Si depuis la rentrée scolaire 2018/2019 au mois deseptembre, le calme prévalait,il risque d'en être autrementdans les jours à venir. En effet,entre le ministère del'Education nationale et lessyndicats du secteur c'estdésormais le retour destensions. Si depuis la rentrée scolaire 2018/2019 au mois deseptembre, le calme prévalait,il risque d'en être autrementdans les jours à venir. En effet,entre le ministère del'Education nationale et lessyndicats du secteur c'estdésormais le retour destensions. Les relations entre les deux partenaires sont de plus en plus tendues. Les syndicatsdonnent d'ailleurs l'impressiond'être sur le pied de guerre. Et pour causeils refusent catégoriquement la nouvelledémarche prônée par la ministre de l'Education, Nouria Benghabrit, consistantàconsacrer la journée du samedi et l'aprèsmidi du mardi à des cours de soutien auxélèves dont le niveau est jugé insuffisant en tout cas ayant besoin de ce qui sembleêtre une mise à niveau. Cette décision de Benghabrit semble avoir mis le feu auxpoudres et les syndicats, à l'unisson, sesont déclarés farouchement opposés à cettedémarche. "Le repos du week-end est sacré"disent les représentants des syndicats car il"est consacré par toutes les lois de laRépublique et il est hors de question de toucher à un des droits fondamentauxdesenseignants". Un argument imparable tantil est vrai que les deux jours de repos duweek-end, à savoir le vendredi etlesamedi, sont consacrés par les lois en vigueur.C'est d'ailleurs le cas pour tous les salariés et pas seulement pour ceux appartenant à l'Education nationale. Leministèrede l'Education nationale compte aussi profiterde l'après-midi du mardi - lesélèvesn'y ont pas cours - pour accélérer cette"mise à niveau". Face à ce tollé général des syndicats le ministère ne semble pasvouloir reculer. La ministre multiplie lesdéclarations rassurantes sur le fait que cescours ne sont pas obligatoires, mais facultatifspensant ainsi trouver la parade pour ne pas être accusé de violer un droit fondamentaldes enseignants. Des instructions fermes ont été données aux directions del'Education au niveau des wilayas pour inventorier les besoins et élaborer les programmesadéquats. C'est dire que les deux parties ne comptent pas faire marchearrière, ce qui va immanquablement, déboucher sur un bras de fer. En effet lessyndicats, forts de leurs droits, battent déjà le rappel de leurs troupes. Et il est fort àparier que le recours à un vaste mouvement de débrayage n'est pas du tout exclu.Auquel cas cela va donner lieu à un conflitqui mettra en péril la trêve tacite établie entre les deux parties. Le secteur, àquelques mouvements de protestationsprès etd'ailleurs circonscrits, connait unecertaine accalmie depuis la grande grève duCnapeste initiée l'année dernière. C'est à l'issue de cette grande grève, pour rappel,que le ministère du Travail a saisi tous les syndicats à l'effet de prouver leur représentativité à l'échelle nationale. Cetexercice,très contesté par les syndicats, a ainsi permis aux pouvoirs publics de déclarer quenombre d'organisations sont loin d'avoir une représentation qui leur permet d'initier des grèves et de négocier par voie deconséquence avec le ministère. Les relations entre les deux partenaires sont de plus en plus tendues. Les syndicatsdonnent d'ailleurs l'impressiond'être sur le pied de guerre. Et pour causeils refusent catégoriquement la nouvelledémarche prônée par la ministre de l'Education, Nouria Benghabrit, consistantàconsacrer la journée du samedi et l'aprèsmidi du mardi à des cours de soutien auxélèves dont le niveau est jugé insuffisant en tout cas ayant besoin de ce qui sembleêtre une mise à niveau. Cette décision de Benghabrit semble avoir mis le feu auxpoudres et les syndicats, à l'unisson, sesont déclarés farouchement opposés à cettedémarche. "Le repos du week-end est sacré"disent les représentants des syndicats car il"est consacré par toutes les lois de laRépublique et il est hors de question de toucher à un des droits fondamentauxdesenseignants". Un argument imparable tantil est vrai que les deux jours de repos duweek-end, à savoir le vendredi etlesamedi, sont consacrés par les lois en vigueur.C'est d'ailleurs le cas pour tous les salariés et pas seulement pour ceux appartenant à l'Education nationale. Leministèrede l'Education nationale compte aussi profiterde l'après-midi du mardi - lesélèvesn'y ont pas cours - pour accélérer cette"mise à niveau". Face à ce tollé général des syndicats le ministère ne semble pasvouloir reculer. La ministre multiplie lesdéclarations rassurantes sur le fait que cescours ne sont pas obligatoires, mais facultatifspensant ainsi trouver la parade pour ne pas être accusé de violer un droit fondamentaldes enseignants. Des instructions fermes ont été données aux directions del'Education au niveau des wilayas pour inventorier les besoins et élaborer les programmesadéquats. C'est dire que les deux parties ne comptent pas faire marchearrière, ce qui va immanquablement, déboucher sur un bras de fer. En effet lessyndicats, forts de leurs droits, battent déjà le rappel de leurs troupes. Et il est fort àparier que le recours à un vaste mouvement de débrayage n'est pas du tout exclu.Auquel cas cela va donner lieu à un conflitqui mettra en péril la trêve tacite établie entre les deux parties. Le secteur, àquelques mouvements de protestationsprès etd'ailleurs circonscrits, connait unecertaine accalmie depuis la grande grève duCnapeste initiée l'année dernière. C'est à l'issue de cette grande grève, pour rappel,que le ministère du Travail a saisi tous les syndicats à l'effet de prouver leur représentativité à l'échelle nationale. Cetexercice,très contesté par les syndicats, a ainsi permis aux pouvoirs publics de déclarer quenombre d'organisations sont loin d'avoir une représentation qui leur permet d'initier des grèves et de négocier par voie deconséquence avec le ministère.