L'année scolaire qui vient de commencerle mercredi derniersera-t-elle calme etmoins tumultueuseque les annéespassées ? Toutdépend, à l'évidence,de l'attitude dessyndicats du secteurde l'éducation L'année scolaire qui vient de commencerle mercredi derniersera-t-elle calme etmoins tumultueuseque les annéespassées ? Toutdépend, à l'évidence,de l'attitude dessyndicats du secteurde l'éducation La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, espère sansdoute, comme cela est le casdepuis qu'elle est à la tête dece département ministériel, que les conflits sociaux, quiont tant marqué sonsecteur,ne soient pas au rendez-vouspour cette année scolaire 20182019. C'est probablementpour cette raison qu'elle a voulu prendre très tôt lesdevants en prenant langue avec les syndicats.En effet, la ministre a prévu detenir une réunion avec les syndicats dès demaindans l'espoir de les rassurer d'emblée sur sa disponibilité pour le dialogueetla concertation.Benghabrit a ainsi réaffirmé lapolitique du ministère danssesrelations avec le partenaire social, "basées sur le dialogueet laconcertation,en ce quiconcerne, entre autres,lespréoccupationssocioprofessionnellesdes travailleurs dusecteur". "Avec ledialogue,nous sommes persuadés que nous pouvons construire, ensemble, un système éducatifperformant", a-t-elle assuré. Il en est de mêmepour les partenaires sociaux duministère de l'Education qui ont, eux aussi, de tout temps faitl'apologiedu dialogue.masi entre les déclarations de bonne volontéet la réalité du terrain très souvent les deux parties ont eudes relations très tendues et très conflictuelles. Et dans ce secteur par tropsensible lesconflits sociaux et les grèves sont légion. Chaque annéec'est presque le même scénario.On se rappelle que l'année passée le Cnapeste a initié une grève illimitée à l'echellenationale. Troiswilayas du pays ont particulièrementsouffert de ce bras de fer entrece syndicat et le ministère de l'Education. A Blida, Tizi-Ouzou et Bejt ce conflit a eu pour conséquence lelicenciement de dizaines d'enseignants,notamment dans la première wilaya citée avantque ne rentre dans l'ordre. Les deux partis se sont surtout distinguésdans ce conflit par undialogue de sourd tant chaquecamp campait sur sespositions ce qui n'a fait qu'irriter les associations des parentsd'élèves qui craignaient pardessus tout l'année blanchepour leurs enfants. Les autres syndicats du secteur, s'ils n'ont pas fait preuve de lamême attitude que leCnapeste, ils se sontaussiillustrés par des actions deprotestations. C'est ainsi quel'Intersyndicale, qui regroupait 5 syndicats, a eu recours à deux jours de grève. Ces syndicatsont, de nouveau,missur la table des revendications récurrentes . Il s'agit notammentde l'amélioration du pouvoir d'achat, le respect des libertés syndicales , larévisiondu statut particulier du personnel de l'éducation, l'adoption d'un régime indemnitaireincitatif, larévision dela grille salariale en fonctionde l'inflation, la révision de la loi fondamentale du secteur del'éducation, l'application immédiate de la décision derevalorisation des diplômes DEUA et licence, la créationd'un nombre suffisantde postes pour tous les grades et l'augmentation de la rémunération des heuressupplémentaires. Des revendications nonsatisfaites et qui risquen certainementd'être rappelées devive voix à laministre demainlundi. Benghabrit a souvent indiqué à ses interlocuteurs que nombre de revendications,en tout cas les plusimportantes, ne dépendent pas de savolonté puisque cela relève desprérogatives du gouvernement. Un argument qui nepasse plus dans un contexte marqué par la perte du pouvoir d'achat et la paupérisation ducorps enseignant. C'est dire combien sera difficile le paride Benghabrit de réussir legage d'une année scolaire sansturbulences. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, espère sansdoute, comme cela est le casdepuis qu'elle est à la tête dece département ministériel, que les conflits sociaux, quiont tant marqué sonsecteur,ne soient pas au rendez-vouspour cette année scolaire 20182019. C'est probablementpour cette raison qu'elle a voulu prendre très tôt lesdevants en prenant langue avec les syndicats.En effet, la ministre a prévu detenir une réunion avec les syndicats dès demaindans l'espoir de les rassurer d'emblée sur sa disponibilité pour le dialogueetla concertation.Benghabrit a ainsi réaffirmé lapolitique du ministère danssesrelations avec le partenaire social, "basées sur le dialogueet laconcertation,en ce quiconcerne, entre autres,lespréoccupationssocioprofessionnellesdes travailleurs dusecteur". "Avec ledialogue,nous sommes persuadés que nous pouvons construire, ensemble, un système éducatifperformant", a-t-elle assuré. Il en est de mêmepour les partenaires sociaux duministère de l'Education qui ont, eux aussi, de tout temps faitl'apologiedu dialogue.masi entre les déclarations de bonne volontéet la réalité du terrain très souvent les deux parties ont eudes relations très tendues et très conflictuelles. Et dans ce secteur par tropsensible lesconflits sociaux et les grèves sont légion. Chaque annéec'est presque le même scénario.On se rappelle que l'année passée le Cnapeste a initié une grève illimitée à l'echellenationale. Troiswilayas du pays ont particulièrementsouffert de ce bras de fer entrece syndicat et le ministère de l'Education. A Blida, Tizi-Ouzou et Bejt ce conflit a eu pour conséquence lelicenciement de dizaines d'enseignants,notamment dans la première wilaya citée avantque ne rentre dans l'ordre. Les deux partis se sont surtout distinguésdans ce conflit par undialogue de sourd tant chaquecamp campait sur sespositions ce qui n'a fait qu'irriter les associations des parentsd'élèves qui craignaient pardessus tout l'année blanchepour leurs enfants. Les autres syndicats du secteur, s'ils n'ont pas fait preuve de lamême attitude que leCnapeste, ils se sontaussiillustrés par des actions deprotestations. C'est ainsi quel'Intersyndicale, qui regroupait 5 syndicats, a eu recours à deux jours de grève. Ces syndicatsont, de nouveau,missur la table des revendications récurrentes . Il s'agit notammentde l'amélioration du pouvoir d'achat, le respect des libertés syndicales , larévisiondu statut particulier du personnel de l'éducation, l'adoption d'un régime indemnitaireincitatif, larévision dela grille salariale en fonctionde l'inflation, la révision de la loi fondamentale du secteur del'éducation, l'application immédiate de la décision derevalorisation des diplômes DEUA et licence, la créationd'un nombre suffisantde postes pour tous les grades et l'augmentation de la rémunération des heuressupplémentaires. Des revendications nonsatisfaites et qui risquen certainementd'être rappelées devive voix à laministre demainlundi. Benghabrit a souvent indiqué à ses interlocuteurs que nombre de revendications,en tout cas les plusimportantes, ne dépendent pas de savolonté puisque cela relève desprérogatives du gouvernement. Un argument qui nepasse plus dans un contexte marqué par la perte du pouvoir d'achat et la paupérisation ducorps enseignant. C'est dire combien sera difficile le paride Benghabrit de réussir legage d'une année scolaire sansturbulences.