Initiée dans le cadre des démarches de médiation appelées par le présidentde la République entre le syndicatautonome Cnapeste et la tutelleen vue de trouver un compromis et mettre ainsi fin au conflit qui n'a quetrop duré, la réunion bloquée organisée au niveau du ministère de l'Education nationale, dont le suspensea duré depuis quatorze heuresdimanche dernier, jusque tard dansla soirée, n'a, semble-t-il, pas apportédes solutions, à l'ensemble des pointssoulevés. En attendant les prochainsrounds qui seront déterminants pourl'avenir des milliers d'élèves quiprennent leur mal en patience, laministre, Benghabrit maintient le bras de fer, le Cnapeste, quant à lui,menace de revenir à la grève. Initiée dans le cadre des démarches de médiation appelées par le présidentde la République entre le syndicatautonome Cnapeste et la tutelleen vue de trouver un compromis et mettre ainsi fin au conflit qui n'a quetrop duré, la réunion bloquée organisée au niveau du ministère de l'Education nationale, dont le suspensea duré depuis quatorze heuresdimanche dernier, jusque tard dansla soirée, n'a, semble-t-il, pas apportédes solutions, à l'ensemble des pointssoulevés. En attendant les prochainsrounds qui seront déterminants pourl'avenir des milliers d'élèves quiprennent leur mal en patience, laministre, Benghabrit maintient le bras de fer, le Cnapeste, quant à lui,menace de revenir à la grève. Encore une fois, l ́élève est pris en otage.D'ailleurs, la ministre l'a confirmélors de son intervention à ladite réunion, en affirmant qu'"il n'y a pas de vainqueur, il n'y a que des perdants,à savoir les élèves et leurs parents, etla réforme de notre école qui subitencore une atteinte à un de ses fondements, un volume d'enseignementà la mesure des exigences pédagogiquesdéfinies", a-t-elle expliqué.Intervenant hier matin sur lescolonnes d'un journal électronique,l''inspecteur général du ministère de l'Education nationale, Medjadi Messaguem, précise que "les deux parties ont entamé des discussions pour aboutir à un accord commun", soulignant que "le seul point de désaccord est lié à la question des enseignants pas encore régularisés". Medjadi Messaguem, est allé même loin en avouant que Nouria Benghabrit est "intransigeante" quant au dépôt de recours par les enseignants radiés, une procédure jugée "réglementaire" par la tutelle et fustigée par le Cnapeste."L'enseignant radié doit passer parcette procédure pour sa réintégration". Le contrôle financier exige l'introduction du recours pour larégularisation des enseignants licenciés, chose qui est contestée par le Cnapeste. "Pas de réintégration systématique" a-t-il assuré. Sur le retard des cours, notre interlocuteur a indiqué que "le programme de régulation a été enclenché le 30 janvier dernier pour rattraper les cours [...]. Nous avons trois semaines de retard et c'est rattrapable ! Le seul problème aujourd'hui se trouve à Béjaïa. Notre département a mobilisé les directeurs et les inspecteurspour mettre en oeuvre un plan derégulation élaboré pour chaque établissementscolaire jusqu'à à la finalisationdes cours". En ce qui concerne la revendication duCnapeste, portant sur la médecine dutravail, le même responsable précise que "celle-ci concerne l'ensemble des syndicats de l'Education". Leporte-parole de ce syndicat,Messaoud Boudiba, n'écarte pastoute éventualité de geler de nouveau les cours, si la tutelle continuait danssa politique d'"entêtement". Dimanche dernier, M. Boudiba a exprimé sa détermination d'aller jusqu'au bout en remettant en cause l'idée de déposer un quelconquedocument par les enseignants licenciés. Au moment où le dialogue estdevenu difficile, la guerre des chiffres s'est invitée pour combler lamauvaise gestion de ce dossier. Car, même si, seulement un seul enseignant qui est en grève, sachant quechez nous, il encadre minimum une trentaine de nos enfants qui se sont habitués et familiarisés avec lui. N'est-il pas temps de prouver labonne foi pour bien des élèves et l'école algérienne ? Et pour conclure, l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale a,par ailleurs, annoncé que le baccalauréat blanc aura lieu le 15 mai prochain. Encore une fois, l ́élève est pris en otage.D'ailleurs, la ministre l'a confirmélors de son intervention à ladite réunion, en affirmant qu'"il n'y a pas de vainqueur, il n'y a que des perdants,à savoir les élèves et leurs parents, etla réforme de notre école qui subitencore une atteinte à un de ses fondements, un volume d'enseignementà la mesure des exigences pédagogiquesdéfinies", a-t-elle expliqué.Intervenant hier matin sur lescolonnes d'un journal électronique,l''inspecteur général du ministère de l'Education nationale, Medjadi Messaguem, précise que "les deux parties ont entamé des discussions pour aboutir à un accord commun", soulignant que "le seul point de désaccord est lié à la question des enseignants pas encore régularisés". Medjadi Messaguem, est allé même loin en avouant que Nouria Benghabrit est "intransigeante" quant au dépôt de recours par les enseignants radiés, une procédure jugée "réglementaire" par la tutelle et fustigée par le Cnapeste."L'enseignant radié doit passer parcette procédure pour sa réintégration". Le contrôle financier exige l'introduction du recours pour larégularisation des enseignants licenciés, chose qui est contestée par le Cnapeste. "Pas de réintégration systématique" a-t-il assuré. Sur le retard des cours, notre interlocuteur a indiqué que "le programme de régulation a été enclenché le 30 janvier dernier pour rattraper les cours [...]. Nous avons trois semaines de retard et c'est rattrapable ! Le seul problème aujourd'hui se trouve à Béjaïa. Notre département a mobilisé les directeurs et les inspecteurspour mettre en oeuvre un plan derégulation élaboré pour chaque établissementscolaire jusqu'à à la finalisationdes cours". En ce qui concerne la revendication duCnapeste, portant sur la médecine dutravail, le même responsable précise que "celle-ci concerne l'ensemble des syndicats de l'Education". Leporte-parole de ce syndicat,Messaoud Boudiba, n'écarte pastoute éventualité de geler de nouveau les cours, si la tutelle continuait danssa politique d'"entêtement". Dimanche dernier, M. Boudiba a exprimé sa détermination d'aller jusqu'au bout en remettant en cause l'idée de déposer un quelconquedocument par les enseignants licenciés. Au moment où le dialogue estdevenu difficile, la guerre des chiffres s'est invitée pour combler lamauvaise gestion de ce dossier. Car, même si, seulement un seul enseignant qui est en grève, sachant quechez nous, il encadre minimum une trentaine de nos enfants qui se sont habitués et familiarisés avec lui. N'est-il pas temps de prouver labonne foi pour bien des élèves et l'école algérienne ? Et pour conclure, l'inspecteur général du ministère de l'Education nationale a,par ailleurs, annoncé que le baccalauréat blanc aura lieu le 15 mai prochain.