Les nouveaux médecins maîtres-assistants, promotion juillet 2018, ont décidé d'organiser, demain, un rassemblement devant le ministère de l'Enseignement supérieur pour réclamer l'organisation d'une session de rattrapage pour leurs collègues qui ont échoué à l'examen du Diplôme d'études médicales spécialisées (DEMS) de juillet dernier. «Nous revendiquons une session de rattrapage pour nos collègues candidats ajournée à l'examen du DEMS, session juillet 2018. Nous avons choisi le premier jour de notre répartition afin d'exprimer notre entière solidarité, notre soutien à nos confrères et affirmer que nous restons mobilisés jusqu'à l'obtention d'une audience pour nos collègues candidats ajournés», signale le communiqué portant la mention de «médecins maîtres-assistants promotion juillet 2018». Les mêmes médecins ont appelé ces derniers jours, dans un communiqué portant la même signature, à protester contre la décision des autorités de la tutelle (ministère de l'Enseignement supérieur) de ne pas organiser une session de rattrapage. Leurs camarades du Collectif des médecins résidents (Camra) se sont «joints» à l'appel des «Demsistes» en rendant public un communiqué dans lequel ils appellent à une session de rattrapage pour les candidats ajournés au DEMS (session juillet 2018). Des délégués du bureau national du Camra se sont rendus au siège du ministère pour demande une audience au Pr Mokhtar Hasbellaoui. Ces représentants, qui s'étaient rendus, hier encore, au siège d'El Madania, n'auraient pas obtenu gain de cause. Le sit-in auquel a appelé le Camra, mais qui n'a pas pu mobiliser les résidents, avait pour objectif, en plus d'organiser une «nouvelle session de rattrapage», l'application des points consignés dans le PV de la réunion, tenue avec les représentants des résidents, le 10 avril 2018, ainsi que l'application du nouveau zoning proposé par le ministère de la Santé le 18 avril pour la nouvelle promotion d'assistants de juillet 2018. Le collectif réclame dans son dernier communiqué la réintégration de l'ensemble des résidents exclus de leurs services, le remboursement des ponctions et gels «anarchiques» des salaires au cours de leur grève de huit mois. Prenant le soin de ne pas mettre en avant la plateforme de revendications, le Camra réaffirme néanmoins son souhait de poursuivre des négociations concernant les autres points soulevés par les médecins résidents. «Le collectif réitère son engagement et son ouverture au dialogue serein et responsable», notent-ils dans leur texte.