Cnuced relève que la systématisation de l'utilisation combinée du forage horizontal et de la fracturation hydraulique depuis le début des années 2000 a permis aux compagnies pétrolières et gazières d'accéder aux importants volumes de gaz de schiste contenus dans les roches mères. Selon l'Agence pour la protection de l'environnement des Etats-Unis, plus de 300.000 puits ont été fracturés aux Etats-Unis entre 2000 et 2015 et environun million depuis la fin des années40. Mais l'exploitation commerciale reste, toutefois, limitée aux Etats-Unis et au Canada, à l'heure actuelle. Cependant, le recours à ces énergies non conventionnels, nuancele rapport onusien, ne doit pasêtre précipité. Pour la Cnuced, desdéfis restent à relever notamment euégard "aux infrastructures, à la miseen place des services d'appui, àl'adaptation des équipements et audéveloppement de compétences spécifiques". Il est aussi indispensable ded'adapter "la réglementation afin degarantir l'utilisation de pratiques respectueusesde l'environnement,garantissant la sécurité, ainsi que lamise en place d'un cadre favorableaux affaires et à l'investissement."Contaminations des aquifères: unrisque à étudier La fracturation hydraulique, expliquele même rapport, "une méthode parfois décriée d'extraction du gaz naturelà partir des formations de rochemère, devrait être envisagée avec précaution par les pays qui cherchent àaccroître leur accès à l'énergie".Le rapport mentionne que "les investissementsdans le secteur du gaz deschiste ne devraient en aucun cas êtreeffectués au détriment du déploiementdes énergies renouvelables et des stratégiesd'efficacité énergétique". Il stipule que "le manque de connaissances concernant la géologie locale et notamment la présence des aquifères, l'absence de permis social d'exploitation et un environnement règlementaire inadéquat pourraient constituer des obstacles majeurs au recours à la fracturation hydraulique comme méthode d'extraction du gaz de schiste." "Des réserves ont été émises quant aux grandes quantités d'eau utilisées par la fracturation hydraulique, ainsi que les risques potentiels que ferait encourir ce type d'opérations sur la qualité de ces ressources, notamment par le biais de la contamination des eaux souterraines et de surface", mentionne encore le rapport. L'Algérie renferme près d'un dixième des RTR mondiales Citant une étude de l'Agence américaine d'information en énergie (EIA) établie en 2015, la Conférence des Nations unies sur le commerce et l'investissement estime les ressources techniquement récupérables mondiales de gaz de schiste à environ 7.566,6 trillions de pieds cubes (soit environ 214,5 trillions de mètres cubes). Ces volumes représentent environ 61ans de la consommation mondiale au rythme de 2016. Selon les mêmesdonnées, les dix premiers pays détenteurs des RTR (ressources techniquement récupérables) de gaz de schiste par ordre décroissant sont la Chine, l'Argentine, l'Algérie, les Etats-Unis, le Canada, le Mexique, l'Australie, l'Afrique du Sud, la Fédération de Russie et le Brésil. Ensemble, ces Etats représentent environ les trois quarts des RTR mondiales, précise ce rapport qui examine l'évolution de l'extraction du gaz de schiste, aux Etats-Unis et dans d'autres pays, afin d'évaluer sa pertinence vis-à-vis des engagements pris dans le cadre de l'Accord de Paris sur le climat dans un contexte de besoins énergétiques en pleine croissance. Environ la moitié de des ressources mondiales se trouvent en Algérie, en Argentine, au Canada, en Chine et aux Etats-Unis. L'Algérie, à elle seule, détient 707 trillions de pieds cubes(Tpi3) de gaz de schiste, soit 9,3% des RTR mondiales. Elle représenterait plus de la moitié des RTR en Afrique. L'Afrique du Sud avec 390 Tpi3 (5,1 % des RTR mondiales), possèderait également 28% des RTR du continent. Les pays d'Afrique subsaharienne sont quasiment absents de l'analyse, en dehors du Tchad (3,2 % des RTR régionales). Pour le gaz conventionnel, l'Algérie représentait en 2016 environ 30 % des réserves du continent, 43 % de sa production et 56 % de ses exportations. Aussi, environ 60 % de la production de gaz naturel en Algérie étaient exportés en 2016, principalement vers l'Union européenne. Le bouquet énergétique du pays repose essentiellement sur les énergies fossiles, le pétrole brut et le gaz naturel comptant pour 99,6% de ce mixe sur l'année 2016, selon les données du rapport. La Cnuced précise que "du fait du déclin naturel de ces gisements d'hydrocarbures, l'Algérie a montré un intérêt grandissant pour ses ressources d'hydrocarbures non conventionnels" qui se répartissent au sein de trois bassins principaux, à savoir Ghadames, Timimoun et Reggane. Elle précise que le groupe Sonatrach aura besoin en cas d'exploitation decet important potentiel "d'infrastructureset d'équipements adaptés" ainsi que "de connaissances et de compétences spécifiques". L'agence onusienne estime que l'avenir de l'exploitation de ce potentiel en Afrique, sera également envisagée du point de vue de l'Algérie et de l'Afrique du Sud, étant donné que ces pays sont considérés comme possédant les principales ressources du continent. Soulignant l'intérêt croissant pour ces ressources non conventionnelles, dont l'exploitation ne s'est avérée rentable que récemment, la Cnuced relève que la systématisation de l'utilisation combinée du forage horizontal et de la fracturation hydraulique depuis le début des années 2000 a permis aux compagnies pétrolières et gazières d'accéder aux importants volumes de gaz de schiste contenus dans les roches mères. Selon l'Agence pour la protection de l'environnement des Etats-Unis, plus de 300.000 puits ont été fracturés aux Etats-Unis entre 2000 et 2015 et environun million depuis la fin des années40. Mais l'exploitation commerciale reste, toutefois, limitée aux Etats-Unis et au Canada, à l'heure actuelle.