Les médecins residents ne décolèrent pas et continuent de faire parler d'eux. Des dizaines d'entre eux ont en effet exprimé de vive voix leur courroux. Les médecins residents ne décolèrent pas et continuent de faire parler d'eux. Des dizaines d'entre eux ont en effet exprimé de vive voix leur courroux. ContenuC'était hier lors d'un rassemblement tenu devant le siège du ministère de l'Enseignementsupérieur et la Recherche scientifique. A travers cette action de protestation ilsrevendiquent le droit à une session de rattrapagepour l'examen du DEMS (diplôme des études médicales spécialisés).Il faut dire que contrairement queplus de 800 médecins residents, de différentes spécialités, ont échoué à cet examenqui s'est tenu au lendemain de l'arrêtde la grève illimitée. Un taux assez élevé qui trouverait certainement sonexplication dans la longue période de cemouvement de débrayage ui a duré, pourrappel, pas moins de huit mois. Les protestatairesd'hier ont estimé que laréglementation permet le déroulement d'unesession derattrapage. "Il est anormal decasser un cursus pédagogique et professionnelpar la simple annulation de lasession de rattrapage et ce après 13années d'études" a indiqué un des protestataires.Ce d'autant, a-t-il encore ajouté,que "l'examen de DEMS est juste une formalité du fait qu'au cours du long cursusles résidents étaient constammentsoumis à des tests d'évaluation par leursprofesseurs". Pour les protestataires "refaire l'année est une perte pout tout lemonde". D'abord pour les médecins résidentsqui vont perdre une année d'étudesainsi d'ailleurs que leurs salaires alorsque certains d'entre eux sont des soutiens de famille. Pour l'Etat ensuite qui consacre beaucoup d'argent pour la formation.En tout cas, selon leurs arguments,le grand perdant sont les citoyens, notamment ceux du sud dupays et des Hauts- Plateaux qui ont desbesoins incommensurables en matièrede prise en charge médicale. Pour mieuxplaider leur cause les protestataires, comme indiqué hier, ont saisi par correspondance le ministère de la Santé etcelui de l'Enseignement supérieur ainsique les doyens des facultés de médecineetles présidents des comités pédagogiques et ce afin qu'ils se penchent surcette question. Apparemment cesrequêtes sont restées sans suite. Notons que le président de l'Association nationaledes praticiens hospitalo-universitaires,le professeur AbdelmadjidBessaha, a appelé à la nécessité de trouver au plus vite une solution à cette problématique en leur permettant de passer l'examen de rattrapage. La colère des protestataires est d'autant plus grandeque 900 de leurs collègues, qui ontréussi l'examen du DEMS, ont d'ores et déjà entamé, dès le 9 septembre dernier,les démarches pour choisir la région où ils devraient passer leur service civil.Ceremue-ménage est incontestablement larésultante de la longue grève desmédecinsrésidents qui a eu moult consequences néfastes. D'ailleurs de nombreuxrésidents, sur decision de leurs professeurs, vont refaire l'année contrairementà la majorité deleurscollèguesqui ont été autorisés par leurs professeursà passer au palier supérieur. Cedeux poids deux mesures a d'ailleurs étédénoncépar le Camra lors de son derniersit-in devant le ministère de la Santé. Et c'est pourquoi le Camra, qui représente les médecins résidents,revendiquentl'ouverture d'un dialogue avec le ministere de la Santé et celui del'Enseignement supérieur. ContenuC'était hier lors d'un rassemblement tenu devant le siège du ministère de l'Enseignementsupérieur et la Recherche scientifique. A travers cette action de protestation ilsrevendiquent le droit à une session de rattrapagepour l'examen du DEMS (diplôme des études médicales spécialisés).Il faut dire que contrairement queplus de 800 médecins residents, de différentes spécialités, ont échoué à cet examenqui s'est tenu au lendemain de l'arrêtde la grève illimitée. Un taux assez élevé qui trouverait certainement sonexplication dans la longue période de cemouvement de débrayage ui a duré, pourrappel, pas moins de huit mois. Les protestatairesd'hier ont estimé que laréglementation permet le déroulement d'unesession derattrapage. "Il est anormal decasser un cursus pédagogique et professionnelpar la simple annulation de lasession de rattrapage et ce après 13années d'études" a indiqué un des protestataires.Ce d'autant, a-t-il encore ajouté,que "l'examen de DEMS est juste une formalité du fait qu'au cours du long cursusles résidents étaient constammentsoumis à des tests d'évaluation par leursprofesseurs". Pour les protestataires "refaire l'année est une perte pout tout lemonde". D'abord pour les médecins résidentsqui vont perdre une année d'étudesainsi d'ailleurs que leurs salaires alorsque certains d'entre eux sont des soutiens de famille. Pour l'Etat ensuite qui consacre beaucoup d'argent pour la formation.En tout cas, selon leurs arguments,le grand perdant sont les citoyens, notamment ceux du sud dupays et des Hauts- Plateaux qui ont desbesoins incommensurables en matièrede prise en charge médicale. Pour mieuxplaider leur cause les protestataires, comme indiqué hier, ont saisi par correspondance le ministère de la Santé etcelui de l'Enseignement supérieur ainsique les doyens des facultés de médecineetles présidents des comités pédagogiques et ce afin qu'ils se penchent surcette question. Apparemment cesrequêtes sont restées sans suite. Notons que le président de l'Association nationaledes praticiens hospitalo-universitaires,le professeur AbdelmadjidBessaha, a appelé à la nécessité de trouver au plus vite une solution à cette problématique en leur permettant de passer l'examen de rattrapage. La colère des protestataires est d'autant plus grandeque 900 de leurs collègues, qui ontréussi l'examen du DEMS, ont d'ores et déjà entamé, dès le 9 septembre dernier,les démarches pour choisir la région où ils devraient passer leur service civil.Ceremue-ménage est incontestablement larésultante de la longue grève desmédecinsrésidents qui a eu moult consequences néfastes. D'ailleurs de nombreuxrésidents, sur decision de leurs professeurs, vont refaire l'année contrairementà la majorité deleurscollèguesqui ont été autorisés par leurs professeursà passer au palier supérieur. Cedeux poids deux mesures a d'ailleurs étédénoncépar le Camra lors de son derniersit-in devant le ministère de la Santé. Et c'est pourquoi le Camra, qui représente les médecins résidents,revendiquentl'ouverture d'un dialogue avec le ministere de la Santé et celui del'Enseignement supérieur.