La publication, avant-hier sur le site officiel du parti et sur sa page Facebook, d'unelettre signée par Moad Bouchareb, d'un documentidentique à celui diffusé en2014 quand Amar Saidanidirigeait le FLN, suscite beaucoup d'interrogations etsème le trouble au sein du parti. La publication, avant-hier sur le site officiel du parti et sur sa page Facebook, d'unelettre signée par Moad Bouchareb, d'un documentidentique à celui diffusé en2014 quand Amar Saidanidirigeait le FLN, suscite beaucoup d'interrogations etsème le trouble au sein du parti. La lettre publiée à l'époque, soutenait la candidature du Président à un quatrièmemandat et appelait les militantsà se préparer à fêter la victoire deBouteflika pour la présidentielle de 2014.La nouvelle version, mise en ligne avanthiersur le site du FLN, reprend exactementles mêmes propos. "Le FLN veutque la prochaine présidentielle soit unegrande fête démocratique qui va consacrerle candidat du parti, le Moudjahid Abdelaziz Bouteflika, pour la poursuite duprocessus de réformes…". Des propos quilaissent clairement entendre, que le présidentBouteflika sera candidat pour un 5emandat. Surtout, ils laissent entendre que la présidentielle aura bien lieu en avril prochain. Avant-hier soir, le Coordinateurde l'instance dirigeante s'est empressé de nier être l'auteur de la lettre. "Aucune publicationau nom du Coordinateur du partin'a été publiée sur le site du FLN. Il s'agitd'une lettre "fabriquée", s'est défendu Moad Bouchareb sur le site "Algérie maintenant"et de rappeler que sa formation seconformera aux décisions prises par leprésident Bouteflika, au sujet de laprochaine présidentielle. "Notre position est claire : nous soutenons le président dela République et nous respecterons etappliquerons sa décision, en ce qui concernela présidentielle de 2019".Malgré ce démenti, la lettre était toujoursvisible sur le site officiel du parti, ce vendredi en fin de matinée. Au siège du partià Hydra, l'affaire est prise très au sérieuxet l'Etat-major du FLN a décidé de faire appel aux services de sécurité, pour démasquer ceux qui ont eu accès au site officiel et mis en ligne cette lettre. "Nous sommessur le point d'adresser une demande auxservices de sécurité, pour enquêter", a déclaré Nadir Boulegroune, directeur de cabinet de Bouchareb, à TSA Arabi. Si cette affaire tombe au plus mal pour le Coordinateur du parti, elle semble symptomatique de la résistance manifestée pard'anciens poids-lourds du FLN, à l'arrivéede Moad Bouchareb à la tête du FLN. Le départ de Ould Abbès pour "raison de santé", a exacerbé les rancoeurs et une partie de la vieille garde du FLN a refusé de se conformer aux décisions venues de la présidence. C'est le cas de Mohamed Boumehdi, homme de l'ombre, aux puissants réseaux, qui avait mené la fronde contre le président de l'APN. "Il n'est pas possible de destituer un SG du FLN et de nommer un autre de +cette façon+", avait déclaré l'ancien membre du bureau politique."Le FLN a ses statuts et le règlement intérieur précise qu'en cas de maladie du SG, c'est le membre le plus âgé du BP quiprend l'intérim et l'article 36 du mêmerèglement dispose, qu'en cas de démission du SG, le Comité central se réunit pour élire un nouveau secrétaire général", avaitil rappelé. "Au parti, beaucoup de ceux quioccupaient des responsabilités dans les structures et ont été écartés par la nouvelle équipe, minent le travail de Moad Bouchareb de l'intérieur. Ce qui s'est passé sur le site du parti est grave. Il s'agit d'une action de défiance à l'encontre du Coordinateur du FLN", a estimé hier, un ancien membre du bureau politique. Cette cacophonie intervient, alors que l'homme fort du FLN fait également face à la grogne dans certaines Mouhafadhas, après sa décision d'exclure des candidats aux élections sénatoriales arrivés en tête lors des primaires, pour les remplacer par d'autres. La décision du premier responsablea été décidée après des enquêtes quiont laissé apparaître des soupçons d'utilisation de l'argent sale, dans l'achat de voix. "Après enquêtes administratives et sécuritaires, la direction a décidé de prendreles mesures nécessaires pour combattre lephénomène de l'argent sale", avait affirméNadir Boulagroune à TSA. Contactés, d'anciens membres de la directionne sont pas surpris par ce qui s'estpassé au parti. Ils estiment que le patron du FLN ne peut pas cumuler deux fonctions,et partager son temps entre le siège du FLN et celui de l'APN. "Il ne peut pas être au four et au moulin. Le boulot auFLN est un temps plein. On ne peut pas diriger le parti la moitié du temps", faitremarquer un ancien dirigeant du FLN. La lettre publiée à l'époque, soutenait la candidature du Président à un quatrièmemandat et appelait les militantsà se préparer à fêter la victoire deBouteflika pour la présidentielle de 2014.La nouvelle version, mise en ligne avanthiersur le site du FLN, reprend exactementles mêmes propos. "Le FLN veutque la prochaine présidentielle soit unegrande fête démocratique qui va consacrerle candidat du parti, le Moudjahid Abdelaziz Bouteflika, pour la poursuite duprocessus de réformes…". Des propos quilaissent clairement entendre, que le présidentBouteflika sera candidat pour un 5emandat. Surtout, ils laissent entendre que la présidentielle aura bien lieu en avril prochain. Avant-hier soir, le Coordinateurde l'instance dirigeante s'est empressé de nier être l'auteur de la lettre. "Aucune publicationau nom du Coordinateur du partin'a été publiée sur le site du FLN. Il s'agitd'une lettre "fabriquée", s'est défendu Moad Bouchareb sur le site "Algérie maintenant"et de rappeler que sa formation seconformera aux décisions prises par leprésident Bouteflika, au sujet de laprochaine présidentielle. "Notre position est claire : nous soutenons le président dela République et nous respecterons etappliquerons sa décision, en ce qui concernela présidentielle de 2019".Malgré ce démenti, la lettre était toujoursvisible sur le site officiel du parti, ce vendredi en fin de matinée. Au siège du partià Hydra, l'affaire est prise très au sérieuxet l'Etat-major du FLN a décidé de faire appel aux services de sécurité, pour démasquer ceux qui ont eu accès au site officiel et mis en ligne cette lettre. "Nous sommessur le point d'adresser une demande auxservices de sécurité, pour enquêter", a déclaré Nadir Boulegroune, directeur de cabinet de Bouchareb, à TSA Arabi. Si cette affaire tombe au plus mal pour le Coordinateur du parti, elle semble symptomatique de la résistance manifestée pard'anciens poids-lourds du FLN, à l'arrivéede Moad Bouchareb à la tête du FLN. Le départ de Ould Abbès pour "raison de santé", a exacerbé les rancoeurs et une partie de la vieille garde du FLN a refusé de se conformer aux décisions venues de la présidence. C'est le cas de Mohamed Boumehdi, homme de l'ombre, aux puissants réseaux, qui avait mené la fronde contre le président de l'APN. "Il n'est pas possible de destituer un SG du FLN et de nommer un autre de +cette façon+", avait déclaré l'ancien membre du bureau politique."Le FLN a ses statuts et le règlement intérieur précise qu'en cas de maladie du SG, c'est le membre le plus âgé du BP quiprend l'intérim et l'article 36 du mêmerèglement dispose, qu'en cas de démission du SG, le Comité central se réunit pour élire un nouveau secrétaire général", avaitil rappelé. "Au parti, beaucoup de ceux quioccupaient des responsabilités dans les structures et ont été écartés par la nouvelle équipe, minent le travail de Moad Bouchareb de l'intérieur. Ce qui s'est passé sur le site du parti est grave. Il s'agit d'une action de défiance à l'encontre du Coordinateur du FLN", a estimé hier, un ancien membre du bureau politique. Cette cacophonie intervient, alors que l'homme fort du FLN fait également face à la grogne dans certaines Mouhafadhas, après sa décision d'exclure des candidats aux élections sénatoriales arrivés en tête lors des primaires, pour les remplacer par d'autres. La décision du premier responsablea été décidée après des enquêtes quiont laissé apparaître des soupçons d'utilisation de l'argent sale, dans l'achat de voix. "Après enquêtes administratives et sécuritaires, la direction a décidé de prendreles mesures nécessaires pour combattre lephénomène de l'argent sale", avait affirméNadir Boulagroune à TSA. Contactés, d'anciens membres de la directionne sont pas surpris par ce qui s'estpassé au parti. Ils estiment que le patron du FLN ne peut pas cumuler deux fonctions,et partager son temps entre le siège du FLN et celui de l'APN. "Il ne peut pas être au four et au moulin. Le boulot auFLN est un temps plein. On ne peut pas diriger le parti la moitié du temps", faitremarquer un ancien dirigeant du FLN.