L'opinion publique nationale en sait, désormais, un peuplus sur l'affaire de la saisiedes 701 kilos de cocaïne au port d'Oran. Une affaire qui adéfrayé la chronique, euégard à ses ramifications etsurtout aux profils des personnes qui seraientimpliquées. L'opinion publique nationale en sait, désormais, un peuplus sur l'affaire de la saisiedes 701 kilos de cocaïne au port d'Oran. Une affaire qui adéfrayé la chronique, euégard à ses ramifications etsurtout aux profils des personnes qui seraientimpliquées. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a en effet rompu hier le silence par des révélations qui éclairent un peu mieux la lanternedes Algériens. Dans une conférence de presse, organisée hier en marge d'une séance plénière de l'APN consacrée à l'adoption d'un projet de loi proposé par son département ministériel, Tayeb, Louh a tenu d'emblée à battre en brèche la confusion ayant entouré cette scabreus affaire. Pour le conférencier il y a quatre affaires distinctes, dont la principale demeure celle relative à la saisie de cette importante quantité de cocaïne. Il a indiqué que trois autres affaires concernent le trafic d'influence, le blanchiment d'argent et les magouilles dans la promotion immobilière. "Les perquisitions faites par les autorités compétentesdans le cadre de la saisie de la cocaïne ont permis de récupérer du matériel informatique, des caméras de surveillance, des téléphones portables. L'analyse de ces équipements a permis de déclencher d'autres enquêtes en margede l'enquête principale » a indiqué le ministre". En tout cas sur la principale affaire, celle de la c ocaïne, Louh a révélé que pour l'heure six personnes seulement en lien direct avec l'affaire de la cocaïne ont été écrouées sur la base "de preuves tangibles". Il a de même annoncé que douze autres personnes ont été présentées hier ou le serontaujourd'hui. Ces douze autres personnes, qui occupent des postes dans les administrations de l'urbanisme et la conservation foncière, seraient impliquésdans une troisième affaire. Ils. auraient reçu des "avantages de la part du bouchi". Selon les révélations de la presse des magistrats figurent parmi les suspects. Il faut dire que le nom du fils de l'ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a aussi été cité dans l'affaire ainsi que le chauffeur du général-major Abdelghani El Hamel, le directeur général de la sureté nationale. Mais la DGSN a, dans un communiqué, démenti cette information confirmant que le chauffeur en question n'est pas le chauffeur personnel du général-major. Sur le transfert de l'affaire au parquet d'Alger, alors que la cocaïne a été saisie à Oran, le ministre a souligné que lessuspects résident à Alger et le siège de lasociété importatrice est basé, elle aussi, à Alger. En outre le ministre a précisé que le principal accusé dans l'affaire, amal Chikhi dit "El Bouchi" faisait l'objet depuis quelques mois, d'une enquête judiciaire sur le blanchement'argent, en lien avec son activité de promoteur immobilière en ajoutant que la quantité de drogue saisie est illustrative du fait que le pays fait face à un réseau international. D'où l'envoi de commissions rogatoires internationales au Bresil, d'où provient la cargaison de cocaïne, et en Espagne, où le bateau a transité, pour faire toute la lumière sur l'affaire. Dans les autres affaires, celle particulièrement de la promotion immobiliere,le "boucher" aurait obtenu "des avantage et des facilitations de la part des personnes et des fonctionnaires (sans citer leur grades ou leurs domaines d'activité) dans le sillage de son activité", apoursuivi Louh. Pour ce dernier, les premiers éléments de l'enquête confirment l'implication des suspects dans des affaires de corruption. Cela dit le ministre a déploré laconfusion entre l'affaire de la cocaïne et les autres affaires en regrettant la publication dans la presse de certains noms, tout en insistant sur le principe de la présomption d'innocence. Enfin, Tayeb Louh, s'est voulu rassurant en indiquant que la justice suivra son cours et qu'aucune personne coupable n'échappera aux sanctions. Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, Tayeb Louh, a en effet rompu hier le silence par des révélations qui éclairent un peu mieux la lanternedes Algériens. Dans une conférence de presse, organisée hier en marge d'une séance plénière de l'APN consacrée à l'adoption d'un projet de loi proposé par son département ministériel, Tayeb, Louh a tenu d'emblée à battre en brèche la confusion ayant entouré cette scabreus affaire. Pour le conférencier il y a quatre affaires distinctes, dont la principale demeure celle relative à la saisie de cette importante quantité de cocaïne. Il a indiqué que trois autres affaires concernent le trafic d'influence, le blanchiment d'argent et les magouilles dans la promotion immobilière. "Les perquisitions faites par les autorités compétentesdans le cadre de la saisie de la cocaïne ont permis de récupérer du matériel informatique, des caméras de surveillance, des téléphones portables. L'analyse de ces équipements a permis de déclencher d'autres enquêtes en margede l'enquête principale » a indiqué le ministre". En tout cas sur la principale affaire, celle de la c ocaïne, Louh a révélé que pour l'heure six personnes seulement en lien direct avec l'affaire de la cocaïne ont été écrouées sur la base "de preuves tangibles". Il a de même annoncé que douze autres personnes ont été présentées hier ou le serontaujourd'hui. Ces douze autres personnes, qui occupent des postes dans les administrations de l'urbanisme et la conservation foncière, seraient impliquésdans une troisième affaire. Ils. auraient reçu des "avantages de la part du bouchi". Selon les révélations de la presse des magistrats figurent parmi les suspects. Il faut dire que le nom du fils de l'ancien Premier ministre, Abdelmadjid Tebboune, a aussi été cité dans l'affaire ainsi que le chauffeur du général-major Abdelghani El Hamel, le directeur général de la sureté nationale. Mais la DGSN a, dans un communiqué, démenti cette information confirmant que le chauffeur en question n'est pas le chauffeur personnel du général-major. Sur le transfert de l'affaire au parquet d'Alger, alors que la cocaïne a été saisie à Oran, le ministre a souligné que lessuspects résident à Alger et le siège de lasociété importatrice est basé, elle aussi, à Alger. En outre le ministre a précisé que le principal accusé dans l'affaire, amal Chikhi dit "El Bouchi" faisait l'objet depuis quelques mois, d'une enquête judiciaire sur le blanchement'argent, en lien avec son activité de promoteur immobilière en ajoutant que la quantité de drogue saisie est illustrative du fait que le pays fait face à un réseau international. D'où l'envoi de commissions rogatoires internationales au Bresil, d'où provient la cargaison de cocaïne, et en Espagne, où le bateau a transité, pour faire toute la lumière sur l'affaire. Dans les autres affaires, celle particulièrement de la promotion immobiliere,le "boucher" aurait obtenu "des avantage et des facilitations de la part des personnes et des fonctionnaires (sans citer leur grades ou leurs domaines d'activité) dans le sillage de son activité", apoursuivi Louh. Pour ce dernier, les premiers éléments de l'enquête confirment l'implication des suspects dans des affaires de corruption. Cela dit le ministre a déploré laconfusion entre l'affaire de la cocaïne et les autres affaires en regrettant la publication dans la presse de certains noms, tout en insistant sur le principe de la présomption d'innocence. Enfin, Tayeb Louh, s'est voulu rassurant en indiquant que la justice suivra son cours et qu'aucune personne coupable n'échappera aux sanctions.