Depuis quelques mois, lesAlgériens rencontrent des difficultés pour obtenir un visapour la France, leur principaledestination en Europe. Difficileà quantifier, les cas de refusseraient nombreux, selon lestémoignages que partagentles demandeurs sur les réseaux sociaux. Depuis quelques mois, lesAlgériens rencontrent des difficultés pour obtenir un visapour la France, leur principaledestination en Europe. Difficileà quantifier, les cas de refusseraient nombreux, selon lestémoignages que partagentles demandeurs sur les réseaux sociaux. Ces difficultés interviennent dans un contexte marqué par des tensionscommerciales entre l'Algérie etl'Union européenne, avec la décision algériennede réduire fortement les importations.Certains, en Algérie, y voient unepression de la part de Bruxelles.Pour Xavier Driencourt, ambassadeur deFrance à Alger, il n'y a aucune instruction particulière pour réduire le nombre devisas accordés aux Algériens. Il l'a encorerépété hier. "Je suis là pour vous répondre,ni le consul général, ici présent, dont c'estle métier de délivrer des visas, ni moi, dontce n'est pas le métier de délivrer les visas,nous n'avons d'instructions en ce sens.Personne, à ma connaissance, ne nous demande de réduire le nombre de visas en réaction à la limitation des importations françaises. Je peux vous assurer que nous n'avons pas de telles instructions. Donc, il faut être très clair là-dessus", a-t-ilaffirmé. Selon M. Driencourt, le nombre de visas délivrés par la France est de 400.000 par an, un chiffre qui a doublé par rapport à l'année 2012. "Et si vous ajoutez les autres consulats européens, L'Espagne en délivre presque 100.000 et l'Italie, environ50.000, donc on arrive à un peu plus d'un demi-million de visas délivrés par ces trois pays qui ne représentent pas l'espaceSchengen à eux seuls", a-t-il ajouté, réfutantl'existence de lien entre la politiqueeuropéenne en matière de visas et "la limitationdes importations des produits européens".Pour l'ambassadeur de France à Alger, "il n'y a pas de nouvelle réglementation en matière de visas". C'est l'introduction dulogiciel - France Visa - pour les prises de rendez-vous qui a donné "le sentiment aux Algérois quec'est devenu plus compliqué pour eux de déposer un dossier visa parce qu'il faut à présent avant de prendre rendezvous s'inscrire à travers un logiciel comme vous le faites quand vous allez auxEtats-Unis", a-t-il expliqué. "La deuxième chose, c'est que nous avonschangé de prestataire à Alger : nous sommes passés de TLS à VFS pour la prise de rendez-vous. À Oran, nous avons gardé, suite à un appel d'offres, TLS avec un nouveau marché, un nouveau contrat",a ajouté le diplomate. Ces deux éléments combinés font que la montée en puissance de VFS, à Alger a pris du temps, il y a eu des bugs informatiqueset enconséquence il y a eu moins de visas délivrés en avril, mai et juin parce qu'il y a eu moins de dossiers déposés. "Mais encore unefois, je vous redis que ni le consul général de France à Oran ni celui d'Alger n'ont reçu d'instructions pourlimiter ou réduire le nombre de visas en réaction à des restrictions sur les importations et ce pour une raison simple, c'est qu'il n'y pas de quotas décidés à l'avance", a insisté M. Driencourt. Ces difficultés interviennent dans un contexte marqué par des tensionscommerciales entre l'Algérie etl'Union européenne, avec la décision algériennede réduire fortement les importations.Certains, en Algérie, y voient unepression de la part de Bruxelles.Pour Xavier Driencourt, ambassadeur deFrance à Alger, il n'y a aucune instruction particulière pour réduire le nombre devisas accordés aux Algériens. Il l'a encorerépété hier. "Je suis là pour vous répondre,ni le consul général, ici présent, dont c'estle métier de délivrer des visas, ni moi, dontce n'est pas le métier de délivrer les visas,nous n'avons d'instructions en ce sens.Personne, à ma connaissance, ne nous demande de réduire le nombre de visas en réaction à la limitation des importations françaises. Je peux vous assurer que nous n'avons pas de telles instructions. Donc, il faut être très clair là-dessus", a-t-ilaffirmé. Selon M. Driencourt, le nombre de visas délivrés par la France est de 400.000 par an, un chiffre qui a doublé par rapport à l'année 2012. "Et si vous ajoutez les autres consulats européens, L'Espagne en délivre presque 100.000 et l'Italie, environ50.000, donc on arrive à un peu plus d'un demi-million de visas délivrés par ces trois pays qui ne représentent pas l'espaceSchengen à eux seuls", a-t-il ajouté, réfutantl'existence de lien entre la politiqueeuropéenne en matière de visas et "la limitationdes importations des produits européens".Pour l'ambassadeur de France à Alger, "il n'y a pas de nouvelle réglementation en matière de visas". C'est l'introduction dulogiciel - France Visa - pour les prises de rendez-vous qui a donné "le sentiment aux Algérois quec'est devenu plus compliqué pour eux de déposer un dossier visa parce qu'il faut à présent avant de prendre rendezvous s'inscrire à travers un logiciel comme vous le faites quand vous allez auxEtats-Unis", a-t-il expliqué. "La deuxième chose, c'est que nous avonschangé de prestataire à Alger : nous sommes passés de TLS à VFS pour la prise de rendez-vous. À Oran, nous avons gardé, suite à un appel d'offres, TLS avec un nouveau marché, un nouveau contrat",a ajouté le diplomate. Ces deux éléments combinés font que la montée en puissance de VFS, à Alger a pris du temps, il y a eu des bugs informatiqueset enconséquence il y a eu moins de visas délivrés en avril, mai et juin parce qu'il y a eu moins de dossiers déposés. "Mais encore unefois, je vous redis que ni le consul général de France à Oran ni celui d'Alger n'ont reçu d'instructions pourlimiter ou réduire le nombre de visas en réaction à des restrictions sur les importations et ce pour une raison simple, c'est qu'il n'y pas de quotas décidés à l'avance", a insisté M. Driencourt.